Рубрика: Conflit en Ukraine

Missiles à longue portée : l’OTAN pousse à la confrontation avec la Russie

Stoltenberg se félicite de l’envoi de missiles à longue portée en Ukraine, pour pouvoir viser des cibles en profondeur en Russie, ce qui doit permettre soi-disant à l’Ukraine de soi-disant se défendre. Le discours atlantiste est bien fondé sur ces deux mythes : le premier est que c’est l’Ukraine qui se bat, le second est qu’elle se défend. Des mythes, qui sont censés permettre d’éviter les pays de l’Axe atlantiste d’expliquer à leur population qu’ils font la guerre à la Russie sur le front ukrainien pour défendre des intérêts, qui ne sont pas les leurs.

Front ukrainien : rappelons que la cible à Poltava était militaire

Le tir de missiles russes à Poltava sur l’école militaire et l’hôpital adjacent, également militaire, font rugir de rage les médias occidentaux. Et pour cause, la cible est militaire donc légitime et un bon nombre «d’instructeurs» étrangers auraient également été touchés. De son côté, l’armée atlantico-ukrainienne continue à toucher les habitations et le marché de Donetsk. 

L’UE peine à formellement autoriser l’utilisation des armes occidentales en profondeur en Russie

Hier, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’UE, sous la baguette de Borrell se sont réunis non pas à Budapest comme cela devait avoir lieu la Hongrie exerçant la présidence tournante, mais à Bruxelles — c’est quand même plus sûr. Le menu est un peu fade à force d’être répétitif : l’Ukraine, les fonds, les armes. Et l’on sent bien que ça bloque : malgré le fanatisme de Borrell et la pression de certains pays comme la France et la Grande-Bretagne, les pays européens ont du mal à formellement entrer en guerre contre la Russie en Ukraine. Combien de temps pourront-ils résister, avant que le maître ne frappe du poing sur la table et qu’ils s’exécutent ?

Koursk et les «frappes de vengeance» : et si l’on appelait les choses par leur nom ?

Alors que le front s’est dangereusement stabilisé à l’intérieur de la région de Koursk, le discours médiatique russe s’enfonce dans l’absurde habituel, à chaque fois qu’une situation est difficilement surmontable sur le terrain. Ainsi hier soir sur une chaîne fédérale, le JT s’est ouvert sur des fameuses «frappes de vengeance» effectuées par l’armée russe sur toute une série de cibles sur le territoire ukrainien. Vengeance ? Les centaines de milliers de personnes déplacées, les milliers de personnes vivant sous l’occupation se sentent ainsi … vengées ? Vraiment ? Il serait peut-être plus efficace de libérer le territoire occupé, ce que le Président avait d’ailleurs exigé.

L’Ukraine se reconnaît une immunité devant la CPI

L’Ukraine vient de ratifier les statuts de la Cour pénale internationale. Il est vrai que cette instance a été lancée en première ligne dans la guerre conduite par les Globalistes contre la Russie, même si celle-ci ne reconnaît pas sa compétence. Pour autant, une immunité a été octroyée à l’Ukraine, qui est ainsi autorisée à commettre autant de crimes qu’il est «nécessaire» à l’Axe, sans que ses combattants ne soient inquiétés. Ils «oeuvrent» pour le «bon» camp, ils peuvent donc commettre des crimes de guerre. Les Atlantistes ont l’habitude de cette hypocrisie sanguinaire.

Koursk : de la réalité de la guerre aux appels à la virtualisation de l’armée

Alors que des territoires sont occupés à Koursk depuis une semaine et que Poutine donne l’ordre ferme de repousser l’ennemi en dehors des frontières nationales, le nouveau ministre de l’économie militaire, Beloussov, déclare la virtualisation de l’armée, pardon sa numérisation, comme le premier pas vers la Victoire. Y a-t-il un pilote dans l’avion ? — et je ne parle pas des F 16, ni des programmes de pilotage automatique.

Billet d’humeur ou pourquoi le front ne doit pas passer par Koursk

Troisième jour d’agression militaire de la région de Koursk par l’armée atlantico-ukrainienne et les médias russes officiels tiennent un discours aussi hors-sol que les officiels, ce qui ne renforce pas la confiance — au minimum en ce qu’ils disent. Alors que l’Axe atlantiste prépare une République populaire de Koursk devant entrer dans l’Ukraine, la Russie a toujours du mal à saisir qu’elle est en guerre et à repousser réellement cette tentative d’installer un front sur son sol. Quelques leçons intermédiaires à tirer.

Koursk vs. Kharkov ? La nouvelle offensive atlantico ukrainienne contre la Russie

Hier 6 août au matin, l’armée atlantico-ukrainienne a lancé une véritable offensive contre la Russie dans la région de Koursk, suite à laquelle des prisonniers ont été faits, des villages sont passés sous contrôle atlantiste et des forces militaires atlantistes continuent à être rapprochées de la zone de front, afin de contrôler ces territoires et d’élargir la zone contrôlée. Bien loin des fameux «actes de terrorisme», dont la communication politique russe n’arrive pas à se dépêtrer, c’est un acte de guerre, une agression qui mérite une analyse sérieuse.

Ukraine : Duda reconnaît que la guerre se déroule entre l’OTAN et la Russie

Le Président polonais Duda vient de reconnaître publiquement, que la guerre qui se déroule actuellement n’est pas une guerre entre la Russie et l’Ukraine, mais bien entre l’OTAN et la Russie en Ukraine. C’est pourquoi, même si formellement l’Ukraine capitule, l’OTAN devra entrer sur le devant de la scène face à la Russie pour continuer sa guerre. 

Conflit en Ukraine : quelle est cette poussée fantasmagorique de «paix négociée» en Russie ?

Le défilé des personnalités politiques occidentales venant poser le pied sur le tapis rouge du Kremlin pour parler «de paix» doit faire pâlir d’envie les organisateurs du festival de Cannes. Le spectacle est pourtant à peu de chose près de la même qualité. Au-delà de la rhétorique politique et de la posture médiatique, les élites dirigeantes russes font manifestement preuve d’un goût sans fin, voire sans fond, pour ces défilés. Les négociations et les pourparlers seraient-elles l’essence même de cette caste politique, même en période de guerre ? L’image de la Russie n’en sort pourtant pas grandie et la véritable paix n’est pas plus proche.

Ukraine : montée de la résistance populaire face à l’enrôlement forcé dans l’armée

Comme l’affirment les médias alignés en continu : le peuple ukrainien est soudé derrière son Président pour sa grande guerre patriotique 2.0. Hourra ! Seulement, dès que l’on sort du discours établi, (im)posé et indiscutable, l’on apperçoit des vidéos dérangeantes de personnes enrôlées de force — littéralement. Et même des touristes. Ce qui porte un coup dur aux villes touristiques en Ukraine et provoque des manifestations contre la mobilisation. Puisque nos médias ne vous en parleront pas, voici un exemple récent à Vorokhta, dans la région d’Ivanovo-Frankovsk.

Mandats d’arrêt contre Choïgou et Guerassimov : la CPI signe et persiste dans l’impuissance

Comme il est coutume de dire : il n’y a que le premier pas qui coûte. Ce proverbe convient parfaitement à la Cour pénale internationale qui, insistant dans son incompétence, continue à une vitesse impressionnante à adopter des mandats d’arrêt déclaratoires contre des ressortissants russes, quand la Russie ne reconnaît pas sa compétence. Cette fois-ci, cela concerne l’ancien ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le chef de l’état-major, Valery Guerassimov.

Macron : marche arrière sur les troupes françaises en Ukraine avant les législatives

Alors que les législatives se dérouleront dans quelques jours, les intentions de vote des Français montrent un désaccord profond de la population avec le fanatisme guerrier de Macron. 83% des personnes interrogées sont opposées à l’envoi de troupes françaises en Ukraine, ils étaient 75% en février. Ainsi, malgré la propagande intrusive et massive, la population se refuse à prendre le risque d’une guerre contre la Russie. Le parti présidentiel se trouve alors en troisième position et dans une dernière tentative électoraliste, Macron allège son discours : vous ne m’avez pas bien compris, rassurez-vous, nous n’irons pas nous engager sur le sol ukrainien — demain. Après-demain, quand les élections seront passées, si l’ordre en est donné après le Sommet de Washington, nous en rediscuterons.

Billet sébastopolien : on ne négocie pas avec les criminels

Hier à 12h15, l’armée atlantico-ukrainienne a lancé 5 missiles américains ATACMS sur les plages de Sébastopol. Un dimanche d’été. Plus de 150 personnes touchées dont une trentaine d’enfants, heureusement seulement 4 morts. 4 missiles ont été interpelés par le système de défense aérienne russe, un a explosé en vol, il contenait des sous-munitions pour toucher un maximum de civils. Voici la réponse apportée au «plan de paix» de Poutine. Il va bien falloir à un moment donné accepter cette réalité.

OTAN / Russie : Stoltenberg appelle à mettre les armes nucléaires en alerte en Europe

Pour une raison assez surprenante, alors que le Secrétaire général de l’OTAN Stoltenberg annonce que, dans le cadre de la guerre contre la Russie, les pays de l’OTAN, dont la France fait partie, discutent de mettre les armes nucléaires en alerte, les médias français restent d’une discrétion très appliquée. Cela pourtant nous concerne, puisque la France est la seule puissance nucléaire en Europe. Et qu’en cas de confrontation directe avec la Russie, les pays européens seront à nouveau un champ de bataille, avant de ne devenir un champ de ruines.