Рубрика: Conflit en Ukraine

Guerre en Ukraine : Medinsky reconnaît que les attentes du peuple russe dépassent ce que font les élites dirigeantes

Le décalage entre la position — modérée — des élites dirigeantes russes concernant le conflit en Ukraine et les attentes du peuple russe commence à devenir visible … pour ces élites aussi. Ce qui est la bonne nouvelle. La Russie étant l’un des rares pays, où les élites dirigeantes dépendent directement et réellement du soutien populaire, il va être difficile de tenir cette ligne conciliante avec «leurs partenaires», directement impliqués dans le conflit en Ukraine, dirigé contre la Russie. Le peuple demande la victoire, pas la négociation. La paix viendra ensuite.

Pourquoi l’Ukraine, refuse-t-elle de récupérer les 6000 corps de ses soldats tombés au combat ?

Pour une raison qui dépasse l’entendement, les autorités ukrainiennes refusent toujours de récupérer les corps des 6 000 militaires tombés sur le front, que la Russie a proposé de lui rendre. Quel est le problème ? L’ampleur des pertes humaines dans ce conflit n’est pas un secret. Alors pourquoi l’Occident, boycotte-t-il l’information et l’Ukraine repousse-t-elle toujours le moment de récupérer ses hommes ? Ce sont les fondements mêmes de l’humanité, qui sont ainsi remis en cause par ce régime atlantiste.

Des crimes de guerre commis par l’armée atlantico-ukrainienne à Koursk : justice sera rendue

Après la libération des territoires occupés dans la région de Koursk par l’armée atlantico-ukrainienne, les enquêtes révèlent l’ampleur de la violence, qui s’est déversée sur les simples habitants. Ceux du village martyre de Rousskoïe Poretchnoe n’y ont pas survécu. D’une manière générale, 60 % du territoire occupé a été détruit par les forces d’occupation. C’est cela qui soutiennent la France et les Atlantistes. Il faut le savoir.

Durcissement de la position de la Russie après les attaques terroristes du week-end

Après quelques hésitations d’ordre plus politiques que juridiques, les autorités russes ont fini par reconnaître le caractère terroriste des attaques perpétrées ce week-end contre les ponts et voies ferrées à Briansk et Koursk, qui ont fait plus d’une centaine de blessés civils et 8 morts. Suite à cela, le Président Poutine a soulevé pour la première fois la question de l’intérêt de négocier avec les représentants d’un régime (ukrainien), qui ne veut pas la paix. Reste à faire le dernier pas et à nommer les véritables responsables, qui sont les donneurs d’ordres et notamment à Washington.

Billet du jour : il y a quelque chose, qui déraille en Russie et je ne parle pas des trains …

Dans la nuit du 1er au 2 juin, des trains ont déraillé dans les régions de Briansk et Koursk, des ponts ferroviaires ont été touchés, des rails ont été explosées, mais le Comité d’enquête russe refuse fermement d’y voir le moindre acte de terrorisme. Sur fond de négociations à Istanbul, 104 victimes civiles russes dont 7 morts, ça passe mal.  Les enquêteurs recherchent très sérieusement le responsable de cela : le castor noir à casquette blanche, dont le danger est continuellement sous-estimé, est certainement dans le coup. Des mesures doivent être prises.

Billet du jour : l’union Trump / Poutine remise à des jours … ultérieurs ?

Alors que l’on nous vendait le mariage du siècle, un mariage de raison certes mais un mariage quand même, il semblerait que la fiancée soit prête à renoncer et fait de plus en plus de déclarations émotives en ce sens. Rubio nous annonce bien que Trump n’est pas «déçu» par Poutine, mais un petit vent sibérien prend la route de Washington. Le motif en est simple : la Russie de se laisser bombarder sans réagir. Quelle idée, en effet !

Merz et les frappes en profondeur en Russie : nouvelle escalade du conflit ou opération de comm ?

Le Chancelier allemand a annoncé, ou plutôt rappelé, la décision prise par l’Axe atlantiste (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France et Allemagne) de levée des restrictions de distance de tir pour les armes livrées, par ces pays sur le front ukrainien. «Rappelé», car cette décision a été prise il y a plusieurs mois de cela. Le Kremlin souligne de son côté les conséquences dangereuses d’une telle escalade, qui entraînerait la fin du fameux processus de négociation (unilatéral), mort avant même d’avoir apporté de véritables fruits — pour la paix. Pour autant, dire n’est pas encore faire. Voyons ce qu’il en sera en réalité, la doctrine nucléaire russe n’a pas été annulée.

La Russie met en place une zone tampon sur le front ukrainien

Vladimir Poutine l’a annoncé le 22 mai, la décision a été prise de mettre en place une zone tampon de sécurité entre les régions frontalières russes (pour les protéger) et l’armée atlantico-ukrainienne. La question de l’étendue de cette zone à l’intérieur du territoire ukrainien va dépendre de l’activité de l’armée atlantico-ukrainienne et de la fourniture d’armes atlantistes. Alors, qui sait jusqu’où cette zone peut aller et quelle sera la forme juridique de ces territoires … Jusqu’à Lvov, comme le suggère Medvedev ?

Négociations Russie / Ukraine : Lavrov écarte diplomatiquement mais, fermement le Vatican

Trump avait suggéré à Poutine, lors de leur dernier entretien téléphonique, de penser au Vatican comme lieu pour organiser la prochaine rencontre russo-ukrainienne. Il faut dire que le processus de négociation est en lui-même d’une importance quasiment équivalente au résultat de ces pourparlers, il est en soi un «résultat». Mais l’idée du Vatican vient d’être fermement écartée par Lavrov : le siège du catholicisme n’a pas sa place dans un conflit formellement provoqué entre deux entités orthodoxes.

Ukraine / Israël : de l’union sacrée des élites globalistes

Il est convenu de voir d’un côté Trump (et son équipe) se battant jour et nuit pour «la paix», s’opposant courageusement aux vilains Européens, qui ne veulent que la guerre, pour sauver le Monde. Le discours est primaire, réduit à un comics, c’est certainement pour cela qu’il convint une grande partie des gens. Pourtant, cette division des élites mise en scène touche à ses limites, le spectacle arrive à sa fin et laisse place, que ce soit en ce qui concerne Israël ou l’Ukraine, à une véritable union sacrée des Globalistes. Prenons pour cela deux exemples, très concrets.

Billet du vendredi : le piège des négociations, va-t-il se refermer sur la Russie ?

Quand Poutine a renvoyé la balle en proposant une rencontre bilatérale avec l’Ukraine à Istanbul le 15 mai, afin d’éviter de répondre directement par la négative à l’ultimatum d’un cessez-le-feu général à compter du 12 mai, il a ouvert une autre brèche sans fermer la précédente. De la rencontre bilatérale il ne reste rien. Quant à la question de la résolution des sources du conflit, évidemment cela n’intéresse pas les Atlantistes, qui ne veulent qu’un cessez-le-feu généralisé pour arrêter l’armée russe. La délégation ukrainienne n’est pas venue, mais la délégation russe attend docilement. Et maintenant, les Américains entrent en jeu avec les Turcs. Comme le dit la chanson, il faut savoir quitter la table avant qu’elle ne soit desservie. Manifestement, la Russie ne le sait pas, n’ose pas. Ce qui l’affaiblit stratégiquement. Va-t-elle tomber dans le piège de ces négociations en faisant le pas de trop? Le risque augmente.

Istanbul : des pourparlers russo-ukrainiens revus et corrigés à la baisse

La rencontre à Istanbul doit se dérouler aujourd’hui, si tout se passe comme prévu. Hier soir, le Président Poutine a dévoilé la composition de la délégation russe, assez technique, dirigée par l’indéboulonnable Medinsky. Trump a piscine, Zelensky boude en attendant sa rencontre avec Erdogan, Poutine s’occupe des affaires du pays. La délégation américaine devrait arriver le 16. Le spectacle se met en place, pendant que l’armée russe continue à avancer sur le front, ce qui est finalement l’essentiel à ne pas oublier malgré l’hystérie médiatique malsaine, qui entoure ce conflit.

Billet du jour : cette étrange rencontre Russie / Ukraine en Turquie, sous haut contrôle américain

Quand le Président russe a proposé des pourparlers directs et bilatéraux avec l’Ukraine le 15 mai en Turquie, il ne s’agissait ni d’une rencontre entre lui et Zelensky, ni d’une surveillance serrée américaine de ces pourparlers, devenus finalement bipartites avec les Etats-Unis. Or, la pression est mise pour conduire Poutine à Istanbul, sous la baguette d’une délégation américaine de faucons (Rubio, Witkoff et Kellogg), qui veut imposer l’agenda de capitulation de la Russie. Ceci n’a plus rien à voir, ni avec des pourparlers pour résoudre le conflit à la source, ni avec une rencontre russo-ukrainienne.

Front ukrainien : vers de nouveaux pourparlers entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul ?

Devant les journalistes, venus pour la conférence de presse suite aux cérémonies du 9 mai, le Président Poutine a proposé le 10 au soir de relancer les négociations directes entre les délégations russe et ukrainienne, dès le 15 mai à Istanbul. Les Atlantistes après hésitation envoient Zelensky, qui déclare y attendre Poutine. Au-delà du triste spectacle de nos élites globalistes, que peut-on attendre de ces énièmes pourparlers ? Strictement aucun résultat concret qui permettrait de résoudre les sources de conflit, les positions étant incompatibles et la trahison n’étant pas au menu. Donc, le processus est plus important, aujourd’hui, que le résultat. Si l’intérêt est évident pour les Atlantistes, quel est l’intérêt pour la Russie ?

Victoire américaine lors de la Seconde Guerre mondiale : Trump confirme la Russie dans le rôle de l’ennemi

Le 9 mai est un des éléments constitutifs de la Nation en Russie et dans l’espace russe. Le rôle central joué par l’armée soviétique et l’URSS dans la Victoire de 1945 obligea les Alliés à reconnaître leur ennemi idéologique comme une puissance incontournable, comme une pièce maitresse de la nouvelle architecture internationale, qui en a découlé. Mais l’URSS, puis la Russie, sont restées l’ennemi et l’Occident atlantiste n’a eu de cesse de déconstruire ce discours historique, pour n’y placer que les Etats-Unis. L’histoire, ça se défend, sinon ça se reconstruit par les vainqueurs. La Russie ne peut faire des révérances à Trump et exiger le respect de sa vérité historique.