Автор: Karine Bechet-Golovko

Trump acte la continuité dans l’approvisionnement du front ukrainien

L’Administration Biden avait garanti avant son départ l’approvisionnement du front ukrainien jusqu’à la fin de l’été. Cela avait laissé un peu de temps à la nouvelle Administration pour tenter de faire chuter la Russie dans le piège des négociations, c’est-à-dire la faire capituler. Le piège ne s’est pas refermé sur elle, la question de la reprise des livraisons d’armes est donc d’actualité. Trump va les reprendre et utilisera pour le cela les compétences spéciales présidentielles, comme Biden le faisait avant lui. Rien ne change et il n’y avait aucune raison objective à cela.

La CEDH accuse la Russie de tous les crimes en Ukraine

Si ce n’est toi, c’est donc ton frère. C’est bien sur ce principe, que la CEDH vient d’adopter une parodie d’arrêt dans l’affaire interétatique entre Ukraine et Pays-bas c. Russie, accusant cette dernière de tous les crimes possibles et imaginables, réglant en fait ses comptes avec ce pays, qui a osé sortir du Conseil de l’Europe. Juger sans s’embarrasser de question de la défense et des règles du procès équitable, c’est la fantasmagorie malsaine de tout système en perdition. La CEDH a commis le pas de trop.

Billet d’humeur : mais jusqu’à quels tréfonds, va s’effondrer la communication russe ?

La maîtrise de la communication par le Kremlin est toujours un grand moment … Quand Trump annonce relancer les livraisons d’armes et que CNN publie un enregistrement audio de Trump menaçant de bombarder cette «ville de merde de Moscou», le porte-parole du Kremlin et les dirigeants russes remercient Trump pour son oeuvre pacifiste et annoncent la possibilité de sortir les Etats—Unis de la liste des pays non-amis. A chaque fois, on se demande s’il y a seuil, au-delà duquel le discours politico-médiatique russe ne va pas descendre. De quelle victoire peut-on parler dans ce contexte ? Il est vrai que justement, le terme est particulièrement absent du discours russe.

De Denécé à Marleix : la France touchée par une épidémie de suicides politiques

La France est confrontée à une étrange épidémie : les critiques du régime actuel ont la furieuse tendance à être retrouvés suicidés. Comment y remédier ? La solution attendue par le pouvoir est simple : la soumission. Alignez-vous, baissez la tête, ne réfléchissez pas et surtout ne posez pas de questions. Alors tout ira bien. Pour un temps. Les étranges «suicides» d’Eric Denécé et d’Olivier Marleix sont un signal lancé à ceux, qui osent rester debout, autant qu’une action pour faire taire des voix trop dérangeantes. Ils deviennent les héros, qui manquaient tant, pour donner du courage aux Français.

Billet du jour : à quoi bon enseigner les mathématiques à l’école, quand il y a l’éducation sexuelle ?

Une société éduquée est une société complexe, plus difficile à gouverner. Nos gouvernants ont pris cet axiome au pied de la lettre et n’ont de cesse de produire une école devant fournir une armée d’êtres manipulables, fragiles, sachant à peine lire et écrire et prêts à vivre dans un monde virtuel, faute de pouvoir assumer la réalité. La chute continue et le Conseil d’Etat vient de valider le conditionnement sexuel des enfants. En effet, à quoi bon apprendre l’histoire, connaître les mathématiques, quand on peut saisir l’importance de la masturbation ?

Appel à Poutine : Macron tente de remettre les globalistes européens sur le devant de la scène internationale

Hier, Macron a téléphoné à Poutine. La discussion a duré environ 2 heures et, sans surprise, a porté sur l’Ukraine et l’Iran. Alors que les médias russes mettent l’accent sur l’Iran, les médias français insistent sur l’Ukraine. Pourtant, la réaction sur les plateaux montre surtout la faiblesse de la position de Macron et de la France sur la scène internationale, trop agressive et en échec. Sa tentative de remettre les élites globalistes européennes dans le centre du jeu a peu de chances de réussite, n’ayant rien à offrir.

Billet d’humeur : les élites russes, veulent-elles réellement condamner le pays à la «prison numérique» ?

Aussi paradoxalement que cela puisse paraître, la Russie continue à s’engager de plus en plus profondément sur la voie du fanatisme numérique. Paradoxal, car la guerre conduite sur le front ukrainien est une guerre civilisationnelle — contre l’anti-civilisation globaliste, quand le numérique est un des instruments du processus de désétatisation et pivot du contrôle des hommes et des sociétés. Et la manière dont ces programmes réécrivent l’histoire russe est significative. Le moment de la prise de conscience arrivera-t-il ou ces élites n’en sont-elles pas capables ?

Billet russe : La Serbie de Vucic ou les dangers de l’hypocrisie au pouvoir

Le problème de la faiblesse des élites gouvernantes en Europe ne concerne pas que l’Europe de l’Ouest. La Serbie est également un très bon exemple de la faiblesse et de la fourberie de ces dirigeants, qui coopèrent totalement avec les Atlantistes, tout en voulant se préserver une réputation de grande indépendance. Ainsi, Alexandre Vucic, le Président serbe, fournit en armes lourdes le front ukrainien tout en feignant l’union civilisationnelle avec la Russie. Le Service russe du Renseignement extérieur a remis les points sur les i et Vucic a botté en touche, comme le pleutre qu’il est.

Poutine apporte le soutien plein et entier de la Russie à l’Iran

Alors que les Etats-Unis ont aggravé le conflit dans le Moyen-Orient en frappant des sites nucléaires de l’Iran, soutenant ainsi leur partenaire israélien, le ministre iranien des Affaires étrangères s’est rendu en Russie, où il a été reçu par le Président Poutine, qui lui a apporté tout son soutien. Le mythe des «négociations» devant conduire à la «paix», enfin à la Pax Americana, a pris fin au moment de la chute du masque de «Trump le Pacifique». D’ailleurs, l’Iran a démenti les affirmations de Trump au sujet d’un cessez-le-feu. Revenons dans une approche plus rationnelle et moins «magique».

Libération de Tikhanovski en Biélorussie : quand les élites post-soviétiques, sortiront-elles enfin de l’allégeance globaliste?

La libération de l’opposant biélorusse Sergueï Tikhanovski est particulièrement symbolique de la faiblesse de la capacité de résistance à l’ordre global des leaders dits «alternatifs», dont pourtant Loukachenko n’est pas le plus faible. Il a toutefois suffit d’une visite de quelques heures Kellogg pour que le Président biélorusse laisse partir l’une des figures les plus hargneuses soutenues par l’Occident. En période de guerre sur le front ukrainien, qui concerne également la Biélorussie, cette décision est des plus regrettables.

Billet du vendredi : la leçon iranienne

L’agression déclenchée par Israël au Moyen-Orient tend à déstabiliser toute la région. Et l’intensification du combat contre l’Iran va dans le même sens. Le programme nucléaire iranien n’y est pour rien, il est une excuse instrumentalisée par les globalistes pour reprendre le pouvoir dans la région. C’est une guerre de contrôle des territoires et des peuples. C’est une guerre de conquête, comme elles ont toujours existé. Le reste est de la mise en scène.

Avortement jusqu’à la naissance : la Grande-Bretagne reconnaît le droit à la mère de tuer son enfant à naître

La Grande-Bretagne semble être à la pointe de la société de la mort. Après avoir légalisé le droit de tuer les plus âgés et les malades dans une conception très large de l’euthanasie, les parlementaires viennent de voter le droit des mères de décider de tuer l’enfant qu’elles portent jusqu’à sa naissance. Il est difficile de trouver une époque plus barbare, dans le sens direct d’anti-civilisationnelle, que la nôtre. 

Guerre en Ukraine : Medinsky reconnaît que les attentes du peuple russe dépassent ce que font les élites dirigeantes

Le décalage entre la position — modérée — des élites dirigeantes russes concernant le conflit en Ukraine et les attentes du peuple russe commence à devenir visible … pour ces élites aussi. Ce qui est la bonne nouvelle. La Russie étant l’un des rares pays, où les élites dirigeantes dépendent directement et réellement du soutien populaire, il va être difficile de tenir cette ligne conciliante avec «leurs partenaires», directement impliqués dans le conflit en Ukraine, dirigé contre la Russie. Le peuple demande la victoire, pas la négociation. La paix viendra ensuite.

HEGEMON EP 16 : Après trois ans de guerre, il est temps de désigner l’ennemi! Le VRAI!

Un peu plus de trois ans après l’enclenchement de l’Opération Militaire Spéciale en Ukraine, Moscou n’arrive toujours pas à franchir le pas et à désigner ce qu’elle appelle les «partenaires occidentaux’ comme étant des belligérants à part entière, et par conséquent des ennemis! Pourtant, des provocations sur son propre territoire sont légions, allant de l’incursion à Koursk jusqu’à la récente attaque de drones contre des bombardiers stratégiques russes. Cela, sachant que sans l’aide occidentale (renseignement, logistique, encadrement,…), ce type d’opérations est quasiment impossible à réaliser par les ukrainiens eux-même. Nous analysons toutes ces questions ainsi que plusieurs autres avec Karine Bechet-Golovko dans ce nouvel épisode d’HEGEMON.

Pourquoi l’Ukraine, refuse-t-elle de récupérer les 6000 corps de ses soldats tombés au combat ?

Pour une raison qui dépasse l’entendement, les autorités ukrainiennes refusent toujours de récupérer les corps des 6 000 militaires tombés sur le front, que la Russie a proposé de lui rendre. Quel est le problème ? L’ampleur des pertes humaines dans ce conflit n’est pas un secret. Alors pourquoi l’Occident, boycotte-t-il l’information et l’Ukraine repousse-t-elle toujours le moment de récupérer ses hommes ? Ce sont les fondements mêmes de l’humanité, qui sont ainsi remis en cause par ce régime atlantiste.