Bombardement otanien de Belgorod : quand la France devient un Etat, soutien du terrorisme
En quelques mois, la politique menée par ce Gouvernement français a réussi à faire ce que même Napoléon, en menant la guerre en Russie, n’a pas pu : provoquer un dégoût et un rejet de la France et des Français. Après l’attaque sanglante de Belgorod le 30 décembre, faisant plus d’une centaine de blessés et 24 morts, le ministère français des Affaires étrangères ose légitimer, ce qui constitue une violation ouverte du droit international humanitaire, et parle de «légitime défense«. La France, s’est-elle rabaissée au point de devenir un vulgaire Etat soutenant le terrorisme ? C’est une honte pour notre pays, une insulte à notre histoire ! Ce Gouvernement trahit ouvertement l’intérêt national.
Le 30 décembre, l’armée atlantico-ukrainienne a volontairement ciblé le centre de la ville de Belgorod, avec son sapin de Noël, sa patinoire pour les enfants, ses rues commerçantes, où les gens se promenaient en famille (voir notre article ici). 131 personnes ont été touchées, que des civils, dont 24 sont décédées. Comme le déclare le ministère russe des Affaires étrangères :
«Des conseillers britanniques et américains sont directement impliqués dans l’organisation de cet acte terroriste, incitant régulièrement les autorités de l’Ukraine actuelle à commettre des crimes sanglants. Les pays de l’Union européenne, qui continuent obstinément et irresponsablement d’armer la clique dirigeante ukrainienne, en portent également la responsabilité. (…) Tous les organisateurs et exécutants de ce crime et d’autres crimes de la junte de Kiev subiront un châtiment inévitable conformément à la loi.»
Les jours suivants, les attaques ont continué — contre les civils.
«Les systèmes de défense aérienne en service dans la matinée du 3 janvier ont détruit six missiles Tochka-U et six missiles Vilkha MLRS au-dessus de la région de Belgorod.»
L’on compte encore un mort et une dizaine de blessés. Que des civils. Une véritable politique de terreur est mise en place par l’Occident contre les Russes.
C’est à ce moment, que le ministère français des Affaires étrangères trouve opportun de justifier, soutenir et valider cette attaque de Belgorod par l’armée atlantico-ukrainienne, dans un communiqué de presse très explicite : la Russie est a priori l’agresseur (car l’histoire a commencé le 24 février 2022), l’Ukraine est éternellement l’agressé, elle a donc tous les droits, notamment celui de ne pas respecter le droit.
Le renversement de la situation est assumé, ce n’est pas de la bêtise, ce n’est pas de l’ignorance, c’est la ligne atlantiste officielle tenue par les autorités françaises : accusation de la Russie, qui est l’ennemi, soutien inconditionnel à l’Ukraine. Et il ne pourrait en être autrement, car c’est bien l’Occident atlantiste qui se bat en Ukraine contre la Russie. Il ne va pas se condamner lui-même (voir à ce sujet mon intervention hier soir pour le JT de RT France ici).
Malgré les conflits, malgré les révolutions, la France et les Français avaient toujours une bonne image en Russie. C’était avant. Avant nos génies de la diplomatie. Nos génies de la politique. Avant que la France ne se vende et ne se perde. Désormais, après une telle déclaration de la Diplomatie française, qui fait siennes les actions terroristes, qui applaudit les morts russes et le sang versé, le Français risque d’entrer avec la France dans la catégorie de l’ennemi. C’est en tout cas, la voie ouverte par Dmitri Medvedev, qui explose suite à ce communiqué de presse indigne:
«Nous n’avons jamais aimé les Français.
Une sorte de mangeurs de grenouilles, ils se sont battus avec nous. Et en principe, des… p-dés.
Et maintenant nous en sommes convaincus. Le ministère français des Affaires étrangères l’a écrit. La frappe sur Belgorod avec des armes à sous-munitions relève du « droit de légitime défense ».
Enfoirés. Salauds. Monstres.»
Au-delà de l’émotion guidant ces lignes et ce cri, les élites françaises ont franchi une ligne rouge, morale autant que politique. Qui ne se pardonne pas. Ces élites mettent ouvertement la France au rang des Etats soutenant le terrorisme. Voilà où nous a conduit la globalisation et l’abandon de souveraineté. Il va être difficile de restaurer l’image de notre pays, cela passe par une remise en cause radicale de la ligne politique anti-nationale — et une éviction des élites, qui la mènent. C’est à ce prix, que nous pourrons relever la tête. Uniquement à ce prix.
Par Karine Bechet-Golovko
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