Nouvelle escalade dans le conflit ukrainien : la Grande-Bretagne se prépare à envoyer des obus à l’uranium appauvri
Le conflit en Ukraine entre l’Axe atlantiste et la Russie continue à monter en intensité. Au-delà du financement militaire toujours plus important apporté par les pays atlantistes, un changement de qualité des armes fournies est annoncé par la Grande-Bretagne, avec la fourniture d’obus à l’uranium appauvri. Même si la Russie ne veut pas d’une Troisième Guerre mondiale et tente de garder une mesure dans son action, cela l’obligera elle-aussi à passer à un cran supérieur. Les pays européens, sont-ils conscients d’être mis en première ligne par leurs élites alignées ?
L’information est tombée très discrètement ce 20 mars, lors d’une réponse écrite de la ministre britannique de la Défense, la Baronne Goldie, à une question de Lord Hylton :
«Question : Demander au gouvernement de Sa Majesté si parmi des munitions actuellement fournies à l’Ukraine, certaines contiennent de l’uranium appauvri.»
La réponse à cette question fut claire et détaillée :
«Réponse : Parallèlement à l’octroi d’un escadron de chars de combat Challenger 2 à l’Ukraine, nous fournirons des munitions, notamment des obus perforants contenant de l’uranium appauvri. Ces obus sont très efficaces pour détruire les chars et les véhicules blindés modernes.»
L’aide militaire apportée par les pays de l’Axe à l’armée atlantico-ukrainienne ne cesse de se renforcer. Les Etats-Unis annoncent l’envoi plus tôt que prévu de chars Abrahams et de système de défense aérienne, l’UE se prépare, sans encore très bien savoir comment, à envoyer 1 million d’obus d’ici un an. Il est vrai que passer les pays à l’économie de guerre, notamment avec la relance de la production intensive d’armes, est aussi un moyen de lutter contre la crise économique, qui semble prête à engloutir l’Occident.
Rappelons que les munitions à l’uranium appauvri ont été utilisées par les Etats-Unis en ex-Yougoslavie et en Irak, ce qui a conduit à une contamination des sols et à une augmentation des cancers. Comme le déclare Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères :
«Dans l’ensemble, l’utilisation de munitions à l’uranium appauvri est une forme de génocide de la population contre laquelle elles sont utilisées et de la population qui les utilise», a-t-elle déclaré.
«C’est-à-dire que tous ceux qui vivent sur ce territoire, sont là, ils se trouvent dans les zones les plus proches, ils reçoivent une dose proportionnelle de rayonnement, et ce n’est pas un problème ponctuel. Ils vivront toujours avec cela, et tout d’abord, ceux qui l’ont utilisé»
Cette sorte d’ «auto-génocide» de l’Ukraine vient de l’originalité de la démarche : ce serait la première fois, que les autorités d’un pays se bombarderaient eux-mêmes à l’uranium … Politiquement, l’on voit bien à quel point les dirigeants mis en place en Ukraine ne considèrent pas ce pays comme le leur, comme leur terre et comme leur peuple.
Le ministre russe de la Défense a souligné qu’un nouveau cran venait d’être passé … et qu’il n’en restait plus beaucoup. Lavrov, pour sa part, estime que le monde anglo-saxon perd la tête et est prêt à tout, même à commettre des crimes de guerre d’une telle ampleur :
«Il ne fait aucun doute, que cela finira mal pour eux.»
Le Président russe, lui, rappelle que si réellement la Grande-Bretagne fournit des armes à l’uranium appauvri à l’armée atlantico-ukrainienne, la Russie devra elle aussi s’adapter à cette nouvelle dimension du conflit.
Les Occidentaux, qui ne cessent de prêter à la Russie la volonté de recourir à l’arme atomique, semblent en fait préparer son utilisation par l’armée atlantico-ukrainienne. Ont-ils conscience des conséquences? Le président de la Douma, Volodine, met les points sur les i :
«Une guerre jusqu’au dernier Ukrainien peut devenir une guerre jusqu’au dernier Européen.
La Grande-Bretagne a annoncé, que le régime nazi de Kiev serait approvisionné en munitions à l’uranium appauvri (soit dit en passant, Washington a utilisé des obus similaires en Yougoslavie et en Irak, ce qui a entraîné une contamination de la région, ainsi qu’une forte augmentation des cancers parmi la population).
Cette décision conduit à une tragédie à l’échelle mondiale, qui affectera en premier lieu les États européens.
Il faut comprendre, que la prochaine étape, après la fourniture de munitions à l’uranium appauvri, pourrait être l’utilisation d’une bombe sale par le régime de Kiev. Ou l’utilisation d’armes nucléaires tactiques.
Si cela se produit, il n’y aura pas de retour en arrière.
Washington et ses satellites (Londres, Bruxelles, Varsovie, etc.) font tout pour que la «guerre au dernier Ukrainien» devienne la « guerre au dernier Européen ».»
Je vous laisse réfléchir à ces paroles.
Karine Bechet-Golovko