Au pays du totalitarisme tolérant, le culte LGBT domine les autres

Ce si petit monde fut tout en émoi ce week-end : pour la journée de propagande LGBT dans le foot, où chacun est tenu de passer aux couleurs LGBT, quelques joueurs, venus du Continent africain, ont osé refuser. Au nom de leurs croyances, ils ne peuvent révérer ce culte. Ce qui, dans ce monde à la tolérance très sélective, leur vaut l’accusation d’homophobie. La ministre des Sports appelle à des sanctions, le porte-parole du Gouvernement parle d’anachronisme et tous tentent de se rassurer : ouf, ils sont minoritaires. Oui, ils sont minoritaires, comme toute résistance, mais ils sont là. Et cela dérange ce globalisme totalitaire, où la seule tolérance est celle de l’alignement.

Le 17 mai doit se tenir la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie, qui au lieu de respecter le choix intime de chacun, oblige à porter sur la place publique des manifestations de propagande LGBT. Ainsi, pour ne rien perdre de cette grande fête globale, ces 13 et 14 mai les joueurs de foot étaient sommés de porter fièrement les couleurs des LGBT sous un slogan totalement stupide : 

«Homo ou hétéro, on porte tous le même maillot»

Je ne savais pas que l’homosexualité avait des signes extérieurs de distinction … Ces fanatiques, au nom de la lutte contre la ségrégation, se stigmatisent eux-mêmes. Ce grand moment de communion LGBT n’est pas au goût de tout le monde et quelques joueurs de Ligue 1 et de Ligue 2 ont refusé de porter de maillot et donc de jouer.

Il faut connaître le nom de ses héros, ils sont si peu :

«Ce dimanche, les joueurs du Toulouse football club (TFC) et du Football club de Nantes (FCN), Zakaria Aboukhlal et Mostafa Mohamed, ne participeront ainsi pas à la rencontre, par ailleurs repoussée pour des raisons de sécurité, entre leurs deux clubs à l’occasion de la 35e journée de Ligue 1 Uber Eats. Le Marocain Aboukhlal, titulaire régulier, ne joue pas car il refuse de porter le maillot floqué aux couleurs de la communauté LGBT +, selon La Dépêche du Midi, qui avait également annoncé que Logan Costa et Farès Chaïbi ne le voulaient pas non plus, alors qu’ils figurent bien sur la feuille de match. Du côté des Nantais, l’Égyptien Mohamed non plus ne souhaite pas porter ce maillot aux couleurs LGBT, a appris l’Agence France d’une source proche du club. Samedi, le défenseur sénégalais de Guingamp Donatien Gomis avait aussi préféré déclarer forfait pour le match de Ligue 2 BKT à Sochaux pour ne pas participer à la campagne contre l’homophobie, a appris l’Agence France presse (AFP) auprès du club. À Toulouse ce dimanche, le refus de Zakaria Aboukhlal et Mostafa Mohamed n’a pas tardé à faire réagir.»

Si la société française a été parfaitement prise en main depuis des dizaines d’années, au cours desquelles nous sommes passés de l’obligation de respecter les minorités au culte de ces minorités par une majorité pleine de contrition, nous voyons aujourd’hui apparaître une hiérarchie entre ces minorités, une hiérarchie des cultes. Et au sommet de la pyramide cultuelle, se trouvent les LGBT.

Or, l’on ne touche pas au culte. La présidente d’une association LGBT s’égosille : 

«L’homophobie n’est pas une opinion mais un délit. Elle ne peut pas être cautionnée ni par le club employeur ni par les autorités encadrant les sports en France.»

Ainsi, dans ces milieux fanatiques, ne pas révérer le culte LGBT est associé de l’homophobie … Et le porte-parole du Gouvernement, Olivier Veran, gardien du temple globaliste insiste :

« C’est nul. Je lisais tout à l’heure un article où quelqu’un, un sélectionneur je crois, disait que l’homophobie était une opinion : non, c’est un délit », a réagi M. Véran sur la chaîne France2. C’est anachronique : on vit dans une époque aujourd’hui […] où chacun est libre de s’aimer comme il le souhaite. »

Bientôt être hétérosexuel sera de l’homophobie. Comment peut-on être hétérosexuel?, dirait-on aujourd’hui.

«Un match auquel n’a pas participé non plus l’attaquant égyptien Mostafa Mohamed. S’il a affirmé «respecter toutes les différences», il a expliqué qu’il lui était impossible «de participer à cette campagne vu (ses) racines, (sa) culture, l’importance de (ses) convictions et croyances». 

Mais la tolérance de la ministre des Sports s’arrête aux marches de l’autel LGBT, elle ne peut imaginer tolérer un monde respectant la différence de chacun, la liberté de l’homme d’être lui-même. Ceci est une vision terrifiante dans le monde global, où l’individualité disparaît derrière l’impératif d’unanimité, comme dans tout système totalitaire qui se respecte :

«Je regrette vivement qu’on n’ait pas 100% des joueurs en France qui se retrouvent dans ce message de non discrimination», a déploré sur France 2 la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra

Et elle appelle logiquement, pour elle, à sanctionner. Bon, l’on ne peut fusiller dans ce monde postmoderne dénaturé, c’est déjà ça, mais ce n’est manifestement pas l’envie qui manque, face à un tel crime.

«Je pense qu’il est de la responsabilité des clubs, avec un dialogue avec leurs joueurs, de prendre des sanctions», a-t-elle estimé. Un appel entendu par les dirigeants nantais, qui ont décidé de sanctionner «financièrement, mais pas sportivement» Mostafa Mohamed

La profondeur des réflexes de collaboration m’a toujours stupéfaite en France. Heureusement, la force de la résistance est toujours aussi présente et l’histoire a montré qu’elle se fait par ces minorités agissantes, entraînant le peuple. Nous pourrons sortir et de ce totalitarisme, cette idéologie est morte-née. 

Par Karine Bechet-Golovko