Рубрика: France

Billet français : quelqu’un aurait-il vu pointer un nouveau Gouvernement ?

Les élections législatives, qui se sont soldées le 7 juillet par une défaite du parti présidentiel, n’ont toujours pas permis la mise en place d’un nouveau Gouvernement. Sous prétexte d’absence de majorité à l’Assemblée nationale, le Président Macron nullifie les résultats électoraux et se réapproprie, contre la volonté populaire, la gouvernance. La constitution d’un gouvernement, décidé par lui technique, est elle-même repoussée à après les JO. Finalement, Macron a dissout la démocratie.

Législatives : des élections pour que rien ne change … en pire

Surfant sur le slogan du «barrage à l’extrême droite», l’extrême gauche s’installe en France. Désormais ouvertement et sous la bannière de Mélenchon, dont le score personnel n’a pourtant pas bougé. Macron fait une remontée, qui laisse perplexe quant aux méthodes utilisées. Et le grand gagnant annoncé, le presque Premier ministre Bardella reste avec le RN en troisième position, bien loin du futur Gouvernement. Bref, rien ne change, seul le désordre s’amplifie. Car sortir un Gouvernement viable de ce marais va être une épreuve de force.

Billet en résistance : ces appels à la désobéissance civile pour mieux servir le pouvoir globaliste en France

Sur fond de montée du RN, et surtout du mécontentement populaire face à la politique néolibérale française, les tenants durs du système globaliste en France ne se cachent plus d’appeler à la désobéissance civile, si jamais le parti de Marine Le Pen formait le Gouvernement, suite aux élections. Jouant l’hystérie sur le fantasme d’un retour du «fascisme», qui ne les dérange pas quand il est globaliste à l’époque covidienne, ce tout petit monde s’imagine résistant des jours de gloire, alors qu’il s’allonge pour mieux défendre les intérêts de ceux, qui détruisent la France.

Billet français : retour sur les législatives et l’espoir de tout un peuple

Au premier tour des législatives, la première certitude est que Macron a perdu. Ensuite, que le RN marque une progression, qui s’appuie sur le rejet par une grande partie des Français du système néolibéral incarné par les derniers Gouvernements. Enfin, que la vie politique française se polarise à nouveau autour d’un paradigme droite / gauche, même s’il est fondamentalement faussé. Ce qui est beaucoup moins sûr, est que les attentes des Français soient réellement entendues à l’issue de ce processus électoral. En tout cas, il ouvre une porte et il nous faut la passer.

Macron : marche arrière sur les troupes françaises en Ukraine avant les législatives

Alors que les législatives se dérouleront dans quelques jours, les intentions de vote des Français montrent un désaccord profond de la population avec le fanatisme guerrier de Macron. 83% des personnes interrogées sont opposées à l’envoi de troupes françaises en Ukraine, ils étaient 75% en février. Ainsi, malgré la propagande intrusive et massive, la population se refuse à prendre le risque d’une guerre contre la Russie. Le parti présidentiel se trouve alors en troisième position et dans une dernière tentative électoraliste, Macron allège son discours : vous ne m’avez pas bien compris, rassurez-vous, nous n’irons pas nous engager sur le sol ukrainien — demain. Après-demain, quand les élections seront passées, si l’ordre en est donné après le Sommet de Washington, nous en rediscuterons.

La fausse démission de Macron et la globalisation radicale en France

Après la dissolution de l’Assemblée nationale, les médias s’emballent sur une possible démission de Macron, et pourquoi pas son retour immédiat en héros du peuple revenu à ses moutons. Si ce scénario est politiquement peu probable et a déjà été démenti, il est de toute manière juridiquement inconstitutionnel de le voir immédiatement candidat à sa succession. Tout ceci ressemble beaucoup plus à une opération de comm, ayant pour but de faire sortir la vapeur dans la société et créant une fausse image de De Gaulle version Instagram. 

Billet français : faute de pouvoir dissoudre la France, Macron dissout l’Assemblée nationale

Hier, la grande cérémonie de légitimation du système de l’Union européenne s’est déroulée avec un accroc, surtout en France. Le parti présidentiel et ses acolytes se sont fait balayer par le RN, qui domine largement les résultats. Alors que cela n’aura pas d’impact particulier sur le cours de la politique de l’UE, Macron décide de dissoudre l’Assemblée nationale et de faire peau neuve avec une légitimité renouvelée, tentant ainsi de nullifier ce vote. Les élections législatives anticipées sont un coup politique, qu’il va falloir jouer : sinon pour provoquer une véritable alternative étatiste (ce système ne prévoit pas cette possibilité), mais en tout cas pour bloquer l’emballement de la machine atlantiste dans notre pays.

Macron va-t-en-guerre, en tout cas il nous y envoie

Macron vient de le répéter hier soir : la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre. Il annonce donc que la France n’aura pas de limites. Pas de limites, dans la défense de l’intérêt atlantiste.  Allons-nous réellement devoir lancer une guerre conventionnelle de haute intensité avec la Russie, à laquelle nous ne sommes pas prêts, pour défendre le pouvoir des élites globalistes ? Macron l’envisage, car cette guerre est, comme il l’affirme, existentielle. Pour ces élites. Ce n’est manifestement qu’une question de temps.

France : le Sénat vient d’adopter définitivement la proposition de loi légitimant l’ingérence européenne

Les lois régulant l’ingérence étrangère sont à la mode, bien que différentes les unes des autres. Alors que la France criait à l’ingérence russe lors de l’adoption de ce type de loi en Géorgie, elle vient elle aussi de faire passer définitivement au Sénat une forme de régulation des ingérences étrangères, qui offre une impunité absolue à l’ingérence européenne en France. Est-ce une forme d’ingérence américaine, défendant l’ordre global ou bien la reconnaissance qu’il ne peut y avoir d’ingérence européenne en France, puisqu’il s’agit d’une gouvernance européenne sur la France ? 

Macron rapproche dangereusement la France d’une confrontation militaire avec la Russie

Macron entraîne la France toujours plus près d’une confrontation militaire directe avec la Russie. Ainsi, non seulement il autorise l’utilisation des armes françaises contre des cibles en profondeur sur le territoire russe, mais il envoie des militaires français en Ukraine, formellement des «instructeurs». Face à l’avancée de l’armée russe sur le front, l’Axe atlantiste joue l’escalade. Au prix de nos hommes. Comme si la Russie allait indéfiniment se retenir de répondre directement.

Billet du jour : oups, mais il y aurait des néo-nazis en Ukraine ?!

Puisqu’on vous le dit et le répète depuis des années — ce doit donc être vrai : il n’y a pas de néo-nazis en Ukraine, c’est de propagande russe ! Les croix gammées, les insignes SS, ça n’a rien à voir et ça n’a aucune importance … De temps en temps, un élu français pose la question : mais ces croix gammées, elles sont bien nazies ! Le Gouvernement s’émeut pendant un instant, minimise le problème et reprend le cours de sa politique atlantiste. Qui s’inquiète des nazis ukrainiens ? Personne, ils sont tellement utiles aujourd’hui, et contre les Ukrainiens pas assez «pro-atlantistes», et contre les Russes. L’hypocrisie de nos sociétés est un véritable délice !

Billet du 8 mai : et si on se libérait pour ensuite célébrer la Victoire ?

Les cérémonies du 8 mai en Occident deviennent de plus en plus compliquées — et sectaires. Pour des raisons idéologiques, les pays de l’Axe atlantiste ont besoin d’effacer la Russie des vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, de neutraliser l’histoire de l’Allemagne et de s’agenouiller devant les Etats-Unis, auto-décrété seul vainqueur et libérateur. Cette réécriture de l’histoire ne peut se faire sans le retour dans nos sociétés, et bientôt dans nos foyers, de la peste brune. Sous un nouvel uniforme, elle n’en sera pas moins fatale. Et si on se libérait nous-mêmes cette fois, si on avait le courage de se battre jusqu’à la victoire ? La France le mérite.

Elections européennes : où sont les forces politiques européennes disparues ?

Les élections européennes retracent bien le clivage des véritables forces politiques existantes aujourd’hui, à savoir américaine et russe. Les uns accusent la Russie d’ingérence, les autres les Américains de financer les campagnes. Tout cela montre bien l’imposture institutionnelle de l’Union européenne et la défaite politique de l’Europe. Il s’agit bien d’une impasse conceptuelle, car il ne peut pas y avoir de forces politiques européennes au sein de l’UE, puisque l’UE n’est pas un sujet politique, mais un instrument de gouvernance. Il ne peut y avoir que des forces politiques nationales, quand le pays est souverain — ou des forces d’occupation.

Billet français : outrage à la liberté !

Les mesures législatives et les déclarations liberticides s’enchaînent à un rythme inquiétant dans notre beau pays, qui fut il n’y a pas si longtemps de cela l’image même de la liberté et de la douceur de vivre. Si cette tendance a été ouvertement marquée sous le Covid, elle prend toute son ampleur dans le cadre du conflit en Ukraine. Il faut dire que ces deux périodes ont en commun la radicalisation idéologique de l’élite politique française. Et tout processus de radicalisation s’accompagne du formatage du discours, devant le justifier. Le ministère de la Vérité se prépare, il est d’ailleurs annoncé.

France : des réquisitions … au service de la guerre atlantiste en Ukraine

Les déclarations s’enchaînent et se complètent à merveille. D’un côté, nous avons Borrell nous annonçant, que l’on ne soutient pas les Ukrainiens parce qu’on les aime, mais parce que l’on doit défendre les intérêts atlantistes de l’UE et des Etats-Unis sur le front ukrainien contre la Russie. D’un autre côté, le ministre, quand même français, de la Défense nous déclare qu’il envisage la réquisition dans le domaine industriel pour l’Ukraine. Bref, toute la machine étatique française est mise au service d’intérêts supérieurs et extérieurs à l’Etat. Que les industriels soient mis à contribution quand le pays est en danger et qu’il faut aider l’armée, c’est tout à fait normal. Mais ici, c’est la politique gouvernementale, qui met le pays en danger pour servir des intérêts extérieurs.