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Marioupol : quand Nuland confirme in fine l’implication directe de l’OTAN dans le conflit ukrainien

Hier, Victoria Nuland, la sous-secrétaire d’Etat pour les Affaires politiques, a déclaré à CNN que les pays de l’OTAN pourraient participer à l’évacuation des «civils» bloqués à Marioupol. Surtout quand Kiev vient de saboter les corridors humanitaires ouverts par la Russie le 20 avril, ce même jour. Donc, l’exfiltration doit se ferait incognito, les combattants étrangers sur place ne doivent surtout pas se rendre à l’armée russe, et l’OTAN pourrait même tenter d’assurer une présence «légitime» sur le territoire à cette occasion. 

Billet interrogatif : en quoi l’Alsace-Moselle diffère-t-elle de l’Ukraine ?

Alors que les officiels russes annoncent que dès la reprise du Donbass, ils relanceront sérieusement les négociations avec l’Ukraine, espérant toujours une guerre de courte durée, les Etats-Unis, maître en l’art d’enliser les conflits qu’ils ne peuvent directement gagner, remettent en route les programmes de préparation des militaires ukrainiens. La démarche russe dans ce conflit soulève en effet beaucoup de questions : qui va assurer la «démilitarisation» et la «dénazification» de cette étrange Ukraine, quid des régions comme Kherson qui sont sous drapeau russe (ou le drapeau ne signifie-t-il plus rien?), pourquoi le «monde russe» s’arrête-t-il aux frontières du Donbass ? 

Création d’un crime de guerre : De Racak à Boutcha, la mécanique se met en marche encore une fois

Macron l’a dit, la France a envoyé des gendarmes en Ukraine, formellement pour enquêter sur les crimes soi-disant commis par l’armée russe après «l’occupation». Le discours politico-médiatique français oublie simplement de dire, qu’en réalité, ils agissent avec l’organisation intergouvernementale initiée par les Etats-Unis, l’International Commission on Missing Persons, qui a été très active dans les Balkans et travaille notamment sur les charniers lors des conflits. L’on se souvient effectivement du faux charnier de Racak et de son rôle légitimant l’intervention de l’OTAN en Yougoslavie. Leur présence en Ukraine ne présage rien de bon.

Zelensky interdit tous les partis d’opposition en Ukraine : silence en Occident

Dans la nuit de samedi à dimanche, le président ukrainien a annoncé la fermeture des 11 partis d’opposition en Ukraine. L’on appréciera à sa juste valeur le silence total des milieux politiques et journalistiques occidentaux, des ONG de défense des «valeurs démocratiques». Mais il est vrai que l’existence d’une véritable opposition n’est depuis longtemps plus une valeur occidentale. Quelle opposition acceptable au monde global pourrait exister, qui ne remettrait pas immédiatement en cause cette globalisation ? Alors, silence, on ferme.

La Russie négocie-t-elle un protectorat anglo-américain pour l’Ukraine ?

Un choc s’est produit hier en Russie, avec les révélations du Financial Times, confirmées par Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, de la négociation d’un plan de 15 points, comprenant le départ de l’armée russe d’Ukraine et la préservation de l’armée ukrainienne, mais sa diminution … en contrepartie d’une protection exercée par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Autrement dit, la Russie a commencé cette opération militaire pour in fine discuter de l’instauration d’un protectorat anglo-américain sur l’Ukraine ? Les élites politiques russes, qui soutiennent ce processus, ont-elles conscience de la puissance des ondes de déflagration qui se déverseront alors sur la Russie et dans le monde ? Analysons la situation.

Les USA reconnaissent avoir des laboratoires biologiques militaires en Ukraine

L’avancée de l’armée russe en Ukraine fait peur. Elle fait peur aux USA qui entrevoient le risque d’un déballage sur la place publique d’une partie de leurs activités en Ukraine, notamment celles assez louches concernant le déploiement de laboratoires biologiques militaires, ce que Victoria Nuland a reconnu et dont les médias main stream ne parlent pas beaucoup.

Conflit en Ukraine : d’où vient une telle différence d’interprétation des événements entre la Russie et l’Occident ?

Comment la Russie et les pays européens en sont-ils arrivés à parler à ce point une langue différente ? Sans en être particulièrement surpris, nous ne pouvons que le déplorer, car la langue décrit le monde et les pays européens semblent s’enfoncer dans le monde global atlantiste, corps et âmes, y perdant leur âme, y sacrifiant leur corps.

Début de l’intervention russe de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine

Le 24 février 2022 à 6 heures du matin, le Président russe Vladimir Poutine s’est adressé à la Nation, pour annoncer la décision prise de lancer une opération militaire en Ukraine, visant à la démilitarisation et à la dénazification du pays. L’ampleur de l’intervention militaire russe a laissé K.O. autant les autorités ukrainiennes, que leurs tuteurs atlantistes.

Billet apolitique : à quel degré d’hypocrisie, une élite se désagrège-t-elle ?

Ce week-end, nous avons assisté à l’engagement de la phase militaire active dans le Donbass, faisant des victimes des deux côtés, mais civiles uniquement dans le Donbass et, parallèlement à cette montée en puissance des combats, l’hypocrisie de nos élites politiques a dépassé toutes les limites de l’acceptable — quoi que fasse l’armée ukrainienne, la Russie est l’ennemi. Cette constatation n’est pas nouvelle, elle a toujours accompagné les relations entre l’Occident et la Russie, à quelques exceptions tactiques près. Mais n’y a-t-il pas un degré d’hypocrisie qui, une fois atteint, conduit ces élites à disparaître ? Nous pouvons, manifestement, en douter.

Le reportage choc de TF1 sur le Donbass fait sortir l’Ukraine de ses gonds

TF1 a réalisé un reportage sur le Donbass, étonnant pour le paysage audiovisuel français, totalement à contre-courant de la ligne politico-médiatique officielle. L’Ukraine n’a pas particulièrement apprécié la chose et, selon des sources russophones, l’ambassade d’Ukraine aurait téléphoné à TF1 pour le faire savoir. Nous vivons une époque merveilleuse

Billet : La Russie, cet étrange «agresseur» où viennent vivre tant d’Ukrainiens

Alors que les médias atlantistes ne cessent de parler de la Russie comme d’un agresseur, les chiffres, reconnus en Ukraine, de l’ampleur des Ukrainiens qui se réfugient en Russie, qui vivent et travaillent en Russie, qui prennent la nationalité de «l’agresseur» sont surprenants … s’il s’agit d’un agresseur. Un Ukrainien sur 12 vit en Russie, l’année dernière encore malgré les problèmes de déplacements, encore des demandes de statuts de réfugiés. Imaginez lors de la Seconde Guerre mondiale, combien d’Européens allaient volontairement se «réfugier» en Allemagne et y vivre, y faire leurs études ?

OTAN : l’escalade militaire continue dans l’Est de l’Europe et évacuation médiatico-diplomatique d’Ukraine

Sous la baguette de l’OTAN, les pays européens déclarent renforcer leur présence militaire dans les pays limitrophes européens de la Russie. La réponse ainsi apportée par l’OTAN à la demande russe de retirer les troupes étrangères de Roumanie et de Bulgarie souligne, pour ceux qui avaient encore des doutes, que les Etats-Unis ne sont pas dans une logique de négociation.

L’OTAN rejette le principe de toute négociation avec la Russie : le temps de la diplomatie prend fin

Alors que les Etats-Unis avaient un certain temps envisagé une conférence OTAN-Russie, que Peskov déclare sur tous les tons que les rapports entre Biden et Poutine sont respectueux et qu’ils envisagent une rencontre en réel, Stoltenberg rejette cette conférence et Biden oublie ses déclarations passées. Toute négociation concernant un non-élargissement de l’OTAN vers l’Est est catégoriquement exclu, l’on voit à quel point la conversation Poutine-Biden a été fructueuse. Comme le déclare Stoltenberg, «Comment voulez-vous négocier quoi que ce soit dans ce contexte?».

Ukraine / Etats-Unis : le Renseignement extérieur russe expose les limites de la neutralité de l’armée russe

Alors que l’armée ukrainienne continue son activité contre le Donbass, en violation des accords divers et variés qui n’existent de toute manière que sur le papier, le Service russe du renseignement extérieur (SVR) a sorti deux communiqués particulièrement intéressants : à armer l’Ukraine et à l’inciter à attaquer toujours plus proche de la frontière russe, ça peut se terminer comme pour la Géorgie en 2008, ce qui a coûté très cher au pays. Autrement dit, la Russie ne va pas rester sans réagir, si elle est directement concernée. 

Billet : Quand le Donbass peut sauver la Russie

Pendant que la situation est dans une impasse stratégique, les populations du Donbass continuent à subir les assauts de l’armée ukrainienne, la France continue à dire qu’elle n’est pas satisfaite de la situation … en Russie, les Etats-Unis à exiger de … la Russie, partie aux accords de Minsk, que finalement ce soit elle qui les exécute et la Russie, toujours pas décidée à réellement intervenir, décide d’une nouvelle aide humanitaire et économique. Les grands hommes font les grandes nations, ils sont aujourd’hui dans les tranchées, mais manquent sérieusement sur le front politique.