Billet en résistance : ces appels à la désobéissance civile pour mieux servir le pouvoir globaliste en France
Sur fond de montée du RN, et surtout du mécontentement populaire face à la politique néolibérale française, les tenants durs du système globaliste en France ne se cachent plus d’appeler à la désobéissance civile, si jamais le parti de Marine Le Pen formait le Gouvernement, suite aux élections. Jouant l’hystérie sur le fantasme d’un retour du «fascisme», qui ne les dérange pas quand il est globaliste à l’époque covidienne, ce tout petit monde s’imagine résistant des jours de gloire, alors qu’il s’allonge pour mieux défendre les intérêts de ceux, qui détruisent la France.
La politique menée par les élites globalistes en France est impopulaire, qu’il s’agisse de la politique intérieure ou extérieure : on ne peut être populaire en gouvernant contre le peuple. Donc, ceux qui parlent d’une autre politique, qui viserait à défendre les intérêts de la France et des Français, sont appelés populistes. Avant, l’on aurait dit démocrate : puisque l’Etat et le pouvoir doivent gouverner dans l’intérêt de la majorité. Mais aujourd’hui, il gouverne dans l’intérêt d’une minorité. Au moins nous pouvons en finir avec cette illusion : nous ne sommes plus en démocratie.
Dans ce contexte, la montée sans précédant du RN au premier tour des législatives (voir notre texte ici) fait peur. La peur ne tient pas tant en réalité au RN lui-même, qui devra suivre les règles du jeu s’il est pouvoir, qu’à ses électeurs — ces salauds, qui osent ne pas être satisfaits de la crise économico-sociale endémique et en plus l’expriment. Mais comme il n’est pas possible pour les élites gouvernantes de le dire ouvertement, on nous rejoue la carte de «la montée du fascisme», cet «extrême droite» … franchement modéré pour un «extrême».
Jusqu’à présente, le RN était utile pour faire passer les candidats nécessaires : en le faisant passer au deuxième tour, on pouvait faire élire n’importe qui en face de lui, les électeurs RN restaient trop minoritaires. La situation a changé, une partie grandissante de la population, fatiguée du fanatisme woke, de la désindustrialisation, du discours anti-français, a décidé de relever la tête et d’aller voter.
Nous nous trouvons donc face à une société française totalement fracturée : d’un côté, les wokistes (macronistes et mélanchonistes), d’un autre côté les modérés, ceux qui s’opposent à ces délires destructeurs, qui ne croient pas qu’une immigration non maîtrisée puisse être une chance pour la France, que la désindustrialisation de la France soit un progrès, que l’évidement de l’agriculture française soit une force. Et cette frange grandissante de la France s’est retournée vers le RN.
Il y a donc panique à bord. Imaginons que, malgré les tripatouillages électoraux et les regroupements LFI/Macron, il y ait suffisamment de votes pour faire passer le RN, que faire ? Puisque accepter l’opinion de la majorité n’est pas une alternative acceptable …
Ce «que faire» concerne toutes ces petites mains en plus des grands portefeuilles du monde global, gouvernant la France depuis 50 ans, la dépouillant, la dépeçant, la vidant d’elle-même. Comme nous le voyons, le remplacement des élites et de l’administration, la décérébration de la population, bref la prise en main des cerveaux a été particulièrement efficace. L’on notera en particulier la force de ces mouvements néotrotskystes dans l’éducation nationale et dans les milieux juridiques, ainsi que dans le journalisme.
Les Unes sont d’une uniformité parfaite : Ô, mon Dieu, le RN risque d’arriver ! Et pas un média pour se demander ce que veulent les électeurs. Car le RN n’arrive pas tout seul, il est porté par des personnes, des citoyens français, qui votent pour lui. Or, ces citoyens français sont dénigrés, insultés et bannis, étiquetés «extrême droite», rejetés au ban de la «bonne société globaliste» bobo, la seule qui soit acceptée. Ainsi, le système dans lequel nous vivons tombe le masque : il est fondé sur de la ségrégation idéologique.
Le barreau des avocats de Paris nous gratifie d’une diatribe parfaitement alignée avec le drapeau ukrainien, dont il s’enorgueillit désormais : sauvons la France face au RN, continuons notre ligne idéologique de défense des immigrés et des LGBT et haro sur ceux, qui osent s’interroger sur la dépendance de la justice en France! Il est vrai que personne ne s’interroge sur la question de l’indépendance idéologique de la justice, c’est un non sens.
Le devoir de réserve des fonctionnaires semble jeté aux orties, une relique dépassée de l’époque où le sentiment d’Etat devait dépasser les intérêts politiciens du moment. Ainsi, la Secrétaire générale du Gouvernement pousse, sans aucune gêne, à la désobéissance civile lors d’une réunion avec les élèves de l’ex-ENA :
« La loyauté n’empêche pas de continuer à réfléchir et de dire non quand les lignes individuelles sont dépassées », a-t-elle confié aux futurs hauts fonctionnaires, selon les propos qui nous ont été rapportés. En d’autres termes, le service de l’État et la loyauté trouvent leur limite dans la liberté de conscience de chacun. Un appel à peine voilé à la désobéissance civique. Une première dans l’histoire de la République pour celle qui a conclu son intervention en expliquant qu’à titre personnel, elle ferait jouer sa « clause de conscience », nouveau concept dans le droit de la fonction publique.
Un ancien LFI, Guénolé, lance son pseudo mouvement de «résistance». Cela pourrait faire rire, s’il ne concernait pas en grande part des fonctionnaires, donc l’administration de l’Etat, qui se prépare à des actes de désobéissance civile.
L’éducation nationale, qui participe très activement à l’endoctrinement woke de nos enfants, se prépare aussi à la désobéissance en cas d’arrivée du RN, c’est en tout cas ce qu’affirment des chefs d’établissement et des inspecteurs de l’Education nationale. Il est vrai qu’ils montrent régulièrement leur soumission, avec les journées LGBT, l’enseignement d’une «nouvelle» histoire revue et corrigée, l’abandon progressif des mathématiques, etc. Nous nous rappellerons également de leur zèle vaccinal et du réveil polizei en ce qui concernait le port des masques obligatoires pour les enfants. Bref, ils ont choisi leur camp et ce n’est ni celui de l’éducation, ni de la Nation, ni des enfants. Quand on pense que ce sont eux qui forment les citoyens de demain, l’on comprend mieux comment la société française en est arrivée là.
Et que serions-nous sans cette grande élite culturelle, qui porte la langue française et la finesse musicale sur nos ondes ? «No Pasaran«, un morceau de haine et d’injures, qui ose détourner le cri d’honneur des résistants espagnols, voici ce que peut produire une vingtaine de rappeurs. Business is usual, comme ils diraient en bon français.
Plus qu’un dénigrement d’un parti, qui somme toute ne présente pas de danger existentiel pour la gouvernance globaliste, c’est le bannissement de millions de Français auquel nous assistons. La radicalisation ambiante montre la fin d’un système, trop rigide, qui ne supporte plus même sa branche modérée. Nous en arrivons à une division idéologique de la société, mais aussi émerge une division des élites : car tous les fonctionnaires, les politiciens, les directeurs d’entreprises, les chercheurs, les artistes ne sont pas opposés au RN, ni à la France, loin de là.
La Résistance n’est pas du côté du ceux, qui collaborent avec les forces globalistes, ayant pris petit à petit le pouvoir en France et desservant les intérêts de la France au profit d’intérêts étrangers, mais de celles et ceux qui veulent s’y opposer et redonner à notre pays la place et le rang qu’il mérite. Et nous n’avons plus d’autre choix que le courage.
Par Karine Bechet-Golovko