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Billet du jour : l’arrivée en fanfare de Donald Trump à la présidence américaine

Dès son entrée en fonction, Donald Trump a adopté un certain nombre de décrets particulièrement symboliques. Au-delà de la grâce des personnes accusées d’avoir voulu s’en prendre au Capitole, il s’est frontalement attaqué aux cultes centraux constituant la dimension civilisationnelle de la globalisation, comme l’immigration, le genre ou le climat. Mais la globalisation peut-elle tenir sans cette base ? L’avenir le dira.

Un accord de 100 ans entre la Grande-bretagne et l’Ukraine : vers la «Compagnie de l’Ukraine globale»

Après avoir signé la première un Accord de coopération en matière de sécurité, autrement dit un accord militaire, en janvier 2024, suivie en cela notamment par la France et l’Allemagne, la Grande-Bretagne passe au stade supérieur et conclu un accord pour rien moins de 100 ans, avec une dimension idéologique et économique, qui ne sont pas moins fortes que la dimension militaire. L’Ukraine ne doit plus, comme depuis plus d’un millénaire, être russe, elle ne peut être ukrainienne, elle doit être un avant-poste du monde atlantiste, donc elle ne peut qu’être globale. C’est ce que cet accord prévoit. Quelles que soient les futures «négociations américaines» avec la Russie. Bref, la Russie ne peut garantir sa sécurité stratégique dans cette configuration du monde.

Billet du jour : Le chant des sirènes de la «paix à n’importe quel prix» résonne déjà en Russie chez certains «patriotes»

L’arrivée de Trump à la présidence américaine ces prochains jours et ses fumeuses promesses de «paix en 24h» provoquent l’impatience de toute une partie de l’élite russe, patriote évidemment, qui rêve de revenir au monde d’avant, de trouver une paix à n’importe quel prix, sans même poser la question de la faisabilité réelle de leur fantasmagorie. Margarita Simonian, la rédactrice en chef de RT, a donné une interview en ce sens au blogueur Manucharov : personne ne croit aux garanties, mais peu importe, on peut parfaitement s’arrêter sur le ligne de front. Vive la paix ! Vive l’hypocrisie ! Nous entrons dans une période glissante.

Trump : le retour aux Empires ou de simples fanfaronnades ?

Donald Trump ne cesse d’enchaîner les déclarations provocatrices dans le domaine de sa politique étrangère. Annexion, chantage à la guerre douanière, possible recours à la force militaire, les «alliés» des Etats-Unis sont remis à leur place, celles des pions dans le jeu américain. La présidence Trump, va-t-elle ouvrir une ère de retour à l’Empire ou bien ne sommes-nous confrontés qu’à des fanfaronnades visant simplement à détourner l’attention des véritables buts ?

Démission de Trudeau et crise politique majeure au Canada : le fanatisme globaliste en péril ?

La démission annoncée de Trudeau, l’une des figures phares du fanatisme globaliste avec Macron, dévoile toute l’ampleur de la crise de pouvoir de ces élites globalistes extrémistes, réduisant la politique au wokisme. Les mécanismes démocratiques, prévus pour organiser la gouvernance de la majorité, ne sont plus adaptés à la gouvernance de cette minorité dressée contre les peuples. Trudeau décide alors de partir, en attendant qu’une figure «acceptable» puisse être trouvée pour le remplacer, et suspend toute possibilité de renverser le Gouvernement en déclenchant la procédure de prorogation du Parlement. La globalisation ne peut être démocratique, qu’attendons-nous pour en sortir ?

Point de vue sur la politique de Trump

Donald Trump n’est pas encore formellement entré en fonction, qu’il a déjà fait de nombreuses déclarations remarquées, qu’il s’agisse du Groenland ou de l’augmentation du financement de l’OTAN. Au-delà de l’étiquette du héro anti-système, que certains veulent absolument lui accoler, Jean-François Geneste analyse rationnellement pour Russie Politics le cours politique, que l’on peut en attendre.

Trump / Poutine : une concurrence renforcée sur le plan idéologique

Les annonces de programme faites par Donald Trump et les premières nominations qu’il envisage publiquement obligent à reconsidérer la stratégie russe, qui se focalisait sur la défense des valeurs traditionnelles et pour attirer vers elle à l’international, et dans son combat contre la globalisation. Que ces annonces soient ou non pleinement réalisées, cette stratégie doit être reconsidérée, dans le cadre d’une concurrence désormais renforcée dans ce domaine.

USA / Russie : des pourparlers de paix sont-ils réellement possibles ?

Trump n’est pas encore formellement Président des Etats-Unis, que l’on sent déjà une tornade politique se diriger vers le Continent européen. Toutes les attentions sont évidemment reportées sur le conflit en Ukraine, qui est devenu la raison d’être des élites globalistes européennes. Et nous observons comment l’équipe Trump tend à faire oublier, qu’il s’agit d’une confrontation entre les Etats-Unis et la Russie en Ukraine et non pas d’un conflit entre la Russie et l’Ukraine, aidée par les pays de l’OTAN. Cette manipulation politique permet de mieux comprendre le discours sur les soi-disant négociations de «paix». In fine rien n’a changé, seuls les instruments du combat sont mieux adaptés à la situation et la Russie reste bien l’ennemi.

Retour sur la victoire de Trump aux élections américaines

La victoire de Donald Trump est sans conteste. Kamala Harris l’a reconnue. Macron s’est empressé de twitter pour le féliciter. Zelensky s’affaire. Les Européens s’angoissent. Une partie de la population attend qu’il vienne les libérer, pour qu’ils puissent continuer à s’occuper de rien d’autre que d’eux-mêmes. La Russie est perplexe. Une seule certitude : les globalistes radicaux ont perdu le soutien et des peuples, et des élites américaines, laissant orphelines leurs clones européens. La globalisation continue, mais revient vers plus de modération — ce qui par ailleurs ne la rend pas moins dangereuse.

Kamala Harris ou la patriotisme globaliste

Les élections présidentielles aux Etats-Unis inquiètent les élites globalistes. Leur puissance n’est pas en danger réel, mais il leur sera plus difficile de gouverner avec Trump à la présidence américaine, qu’avec Kamala Harris. Car ce que représente Trump, ce n’est pas une alternative politique, mais idéologique — il est libéral, mais souverainiste, donc contre les grandes lignes de la globalisation radicale, soutenue par Harris. La grande armada est de sortie et le NYT nous gratifie d’une véritable oeuvre de propagande, devant rappeler que le patriotisme n’est pas si dépassé que cela et qu’il est incarné … par … roulement de tambour … Kamala Harris. L’indépendance de la presse ? Ca, c’est vraiment dépassé.

Elections américaines : nouvel acte d’accusation contre Trump

Les globalistes américains sont prêts à tout, pour ne pas permettre le retour de Donald Trump à la présidence et risquer de perdre le contrôle des Etats-Unis à un moment, où le combat est aussi violent. Après les affaires judiciaires sans perspectives et l’attentat raté contre Trump, voici un nouvel acte d’accusation, devant au minimum faire pression sur les électeurs peu avant le débat contre Harris et à l’approche du vote. C’est une certaine conception de la démocratie : seuls les candidats adoubés doivent gagner. Ainsi, l’on peut changer les visages, sans changer de ligne idéologique. Et le bon peuple est content : il est allé voter.

La Cour suprême américaine interdit aux Etats de bloquer la participation de Trump aux élections

L’enjeu de ces élections américaines est très particulier : le corps du monde global va-t-il rester entièrement contrôlé par les puissances globalistes ou bien avec le retour de Trump à la présidence américaine un combat intérieur, va-t-il s’engager ? La Cour suprême américaine a finalement donné la possibilité à Trump de participer aux élections, juste avant les primaires du Super Mardi dans de nombreux Etats américains. Le monde est assis sur un volcan en réveil.