Рубрика: Géopolitique

La chute spectaculaire de la Syrie : les leçons à tirer pour la Russie en Ukraine

Alors que le pouvoir régulier syrien avait «presque» gagné la guerre contre les terroristes, soutenus par les forces étrangères, en grande partie grâce à l’intervention de la Russie en 2015, Assad s’est hier enfui avec sa famille en Russie, le pays tombe aux mains de ces groupuscules extrémistes. Et tout cela s’est passé en une semaine. Si la question de la trahison intérieure, notamment de l’armée, est un élément incontestable, il n’est que le résultat d’une suite d’erreurs stratégiques. Les conflits ne se gèlent pas, ils se gagnent ou ils se perdent. Même 12 années plus tard. Les forces extérieures viennent de le terminer, Assad a perdu, la Syrie aussi.

Déglobalisation : la Serbie se prépare à examiner un projet de loi contre les agents étrangers

Le vice-premier ministre Aleksandar Vulin a déposé un projet de loi contre les agents étrangers devant le Parlement de Serbie. Il est déjà sur la liste noire des Etats-Unis pour une position, qui n’est pas suffisamment anti-nationale aux yeux des globalistes. Avec cette décision, nous pouvons attendre une montée en puissance des pressions du «monde global» contre la Serbie : la liberté, c’est la soumission. Sinon, des manifestations de la société civile financée de l’extérieur viendra dans la rue défendre son beefsteack. Pardons, «les valeurs européennes». La déglobalisation est en marche dans l’espace post-soviétique.

OTAN / Russie : de la réaffirmation de la stratégie d’endiguement aux tirs préventifs

Il est bien connu, que le meilleur moyen de contenir et d’endiguer son ennemi … est de la détruire. C’est manifestement la conclusion faite par l’OTAN. D’un côté, l’Assemblée parlementaire de l’OTN assume officiellement le retour à la stratégie de la Guerre froide de l’endiguement. Mais une stratégie, qui semble adaptée à une confrontation déjà bien «chaude», où certains envisagent des tirs «préventifs» sur la Russie.

Russie : le Parlement coupe les cordons de la bourse aux agents étrangers

Vivre sur le dos de son pays, grâce au soutien étranger, en travaillant contre lui est tout un art. C’est justement l’art de vivre d’une catégorie bien particulière, celle des «agents étrangers». Les députés russes sont en train de discuter d’une loi bloquant les ressources en Russie de ces agents étrangers, tant qu’ils ont ce statut. Avant cela, ils furent interdits de publicité. Les revenus des ces soi-disant «idéalistes» a déjà sensiblement baissé. Quand il ne sera plus rentable de cracher sur son pays, on verra combien d’entre eux auront alors des «convictions». 

La nouvelle doctrine nucléaire russe : le dernier avertissement à l’Axe atlantiste

Au 1 000e jour de l’Opération militaire, alors que les Etats-Unis ont donné l’accord de tirs en profondeur en Russie et qu’un tir a eu lieu dans la région de Briansk, le Président Vladimir Poutine a signé l’oukase portant la Doctrine nucléaire modifiée, comme annoncée dès septembre. Comme des représentants russes l’ont déclaré : c’est le dernier avertissement. Le message passera-t-il cette fois ? Cela dépendra et de la capacité de la Russie à convaincre, et du degré de fanatisme atlantiste.

Tirs en profondeur en Russie : Macron soutient Biden

La pression politico-médiatique en faveur de l’utilisation des missiles à longue portée en profondeur en Russie continue à s’exercer sur les satellites atlantistes, principalement la France et la Grande-Bretagne, qui sont les deux grandes puissances nucléaires en Europe. Si la décision n’a manifestement pas encore été prise, elle divise encore plus l’Axe atlantiste que la question de l’envoi officiel des troupes atlantistes sur le sol ukrainien. Et Macron, comme à son habitude, soutient la solution du pire, c’est-à-dire la décision de Biden, telle que diffusée par le NYT, d’autoriser les tirs en profondeur en Russie.

Biden / Poutine : la nouvelle équation des ATACMS

Alors que les Etats-Unis ont donné leur accord pour utiliser les missiles ATACMS en Russie, en tout cas dans la partie du territoire russe qu’ils reconnaissent comme tel, Zelensky annonce fièrement qu’il signera la loi sur le mariage homosexuel … afin, je cite, d’améliorer l’image de l’Ukraine dans le contexte de l’intégration européenne. Bref, les élites globalistes extrémistes jouent leur vatout avant le départ de Biden de la Maison Blanche et tentent de provoquer une escalade irrémédiable du conflit contre la Russie.

Ingérence : des députés européens manifestent à Tbilissi contre les résultats électoraux

Une délégation de députés européens, venus notamment d’Allemagne, de Finlande et de Pologne, sont allés manifester en Géorgie contre les résultats des élections parlementaires, qui ne satisfont pas les élites atlantistes radicales. Bien que l’ingérence russe n’ait pas été prouvée et que le scrutin se soit déroulé sans violations majeures, la Présidente géorgienne soutenant toujours les intérêts extérieurs, continue à vouloir déstabiliser ce pays, qui n’est finalement pas le sien. L’ingérence extérieure est flagrante, mais sans véritable soutien populaire. les Géorgiens veulent une autre voie, que celle proposée actuellement par l’UE.

Trump / Poutine : une concurrence renforcée sur le plan idéologique

Les annonces de programme faites par Donald Trump et les premières nominations qu’il envisage publiquement obligent à reconsidérer la stratégie russe, qui se focalisait sur la défense des valeurs traditionnelles et pour attirer vers elle à l’international, et dans son combat contre la globalisation. Que ces annonces soient ou non pleinement réalisées, cette stratégie doit être reconsidérée, dans le cadre d’une concurrence désormais renforcée dans ce domaine.

USA / Russie : des pourparlers de paix sont-ils réellement possibles ?

Trump n’est pas encore formellement Président des Etats-Unis, que l’on sent déjà une tornade politique se diriger vers le Continent européen. Toutes les attentions sont évidemment reportées sur le conflit en Ukraine, qui est devenu la raison d’être des élites globalistes européennes. Et nous observons comment l’équipe Trump tend à faire oublier, qu’il s’agit d’une confrontation entre les Etats-Unis et la Russie en Ukraine et non pas d’un conflit entre la Russie et l’Ukraine, aidée par les pays de l’OTAN. Cette manipulation politique permet de mieux comprendre le discours sur les soi-disant négociations de «paix». In fine rien n’a changé, seuls les instruments du combat sont mieux adaptés à la situation et la Russie reste bien l’ennemi.

Retour sur la victoire de Trump aux élections américaines

La victoire de Donald Trump est sans conteste. Kamala Harris l’a reconnue. Macron s’est empressé de twitter pour le féliciter. Zelensky s’affaire. Les Européens s’angoissent. Une partie de la population attend qu’il vienne les libérer, pour qu’ils puissent continuer à s’occuper de rien d’autre que d’eux-mêmes. La Russie est perplexe. Une seule certitude : les globalistes radicaux ont perdu le soutien et des peuples, et des élites américaines, laissant orphelines leurs clones européens. La globalisation continue, mais revient vers plus de modération — ce qui par ailleurs ne la rend pas moins dangereuse.

Quand l’Ouzbekistan déclare son allégeance américaine

Un Ouzbek, ayant passé un contrat avec l’armée russe, vient d’être condamné par la justice de son pays à 5 ans de prison pour avoir combattu contre l’armée atlantico-ukrainienne. Surprenant ? Non, l’Ouzbekistan passe sous contrôle américain, sous couvert de coopération renforcée dans les domaines stratégiques. Tout a un prix. Mais cela est un geste symbolique d’allégeance américaine.

Ingérence atlantiste : la Géorgie pourra-t-elle résister?

Les élections parlementaires géorgiennes n’ont pas donné les résultats attendus ce qui, en toute logique, conduit les élites atlantistes à les remettre en cause, bien que les observateurs internationaux de l’OSCE n’y aient relevé aucune violation majeure. L’ingérence atlantiste se fait de plus en plus ouverte et des snipers ukrainiens sont en route pour Tbilissi. La Géorgie est à un tournant, pour l’instant elle résiste et protège sa souveraineté. Elle est en tout cas un exemple pour nos sociétés endormies, où nous avons confortablement voulu oublier que la liberté, ça se défend.

Billet d’humeur : La Russie et le monde très global des BRICS

Si les BRICS peuvent à terme présenter un intérêt tactique sur le plan financier ou économique, les pays membres et la structure elle-même ne pevent être considérés comme une alternative à la globalisation, encore moins comme un instrument de lutte contre le système global. Deux exemples à réfléchir : l’Inde et le marché des armes pour l’Occident, en guerre contre la Russie ; le freinage non caché de la mise en place d’un système de paiement alternatif et le lancement d’une monnaie BRICS (contre les monnaies nationales). Dans cette guerre, les BRICS ne sont pas un allié de la Russie, au plus un partenaire sur certaines questions, tant qu’elles ne remettent pas en cause l’ordre global.

Moldavie : le désaveu des élites globalistes au référendum européen

La grande fête européenne n’a pas eu lieu en Moldavie. Il s’agirait même plutôt d’un véritable tour de force. Le référendum pour l’entrée de la Moldavie dans l’UE, que les médias et les élites globalistes annonçaient gagné d’avance, est passé d’un cheveu, grâce au vote aussi inattendu que massif de Moldaves de l’étranger. Personne n’ose parler de manipulation … sinon bien sûr de la part de la Russie.