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Billet du jour : il y a quelque chose, qui déraille en Russie et je ne parle pas des trains …

Dans la nuit du 1er au 2 juin, des trains ont déraillé dans les régions de Briansk et Koursk, des ponts ferroviaires ont été touchés, des rails ont été explosées, mais le Comité d’enquête russe refuse fermement d’y voir le moindre acte de terrorisme. Sur fond de négociations à Istanbul, 104 victimes civiles russes dont 7 morts, ça passe mal.  Les enquêteurs recherchent très sérieusement le responsable de cela : le castor noir à casquette blanche, dont le danger est continuellement sous-estimé, est certainement dans le coup. Des mesures doivent être prises.

Négociations Russie / Ukraine : Lavrov écarte diplomatiquement mais, fermement le Vatican

Trump avait suggéré à Poutine, lors de leur dernier entretien téléphonique, de penser au Vatican comme lieu pour organiser la prochaine rencontre russo-ukrainienne. Il faut dire que le processus de négociation est en lui-même d’une importance quasiment équivalente au résultat de ces pourparlers, il est en soi un «résultat». Mais l’idée du Vatican vient d’être fermement écartée par Lavrov : le siège du catholicisme n’a pas sa place dans un conflit formellement provoqué entre deux entités orthodoxes.

Front ukrainien : vers de nouveaux pourparlers entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul ?

Devant les journalistes, venus pour la conférence de presse suite aux cérémonies du 9 mai, le Président Poutine a proposé le 10 au soir de relancer les négociations directes entre les délégations russe et ukrainienne, dès le 15 mai à Istanbul. Les Atlantistes après hésitation envoient Zelensky, qui déclare y attendre Poutine. Au-delà du triste spectacle de nos élites globalistes, que peut-on attendre de ces énièmes pourparlers ? Strictement aucun résultat concret qui permettrait de résoudre les sources de conflit, les positions étant incompatibles et la trahison n’étant pas au menu. Donc, le processus est plus important, aujourd’hui, que le résultat. Si l’intérêt est évident pour les Atlantistes, quel est l’intérêt pour la Russie ?

Conflit en Ukraine : quand la Russie propose aux élites Atlantistes de capituler

La Russie hier a envoyé un double signal aux Globalistes. D’un côté, Poutine a annoncé un nouveau cessez-le-feu, de trois jours cette fois, autour des célébrations du 9 mai pour rappeler aux Ukrainiens qu’ils partagent une seule et même Victoire avec les Russes, quand, par la voix de Lavrov, la Russie avance ses conditions pour un règlement de la guerre en Ukraine. Si ce qu’elle demande induit effectivement la défaite des élites globalistes, pourquoi celles-ci devraient-elles accepter de capituler, alors qu’elles n’ont pas encore épuisé toutes les ressources militaires ? Si le but de la Russie est bon et qu’elle revient ainsi dans le combat politique, la méthode ne semble pas appropriée ou être pour le moins prématurée, tant que la dimension militaire n’est pas épuisée.

USA / Russie : Rubio annonce le bras de fer définitif pour cette semaine

Les négociations sont un moyen et non pas une fin en soi, il serait bon de s’en souvenir. Or, si le processus avance bien dans le sens des globalistes, la Russie ne semble pas prête à faire le «bond en avant», qui la sépare du gouffre de la capitulation. Trump s’énerve, il a besoin d’arrêter l’armée russe, pour que les globalistes puissent reprendre des forces, voire qu’ils puissent commencer à faire reculer la Russie. Une semaine et on arrête de jouer, a déclaré Rubio. Mais de quel jeu s’agit-il ? Toujours le même : l’ennemi doit tomber, si ce n’est par les armes, ce sera autrement. Et l’ennemi reste bien la Russie.

Billet d’humeur : la Russie ne mérite pas d’être ainsi négociée

La Russie va rencontrer directement une délégation ukrainienne en Turquie demain pour discuter d’un accord sur la mer Noire, alors que l’armée atlantico-ukrainienne viole quotidiennement le moratoire des tirs sur les sites énergétiques … qui lui-même pourrait être reconduit, apprend-on dans la foulée. A force de négliger la symbolique en politique, la Russie affaiblit sa position dans ce conflit. A moins que les élites n’envisagent pas une victoire sur «ce» monde, mais veulent toujours naïvement y négocier leur place ? La «naïveté» coûte très cher en période de guerre et les Atlantistes, notamment les Américains, sont eux bien en guerre contre la Russie.

Billet d’union globaliste : de Trump à Macron, quelle différence sur la guerre en Ukraine ?

Depuis l’élection de Trump, nous avons eu droit à la propagation sur toutes les ondes, dans toutes les langues d’un narratif imposant la division des élites globalistes, avec d’un côté le gentil Trump, «pacifiste», et de l’autre les méchants européens, Macron et Starmer en tête, qui eux veulent la guerre. Discours repris en choeur en Russie, tant par les médias, que les experts ou les politiques. Pourtant, Macron condamne la Russie … pour ne pas appliquer le «plan de paix» de Trump. Rien ne vous dérange ? On continue à chanter la même berceuse ?

Billet d’humeur : des négociations unilatérales de la Russie dans la guerre atlantiste en Ukraine

La délégation russe est arrivée ce matin à l’hôtel Ritz-Cartlon de Riyad, où doit se tenir le second tour de négociations russo-américaines, fermées à la presse. En face, les grands pacifistes Kellog et Waltz. Au menu des négociations, le plat principal est l’obtention d’un «cessez-le-feu» en mer Noire. Comme pour le moratoire des tirs sur les sites énergétiques, il s’agit de faire accepter unilatéralement ces obligations à la Russie, puisque l’armée atlantico-ukrainienne, elle, peut violer les accords, sans que la Russie ne dénonce l’accord. La question la plus douce, qui vient à l’esprit, est de savoir si les élites politiques russes sont masochistes.

Front ukrainien : la fantasmagorie d’un Yalta 2.0

Il a appelé ou il n’a pas appelé? Tout le week-end médiatique a tourné autour de l’annonce surprise de Trump, selon laquelle il aurait eu une conversation téléphonique avec Poutine. Le porte-parole du Kremlin botte en touche sur le mode du je ne suis pas au courant de ce dont je ne dois pas être au courant. Pendant ce temps-là, le fameux «clan de la paix — à n’importe quel prix» fantasme sans retenue au sujet d’un impossible Yalta 2.0. La Russie est à un tournant décisif de son histoire : soit elle baisse les bras et tente de négocier un cessez-le-feu à bas coût (en attendant de prendre un coup d’une puissance encore difficilement évaluable, puisque l’on ne respecte pas les faibles), soit elle a le courage d’un véritable combat contre le monde global, ce qui est encore loin d’être évident. 2025, ce n’est pas Yalta et 1945, mais plutôt la Première Guerre mondiale, ses tranchées et ses étranges faiblesses.

Les Etats-Unis, Rutte et la colonie européenne

Pour Rutte, le nouveau Secrétaire général de l’OTAN, l’Europe est et doit rester une colonie américaine, puisque de toute manière il ne peut y avoir de défense en Europe sans les Etats-Unis et que l’OTAN est une arme américaine. La boucle est bouclée, il n’y a plus rien à voir, ne reste plus qu’à augmenter les budgets nationaux de la défense. Ou comment les visages changent pour garantir la continuité de la même ligne politique. Rien à voir, on circule.

Conflit en Ukraine : quelle est cette poussée fantasmagorique de «paix négociée» en Russie ?

Le défilé des personnalités politiques occidentales venant poser le pied sur le tapis rouge du Kremlin pour parler «de paix» doit faire pâlir d’envie les organisateurs du festival de Cannes. Le spectacle est pourtant à peu de chose près de la même qualité. Au-delà de la rhétorique politique et de la posture médiatique, les élites dirigeantes russes font manifestement preuve d’un goût sans fin, voire sans fond, pour ces défilés. Les négociations et les pourparlers seraient-elles l’essence même de cette caste politique, même en période de guerre ? L’image de la Russie n’en sort pourtant pas grandie et la véritable paix n’est pas plus proche.