Billet du jour : l’imposture Attal

Gabriel Attal est nommé Premier ministre. Est-ce que politiquement cela changera quelque chose ? Non, il continuera les mêmes réformes, c’est d’ailleurs pour cela qu’il a été nommé. En revanche, c’est un signal idéologique fort — la France s’enfonce dans le wokisme. Attal est l’image même de l’imposture globaliste, qui va être imposée aux Français, si cette fois-ci encore, comme avec Macron, ils ne s’arrêtent qu’à l’apparence et se laissent voler les élections. Blanc, homme, mais homosexuel et fondamentalement globaliste, c’est le maximum de ce qui est autorisé à la France. Si nous laissons faire, il tiendra le rôle du prochain président d’un pays fantôme.

L’image d’un futur présidentiable est en train de se construire. Avec Gabriel Attal, les globalistes ont leur candidat idéal et Macron a un Premier ministre sur mesure pour terminer son mandat.

La ligne politique globaliste ne sera pas remise en cause et pour faire passer les réformes impopulaires et anti-françaises il sera bien obligé, comme Elisabeth Borne, de recourir au 49-3. Il gouvernera contre la France, comme son prédécesseur, car telle est la ligne macronienne, dont il est un petit clone progressiste. Il pourrait même aller plus loin sur des questions éthiques, notamment en légalisant la GPA. 

L’intérêt de la nomination d’Attal est strictement idéologique — afficher le «progressisme» de cette France atlantiste et défaite, que les élites ont trahie et vendue. Comme le déclare avec joie et fanatisme Libération :

De quel progrès s’agit-il pour le pays ? Il a un programme économique ? Il a une solution pour les agriculteurs ? Non. Et cela n’a ici aucune importance. Dans ce monde de l’image et de l’imitation, les pays, vidés de leur souveraineté, n’ont pas besoin de véritables dirigeants, mais de belles images qui correspondent à «l’air du temps». Attal est le premier Premier ministre à être ouvertement gay — il va ainsi même plus loin que Macron. C’est bien la meilleure qualité pour être nommé à ce poste, désormais, le reste n’a aucune importance. De toute manière, on ne peut choisir que la forme, pas le fond. Et les médias de reprendre en choeur, comme on le voit sur BFM:

Son autre qualité est d’être le Premier ministre le plus jeune. Quelle chance ! Il peut donc encore faire illusion. Surtout après la tartufferie de l’abaya, qui n’a finalement été suivie de rien ou l’inquiétude pour les uniformes scolaires, quand les programmes sont établis pour ne pas éduquer les enfants, ce qui n’inquiète aucunement le Gouvernement. Cette nomination doit permettre de donner l’illusion d’un faux conservatisme et ainsi de rassurer l’électorat conservateur français, qui a tellement envie de se faire berner encore une fois. Pourquoi le décevoir, s’il en redemande ?

Et en ce sens, les médias français suivent, ici comme ailleurs, la voix de leur maître. Le NYT nous gratifie d’un article positif sur Attal — il est jeune, il est homo, c’est merveilleux.

Je cite :

«M. Attal, qui était auparavant ministre de l’Éducation et a occupé plusieurs postes gouvernementaux depuis l’élection de M. Macron en 2017, devient le plus jeune Premier ministre de France et le premier ouvertement gay.»

Le rôle d’Attal est double. Il doit permettre de donner un second souffle à la présidence Macron, pour continuer le travail de réformes globalistes, toujours plus radicales, qui déstructure notre pays. Avec son saupoudrage «abaya», il va même pouvoir rallier des idiots utiles, qui pourront voir en lui un «conservateur progressiste», nouvelle catégorie du théâtre politique, caractérisant un personnage reprenant certaines apparences (et uniquement les apparences) du conservatisme, mais les dévoyant à la racine pour les vider de leur sens. Mais dans un monde de l’apparence et de la comm invasive, les gens dépassent rarement le stade des apparences.

Le second intérêt de cette nomination est de préparer les présidentielles et de former un présidentiable, dont la carrure politique pour l’instant est limitée à celle d’un premier communiant dépucelé dans le salon d’apparat du parrain. Et la photo du futur président nous a déjà été fournie par Libé, puisqu’il faut bien préparer les esprits :

Je vous rappellerai à ce sujet, que Libé n’en est pas à son coup d’essai. Sans aucune retenue, quand il s’agit de faire passer les rejetons globalistes, ce journal a déjà largement influencé en faveur de Macron, avec cette Une à la veille des présidentielles, qui viole toutes les règles du journalisme :

Les gens ne peuvent pas être trompés systématiquement, ils se laissent tromper. Faites votre choix, puisque vous l’avez.

Par Karine Bechet-Golovko