Рубрика: Géopolitique

Haut-Karabakh : Les Etats-Unis reprennent la main en Arménie

Le conflit dans le Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui prend ses racines il y bien longtemps de cela, était traditionnellement géré par la Russie, depuis l’époque impériale. Il s’agissait de sa zone d’influence et de compétence, puisque jusqu’à la fin de la période soviétique, et l’Arménie, et l’Azerbaïdjan en faisait partie. Or, l’on voit aujourd’hui cette zone lui échapper et être décisivement reprise par les Etats-Unis, qui ont obtenu de leur créature Pachinian un renoncement au Haut-Karabakh, cette région contestée d’Azerbaïdjan majoritairement peuplée d’Arméniens. Pour autant, nous nous éloignons ainsi de la paix et cette région risque alors d’être sérieusement et longuement déstabilisée.

La Géorgie et la Russie rétablissent leurs vols directs : les Etats-Unis et l’UE menacent de représailles «démocratiques»

Le jusqu’au-boutisme de la position guerrière de l’Occident globalisé contre la Russie continue à provoquer des effets inatendus, pour lui : tout extrême est contre-productif. Mais il n’est pas en position d’en tirer la leçon. Aujourd’hui 17 mai, les vols entre la Géorgie et la Russie doivent être rétablis, décision suivie par une levée des visas par la Russie pour les Géorgiens. Dans un monde global, où chacun est censé être maître de la Terre et pouvoir selon son bon vouloir se déplacer sans entraves étatiques, ceci devrait être considéré comme une belle avancée. Pourtant, les Etats-Unis menacent de sanctions et l’UE remet en question «l’avenir européen» de la Géorgie. La démocratie et le respect de la souveraineté des Etats sont bien un anachronisme dans le monde globalisé.

Billet du lundi : Prigogine, le nouveau Eltsine ?

La question posée ici ne concerne pas la valeur combattante des personnes entrées dans les rangs de l’armée privée Wagner, qui appartient à Evgueny Prigogine et qui travaille sous contrat avec le ministère russe de la Défense. Il s’agit du danger grandissant de l’utilisation sur le sol national d’une logique néolibérale, niant l’armée régulière en Russie et conduisant inévitablement au discrédit du commandement. Donc du pouvoir légitime en période de guerre. Ce qu’il est impossible de faire de l’extérieur, il est toujours possible de le réaliser de l’intérieur : l’union des élites patriotiques, sur laquelle repose le pouvoir russe aujourd’hui, est mise en danger par l’attitude de Prigogine et son conflit ouvert, et réel, contre le haut commandement militaire. Avec les élections présidentielles de 2024 et l’apparition, certainement par hasard, de ce site faisant de Prigogine un candidat potentiel, l’on comprend que certaines élites le mettent en avant et derrière un conflit d’approvisionnement, elles peuvent jouer le putsch politique, comme Eltsine a été conduit à le faire en son temps, entraînant la chute de l’URSS.

La Russie annule de Régiment Immortel : le patriotisme est sommé de rester on line ?

Très discrètement, sans annonce dans les grands médias, sans explications aux JT, dès avril le Régiment Immortel a été annulé. Voyant encore il y a quelques jours des gens aller commander le portrait de leurs aïeux sur pancartes, la discrétion risque demain de se transformer en mécontentement populaire. Sans même parler des manifestations à l’étranger, quand la Mère Patrie passe on-line, quelle déception ! Il était difficile de prendre une décision stratégiquement plus dangereuse, surtout en période de guerre. Mais le déni politique coûte en général très cher aux élites.

La présidence par la Russie du Conseil de sécurité : de la dérive finale du système issu de la Seconde Guerre mondiale

La présidence de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU s’achève, mais l’hystérie politico-médiatique qui l’a accompagnée souligne à quel point ces organes internationaux sont devenus des organes de gouvernance globale. Ils ne peuvent normalement fonctionner qu’en période de relations internationales pacifiées, c’est-à-dire d’acceptation d’une domination ou d’une répartition du pouvoir. Comme ce système est justement contesté, leur fonctionnement — et leur légitimité — sont objectivement remis en cause.

Ukraine, Russie, monde global : que veut finalement ce «bel-ami» la Chine ?

La Chine est entrée au centre de toutes les conversations, est l’objet de tous les fantasmes, faisant d’elle autant l’Ennemi N°1 des Etats-Unis et du monde global, que son plus grand soutien, tout en étant l'»ami» de la Russie et de l’intégrité territoriale de tous les pays, dont l’Ukraine. La seule certitude est qu’elle est le pays, qui prend un poids incontournable dans ce monde encore Ô combien global sur bien des aspects. Si l’on oublie les «amis», qui n’existent pas en géopolitique, avec l’activisme chinois dans le cas du conflit ukrainien, il serait urgent d’analyser un peu plus froidement cette poussée géopolitique d’un pays, qui n’a pas de conflit idéologique avec la globalisation. Bien au contraire …

Le néonazisme ordinaire en Pologne et ces «élites» sportives russes

La joueuse de tennis russe Vitalia Diatchenko s’est vu refuser l’embarquement sur un vol de la compagnie polonaise LOT, car elle est de nationalité russe. Cette «grande patriote» s’indigne, car elle avait des lettres de soutien de l’ITF … et surtout son papa né en Ukraine est titulaire d’un passeport diplomatique à l’ONU. Bref, son sang et son âme sont quand même assez purs pour prendre l’avion avec ceux de la race supérieure atlantiste. Entre les législations ouvertement ségrégationnistes et le collaborationnisme primaire de certaines de ces «élites» russes apatrides, l’histoire a toutes les chances de se répéter …

Déglobalisation : Le Parlement russe décide de protéger les citoyens russes des décisions internationales illégales

La Douma, chambre basse du Parlement russe, a adopté hier des amendements à la législation nationale, prévoyant une responsabilité pénale pour la collaboration et l’exécution de décisions, d’organes dont la Russie n’est pas membre et qui vont à l’encontre de la législation nationale. Si la Cour pénale internationale est visée, elle n’est pas la seule et de loin. En cette période de radicalisation idéologique des organismes internationaux, la Russie entend protéger sa souveraineté nationale, autant que ses ressortissants, pouvant être pris en otage de ces jeux para-judiciaires globaux. C’est aussi un signal fort lancé par les étatistes aux élites globalistes russes. Les temps changent …

Géopolitique de la Russie : la Commission européenne s’attaque au Tadjikistan

Les pays de l’Asie centrale occupent une position stratégique dans la politique d’encerclement menée par l’Axe atlantiste contre la Russie. Cela fait de nombreuses années que les organismes internationaux y travaillent, non sans réussite, et l’intérêt à leur égard est réactivé dans le cadre du conflit armé en Ukraine. Le Tadjikistan et sa «démocratisation» — What else ? — retiennent à nouveau l’attention et le budget de l’UE. Sur le principe selon lequel tous ceux qui ne sont pas avec moi sont contre moi, les organes globalistes veulent radicaliser la situation politico-sociale des pays, qu’ils considèrent trop «neutres» ou trop «pro-russes».

Rosatom ou comment les Etats-Unis utilisent les sanctions «démocratiques» pour protéger leurs intérêts économiques

Les Etats-Unis viennent d’adopter une nouvelle vague de sanctions. Rien de nouveau ni d’exceptionnel, à un détail près. Ils se sont finalement décidé à sanctionner le domaine de l’énergie atomique russe, tout en affirmant que le but est d’exercer une pression sur les clients de la Russie à travers le monde. Il est vrai que la Russie est l’un des leaders du domaine : donc cela porte atteinte aux intérêts américains. Ce qui vaut bien quelques sanctions — démocratiques. Pour tenter de reprendre ainsi du poids sur le marché. Décidément, l’Ukraine a bon dos !

Le procès des «journalistes russophones» s’ouvre en Lettonie : la répression s’intensifie en Europe

Ce 11 avril, Riga enterre le journalisme en Europe. Il était une époque, où le métier de journaliste était respecté, certains étaient même craints. Ce temps est révolu, depuis que les journalistes, dans leur grande majorité, sont devenus des instruments, voire des larbins, du pouvoir. Peu importe d’ailleurs de quel pouvoir, ce n’est pas une question de conviction. En Lettonie, la chasse aux journalistes russophones franchit la ligne d’arrivée, avec l’ouverture aujourd’hui du procès contre rien moins que 14 journalistes, qui risquent 4 ans de prison pour avoir préparé des articles en russe pour le holding médiatique russe Russia Segodnia. Et aucune réaction, ni des organisations professionnelles, ni de leurs collègues en Occident, ni des grands défenseurs de la liberté et valeurs — quand elles sont globalistes. Une honte. Qui n’est ni la première, ni la dernière dans nos sociétés au totalitarisme rampant. Tout notre soutien à ces hommes, qui ont eu le courage de faire leur travail !

Kazakhstan : le groupe Soros change de nom, pour que rien ne change

Le Fonds Soros n’a pas une mauvaise réputation, il a une réputation sulfureuse. Sous le slogan de l’exportation de la démocratie, l’on voit implanter les mécanismes de désétatisation, de soumission idéologique et si besoin de déstabilisation des systèmes politico-étatiques résistants. Toute institution nationale doit se fondre dans ce magma globaliste et révérer ses dieux. Pour faire oublier un passé de plus en plus reconnu et critiqué, le Fonds Soros opère un changement de marque dans la région stratégique d’Asie centrale, devient CAPS Unlock, pour que surtout rien ne change. Le Kazakhstan annonce la couleur.

Vers une Troisième Guerre mondiale : Les Etats-Unis se prépareraient-ils vraiment à une guerre contre la Russie et la Chine ?

Différentes publications semblent indiquer que les Etats-Unis se préparent à intensifier le conflit en même temps contre deux puissances nucléaires, la Russie et la Chine. Parallèlement, l’on voit l’entrée de la Chine sur la scène géopolitique, prendre des positions très claires aux côtés de la Russie. Si tel est le cas, la bataille d’Ukraine n’est qu’une préparation des armées à une confrontation d’une envergure, que l’on aurait aimé ne pas revoir. Sommes-nous en train d’assister aux prémisses d’une Troisième Guerre mondiale ?

Les satellites atlantistes de l’Est demandent un renforcement de la censure sur Internet : la démocrature, rien de tel !

Huit pays de l’Est, toujours aussi friands de démocratie, exigent des géants du net un renforcement drastique de la censure contre les informations venues de Russie. En effet, comment lessiver le cerveau du bon Européen à la sauce atlantiste, s’il entend parler les mercenaires occidentaux, des trafic d’armes, de l’utilisation d’armes à l’uranium, des crimes contre les civils et les militaires russes … La démocratie, c’est sympa, quand tout le monde dit la même chose. Alors META est sommé de mettre de l’ordre dans ce reste de pluralisme, déjà en mauvais état. Vive l’ordre global ! Vive la pensée unique ! Vive l’absence de pensée ! De toute manière, ça sert à quoi ? A rien, manifestement, dans l’ordre global. C’est même dangereux. Il faut donc lutter contre ce qu’il en reste. Le feu est ouvert !

Opposition : Blinken revendique l’ingérence américaine en Biélorussie

Devant la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, le Secrétaire d’Etat Antony Blinken a déclaré se préparer à nommer un envoyé spécial, chargé d’intensifier et coordonner le travail avec l’opposition biélorusse. Ingérence ? Qui a dit ingérence ? Mais, non, il s’agit ici de «démocratisation». Et cela est assumé ouvertement. Certes, il n’y a que Tikhanovskaya, pas franchement populaire à l’intérieur du pays, mais faute de grives … Au fait, quelqu’un a des nouvelles de Guaido ?