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Koursk : de la réalité de la guerre aux appels à la virtualisation de l’armée

Alors que des territoires sont occupés à Koursk depuis une semaine et que Poutine donne l’ordre ferme de repousser l’ennemi en dehors des frontières nationales, le nouveau ministre de l’économie militaire, Beloussov, déclare la virtualisation de l’armée, pardon sa numérisation, comme le premier pas vers la Victoire. Y a-t-il un pilote dans l’avion ? — et je ne parle pas des F 16, ni des programmes de pilotage automatique.

Billet d’humeur ou pourquoi le front ne doit pas passer par Koursk

Troisième jour d’agression militaire de la région de Koursk par l’armée atlantico-ukrainienne et les médias russes officiels tiennent un discours aussi hors-sol que les officiels, ce qui ne renforce pas la confiance — au minimum en ce qu’ils disent. Alors que l’Axe atlantiste prépare une République populaire de Koursk devant entrer dans l’Ukraine, la Russie a toujours du mal à saisir qu’elle est en guerre et à repousser réellement cette tentative d’installer un front sur son sol. Quelques leçons intermédiaires à tirer.

Koursk vs. Kharkov ? La nouvelle offensive atlantico ukrainienne contre la Russie

Hier 6 août au matin, l’armée atlantico-ukrainienne a lancé une véritable offensive contre la Russie dans la région de Koursk, suite à laquelle des prisonniers ont été faits, des villages sont passés sous contrôle atlantiste et des forces militaires atlantistes continuent à être rapprochées de la zone de front, afin de contrôler ces territoires et d’élargir la zone contrôlée. Bien loin des fameux «actes de terrorisme», dont la communication politique russe n’arrive pas à se dépêtrer, c’est un acte de guerre, une agression qui mérite une analyse sérieuse.

Ukraine : Duda reconnaît que la guerre se déroule entre l’OTAN et la Russie

Le Président polonais Duda vient de reconnaître publiquement, que la guerre qui se déroule actuellement n’est pas une guerre entre la Russie et l’Ukraine, mais bien entre l’OTAN et la Russie en Ukraine. C’est pourquoi, même si formellement l’Ukraine capitule, l’OTAN devra entrer sur le devant de la scène face à la Russie pour continuer sa guerre. 

Conflit en Ukraine : quelle est cette poussée fantasmagorique de «paix négociée» en Russie ?

Le défilé des personnalités politiques occidentales venant poser le pied sur le tapis rouge du Kremlin pour parler «de paix» doit faire pâlir d’envie les organisateurs du festival de Cannes. Le spectacle est pourtant à peu de chose près de la même qualité. Au-delà de la rhétorique politique et de la posture médiatique, les élites dirigeantes russes font manifestement preuve d’un goût sans fin, voire sans fond, pour ces défilés. Les négociations et les pourparlers seraient-elles l’essence même de cette caste politique, même en période de guerre ? L’image de la Russie n’en sort pourtant pas grandie et la véritable paix n’est pas plus proche.

Ukraine : montée de la résistance populaire face à l’enrôlement forcé dans l’armée

Comme l’affirment les médias alignés en continu : le peuple ukrainien est soudé derrière son Président pour sa grande guerre patriotique 2.0. Hourra ! Seulement, dès que l’on sort du discours établi, (im)posé et indiscutable, l’on apperçoit des vidéos dérangeantes de personnes enrôlées de force — littéralement. Et même des touristes. Ce qui porte un coup dur aux villes touristiques en Ukraine et provoque des manifestations contre la mobilisation. Puisque nos médias ne vous en parleront pas, voici un exemple récent à Vorokhta, dans la région d’Ivanovo-Frankovsk.

Mandats d’arrêt contre Choïgou et Guerassimov : la CPI signe et persiste dans l’impuissance

Comme il est coutume de dire : il n’y a que le premier pas qui coûte. Ce proverbe convient parfaitement à la Cour pénale internationale qui, insistant dans son incompétence, continue à une vitesse impressionnante à adopter des mandats d’arrêt déclaratoires contre des ressortissants russes, quand la Russie ne reconnaît pas sa compétence. Cette fois-ci, cela concerne l’ancien ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le chef de l’état-major, Valery Guerassimov.

Macron : marche arrière sur les troupes françaises en Ukraine avant les législatives

Alors que les législatives se dérouleront dans quelques jours, les intentions de vote des Français montrent un désaccord profond de la population avec le fanatisme guerrier de Macron. 83% des personnes interrogées sont opposées à l’envoi de troupes françaises en Ukraine, ils étaient 75% en février. Ainsi, malgré la propagande intrusive et massive, la population se refuse à prendre le risque d’une guerre contre la Russie. Le parti présidentiel se trouve alors en troisième position et dans une dernière tentative électoraliste, Macron allège son discours : vous ne m’avez pas bien compris, rassurez-vous, nous n’irons pas nous engager sur le sol ukrainien — demain. Après-demain, quand les élections seront passées, si l’ordre en est donné après le Sommet de Washington, nous en rediscuterons.

Billet sébastopolien : on ne négocie pas avec les criminels

Hier à 12h15, l’armée atlantico-ukrainienne a lancé 5 missiles américains ATACMS sur les plages de Sébastopol. Un dimanche d’été. Plus de 150 personnes touchées dont une trentaine d’enfants, heureusement seulement 4 morts. 4 missiles ont été interpelés par le système de défense aérienne russe, un a explosé en vol, il contenait des sous-munitions pour toucher un maximum de civils. Voici la réponse apportée au «plan de paix» de Poutine. Il va bien falloir à un moment donné accepter cette réalité.

OTAN / Russie : Stoltenberg appelle à mettre les armes nucléaires en alerte en Europe

Pour une raison assez surprenante, alors que le Secrétaire général de l’OTAN Stoltenberg annonce que, dans le cadre de la guerre contre la Russie, les pays de l’OTAN, dont la France fait partie, discutent de mettre les armes nucléaires en alerte, les médias français restent d’une discrétion très appliquée. Cela pourtant nous concerne, puisque la France est la seule puissance nucléaire en Europe. Et qu’en cas de confrontation directe avec la Russie, les pays européens seront à nouveau un champ de bataille, avant de ne devenir un champ de ruines.

Globalisation : l’OTAN se prépare à prendre institutionnellement le contrôle grâce à la guerre en Ukraine

Avec l’approche des élections américaines et l’incertitude quant à leur issue, l’OTAN se prépare à prendre formellement le commandement de la guerre en Ukraine, avec obligation pour les pays de l’OTAN de fournir des armes et l’ouverture de bases militaires aux frontières de la Russie. Les élites globalistes sont apatrides, elles peuvent temporairement quitter les Etats-Unis le temps de la présidence de Trump, sans que l’agenda international ne soit fondamentalement changé. Et le caractère existentiel de la guerre conduite par les Atlantistes en Ukraine contre la Russie ne peut se permettre le luxe des aléas politiques nationaux.

Guerre en Ukraine : l’OTAN veut officiellement coordonner le conflit

Dans sa tournée est-européenne, l’indéboulonnable Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, bien entouré des têtes de pont lettone et polonaise de la guerre menée en Ukraine contre la Russie, déclare lors de la conférence de presse à Riga, que l’OTAN doit mettre en place une mission de coordination de l’aide militaire fournie sur le front ukrainien. Bref, avoir une sorte d’état-major. Le mirage d’une guerre menée par l’Ukraine s’éloigne de plus en plus, devenant intenable face à la réalité de la paternité de l’OTAN.

Union européenne : La commission européenne demande aux Etats membres d’intégrer l’Ukraine et la Moldavie

Alors que ces pays ont des conflits territoriaux, voire même une guerre conventionnelle en cours, la Commission européenne estime que l’Ukraine et la Moldavie sont prêtes à entrer dans l’Union européenne. Au-delà de l’absurdité des arguments avancés, deux conclusions déjà s’imposent : la charge de la guerre atlantiste en Ukraine se déplace de l’OTAN vers l’UE et la Moldavie est envisagée comme le suivant terrain d’opérations, s’il faut élargir le front pour disperser les efforts russes.

Macron va-t-en-guerre, en tout cas il nous y envoie

Macron vient de le répéter hier soir : la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre. Il annonce donc que la France n’aura pas de limites. Pas de limites, dans la défense de l’intérêt atlantiste.  Allons-nous réellement devoir lancer une guerre conventionnelle de haute intensité avec la Russie, à laquelle nous ne sommes pas prêts, pour défendre le pouvoir des élites globalistes ? Macron l’envisage, car cette guerre est, comme il l’affirme, existentielle. Pour ces élites. Ce n’est manifestement qu’une question de temps.

Guerre en Ukraine : les lignes flottantes et un Barbarossa 2.0. pour la Russie et l’Europe

Une grande partie de cette guerre, bien réelle, qui se déroule en Ukraine, est communicationnelle. Comme lors de toute guerre, les médias sont utilisés pour lancer des signaux à l’adversaire, autant que pour préparer l’opinion publique. Ainsi, la Russie a décidé de jouer la carte du calme froid et du flou de «l’asymétrie», quand les pays de l’Axe atlantiste développent une rhétorique de plus en plus ouvertement guerrière. Mais ne sommes-nous pas à l’aube d’un nouveau virage dans ce conflit, qui pourrait basculer dans les mois à venir, soit en prenant une nouvelle intensité, soit en purgeant la bulle médiatique (si elle est vide de politique) et en stagnant.