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La chute spectaculaire de la Syrie : les leçons à tirer pour la Russie en Ukraine

Alors que le pouvoir régulier syrien avait «presque» gagné la guerre contre les terroristes, soutenus par les forces étrangères, en grande partie grâce à l’intervention de la Russie en 2015, Assad s’est hier enfui avec sa famille en Russie, le pays tombe aux mains de ces groupuscules extrémistes. Et tout cela s’est passé en une semaine. Si la question de la trahison intérieure, notamment de l’armée, est un élément incontestable, il n’est que le résultat d’une suite d’erreurs stratégiques. Les conflits ne se gèlent pas, ils se gagnent ou ils se perdent. Même 12 années plus tard. Les forces extérieures viennent de le terminer, Assad a perdu, la Syrie aussi.

Macron : «supportez-moi encore 30 mois !» … ou il faut «aller le chercher»

La motion de censure opposée au Gouvernement Barnier met au grand jour la crise politique profonde, devenue institutionnelle, qui larvait en France depuis longtemps, depuis que notre pays a pris un tournant néolibéral. L’on ne peut pas gouverner contre un peuple et contre un pays, et vouloir en appeler à la paix sociale et au fonctionnement régulier des institutions. Dans son allocution d’hier soir, Macron n’a finalement eu qu’un message : vous m’avez élu, vous me supporterez de gré ou de force et à n’importe quel prix encore 30 mois, de toute manière vous n’avez pas le choix et ainsi je vous sauverai de vous-même. Puisque tout le monde, sauf lui, est responsable de la crise : les électeurs, qui ont mal voté (contre lui) ; autant que les députés, qui ont censuré un Gouvernement (minoritaire).

Déglobalisation : la Serbie se prépare à examiner un projet de loi contre les agents étrangers

Le vice-premier ministre Aleksandar Vulin a déposé un projet de loi contre les agents étrangers devant le Parlement de Serbie. Il est déjà sur la liste noire des Etats-Unis pour une position, qui n’est pas suffisamment anti-nationale aux yeux des globalistes. Avec cette décision, nous pouvons attendre une montée en puissance des pressions du «monde global» contre la Serbie : la liberté, c’est la soumission. Sinon, des manifestations de la société civile financée de l’extérieur viendra dans la rue défendre son beefsteack. Pardons, «les valeurs européennes». La déglobalisation est en marche dans l’espace post-soviétique.

OTAN / Russie : de la réaffirmation de la stratégie d’endiguement aux tirs préventifs

Il est bien connu, que le meilleur moyen de contenir et d’endiguer son ennemi … est de la détruire. C’est manifestement la conclusion faite par l’OTAN. D’un côté, l’Assemblée parlementaire de l’OTN assume officiellement le retour à la stratégie de la Guerre froide de l’endiguement. Mais une stratégie, qui semble adaptée à une confrontation déjà bien «chaude», où certains envisagent des tirs «préventifs» sur la Russie.

Tirs répétés de missiles américains en Russie et rapprochement d’une confrontation directe OTAN / Russie

Hier, le ministère russe de la Défense a annoncé, que les 23 et 25 novembre 13 missiles américains ont à nouveau été tirés sur la région de Koursk. La plus grande partie d’entre eux a été détruite, mais il y a des dégâts. Le ministère prévient, qu’il y aura une réponse. La question est de savoir quelle réponse pourrait dissuader les Atlantistes de continuer cette escalade, puisque le tir du missile Orechnik n’a pas été suffisant. Et accessoirement, l’on peut se demander si cette réponse objectivement existe ou si les Atlantistes n’ont pas déjà pris la décision d’une confrontation directe, préparant ainsi petit à petit les populations européennes à accepter l’idée de prendre sur elles le coup le plus fort.

Russie : le Parlement coupe les cordons de la bourse aux agents étrangers

Vivre sur le dos de son pays, grâce au soutien étranger, en travaillant contre lui est tout un art. C’est justement l’art de vivre d’une catégorie bien particulière, celle des «agents étrangers». Les députés russes sont en train de discuter d’une loi bloquant les ressources en Russie de ces agents étrangers, tant qu’ils ont ce statut. Avant cela, ils furent interdits de publicité. Les revenus des ces soi-disant «idéalistes» a déjà sensiblement baissé. Quand il ne sera plus rentable de cracher sur son pays, on verra combien d’entre eux auront alors des «convictions». 

Billet atlantiste : le roi est nu ou il se prépare à la guerre ?

Suite au tir d’un missile balistique de moyenne portée par la Russie sur le complexe industriel militaire Yujmach à Dnepropetrovsk, le concert politico-médiatique s’emballe et le héros de la formation Young leaders, qui a été placé en France au ministère des Affaires étrangères, cache de moins en moins «l’ambiguïté» : la France autorise les tirs en profondeur en Russie. Entre autres. Cette course en avant des déclarations politiques cachent-elles un malaise à agir ou, au contraire, ces élites sont-elles tombées dans le piège de leur propre propagande et estiment qu’elles peuvent réellement vaincre la Russie sur le champ de bataille? C’est-à-dire sur le sol européen. Sur le sol français. Au nom d’une conception très particulière de la «légitime défense» … disons «pro-active» … pas vraiment défensive …

Message de Poutine : pour que la guerre en Ukraine ne devienne pas une guerre mondiale

En réponse aux tirs de missiles américains et britanniques sur les régions de Briansk et Koursk, qui n’ont pas commis de dégâts sérieux, la Russie a lancé son nouveau missile balistique de moyenne portée sur un complexe militaire à Dniepropetrovsk. Accompagnant cet avertissement d’un discours très clair de Poutine le soir : désormais, les réponses seront symétriques et concerneront les pays producteurs de ces missiles. Si les élites atlantistes ne sont pas ramenées à la raison, elles nous conduiront droit vers une nouvelle guerre mondiale, dont les pays européens feront encore une fois les frais.

La nouvelle doctrine nucléaire russe : le dernier avertissement à l’Axe atlantiste

Au 1 000e jour de l’Opération militaire, alors que les Etats-Unis ont donné l’accord de tirs en profondeur en Russie et qu’un tir a eu lieu dans la région de Briansk, le Président Vladimir Poutine a signé l’oukase portant la Doctrine nucléaire modifiée, comme annoncée dès septembre. Comme des représentants russes l’ont déclaré : c’est le dernier avertissement. Le message passera-t-il cette fois ? Cela dépendra et de la capacité de la Russie à convaincre, et du degré de fanatisme atlantiste.

Tirs en profondeur en Russie : Macron soutient Biden

La pression politico-médiatique en faveur de l’utilisation des missiles à longue portée en profondeur en Russie continue à s’exercer sur les satellites atlantistes, principalement la France et la Grande-Bretagne, qui sont les deux grandes puissances nucléaires en Europe. Si la décision n’a manifestement pas encore été prise, elle divise encore plus l’Axe atlantiste que la question de l’envoi officiel des troupes atlantistes sur le sol ukrainien. Et Macron, comme à son habitude, soutient la solution du pire, c’est-à-dire la décision de Biden, telle que diffusée par le NYT, d’autoriser les tirs en profondeur en Russie.

Biden / Poutine : la nouvelle équation des ATACMS

Alors que les Etats-Unis ont donné leur accord pour utiliser les missiles ATACMS en Russie, en tout cas dans la partie du territoire russe qu’ils reconnaissent comme tel, Zelensky annonce fièrement qu’il signera la loi sur le mariage homosexuel … afin, je cite, d’améliorer l’image de l’Ukraine dans le contexte de l’intégration européenne. Bref, les élites globalistes extrémistes jouent leur vatout avant le départ de Biden de la Maison Blanche et tentent de provoquer une escalade irrémédiable du conflit contre la Russie.

Attaque judiciaire contre le RN : Marine le Pen n’est donc plus nécessaire ?

La violence des attaques politico-judicaires contre le RN et contre Marine Le Pen soulève des interrogations. Evidemment en ce qui concerne la sacrosainte «indépendance de la justice» et la véritable dépendance du Parquet en France. Mais aussi plus généralement sur l’assèchement de l’espace politique français, en tout cas de ce qu’il en reste, en vue de son reformatage. Le silence des partis politiques pèse lourd. Et ils se tairont aussi, quand ils seront interpellés à leur tour. La machine est lancée, toute opposition même légère est devenue de la dissidence.

Ingérence : des députés européens manifestent à Tbilissi contre les résultats électoraux

Une délégation de députés européens, venus notamment d’Allemagne, de Finlande et de Pologne, sont allés manifester en Géorgie contre les résultats des élections parlementaires, qui ne satisfont pas les élites atlantistes radicales. Bien que l’ingérence russe n’ait pas été prouvée et que le scrutin se soit déroulé sans violations majeures, la Présidente géorgienne soutenant toujours les intérêts extérieurs, continue à vouloir déstabiliser ce pays, qui n’est finalement pas le sien. L’ingérence extérieure est flagrante, mais sans véritable soutien populaire. les Géorgiens veulent une autre voie, que celle proposée actuellement par l’UE.

Trump / Poutine : une concurrence renforcée sur le plan idéologique

Les annonces de programme faites par Donald Trump et les premières nominations qu’il envisage publiquement obligent à reconsidérer la stratégie russe, qui se focalisait sur la défense des valeurs traditionnelles et pour attirer vers elle à l’international, et dans son combat contre la globalisation. Que ces annonces soient ou non pleinement réalisées, cette stratégie doit être reconsidérée, dans le cadre d’une concurrence désormais renforcée dans ce domaine.

USA / Russie : des pourparlers de paix sont-ils réellement possibles ?

Trump n’est pas encore formellement Président des Etats-Unis, que l’on sent déjà une tornade politique se diriger vers le Continent européen. Toutes les attentions sont évidemment reportées sur le conflit en Ukraine, qui est devenu la raison d’être des élites globalistes européennes. Et nous observons comment l’équipe Trump tend à faire oublier, qu’il s’agit d’une confrontation entre les Etats-Unis et la Russie en Ukraine et non pas d’un conflit entre la Russie et l’Ukraine, aidée par les pays de l’OTAN. Cette manipulation politique permet de mieux comprendre le discours sur les soi-disant négociations de «paix». In fine rien n’a changé, seuls les instruments du combat sont mieux adaptés à la situation et la Russie reste bien l’ennemi.