Billet du vendredi : d’Adama à Nahel, qu’est ma France devenue ?

La mère de Nahel en deuil

Après cette troisième nuit d’émeutes en France, j’avoue avoir un sentiment très bizarre. Cela semble à la fois hors de contrôle et très bien organisé. L’on voit une foule, mais l’on n’y voit pas le soulèvement du peuple de France. L’on nous parle de «justice» … sur fond de pillages sauvages. L’on nous parle de deuil avec une mère triomphante et radieuse. Quel est le but de tout ce cirque ?

Le 27 juin, un jeune Algérien de 17 ans, au volant d’une voiture de luxe dorée, conduit à toute vitesse sur une voie d’autobus. Deux policiers à motos lui demandent de s’arrêter, il prend la fuite et refuse d’obtempérer. Coincé dans les embouteillages, les policiers se dirigent vers le véhicule :

«Les deux policiers ont alors mis pied à terre et «crié au conducteur de s’arrêter» en se positionnant «sur le côté gauche» de la voiture, «l’un au niveau de la portière du conducteur, l’autre près de l’aile avant gauche», selon le procureur. Lors de leurs auditions, ils ont déclaré «avoir tous deux sortis leur arme» et les avoir «pointées sur le conducteur pour le dissuader de redémarrer», a-t-il indiqué. «Au moment où le véhicule a redémarré, le policier situé près de l’aile du véhicule a tiré une fois sur le conducteur», le touchant mortellement.»

Une information judiciaire a été ouverte, le ministre de l’Intérieur a demandé au préfet de suspendre le policier. Et désormais, l’on nous présente un petit ange tué par un vilain flic, sans aucune raison. Nahel est bien connu des services de police. Il a déjà 15 mentions à son casier judiciaire. Il s’agit de plusieurs refus d’obtempérer, de conduite sans permis, de rébellion, de recel, de drogue, etc. Théoriquement, cela ne justifie pas qu’il soit abattu, mais son lourd passé à 17 ans à peine devrait en tout cas faire réfléchir au comportement des policiers, dont le but est bien de protéger l’ordre public. Mais les politiciens et sa hiérarchie ont lâché le policier, espérant le donner en pâture à la foule pour la calmer, alors que le goût du sang ne fait qu’aviver les violences. Macron, toujours prêt à renforcer les désordres, condamne même le policier avant l’enquête.

Dans le pays, les violences se diffusent comme traînée de poudre. Mais ces violences n’ont rien à voir avec une volonté de justice. Il s’agit de destruction de biens publics, de dégradation d’écoles, d’administration, de véhicules, de vols, de pillages, comme ici celui de Louis Vuitton à Paris :

L’on voit émerger deux profils : des masses «barbarisées», s’attaquant aux magasins pour prendre tout ce qu’elles peuvent dans le chaos généralisé, détruisant et brûlant tout sur leur passage comme une grande fête. Mais aussi des groupes particulièrement violents, très bien organisés et entraînés, masqués, qui ciblent certains lieux et entraînent des foules dans leur sillage. Bref, tout cela donne l’impression d’un chaos très bien organisé.

La figure sacralisée est ce petit voyou, aujourd’hui dignement représenté par sa mère en deuil.

Cette femme souffre, cela se voit, comme nous le martèle notre horde de bobos sans foi ni loi :

C’est alors que l’on voit réapparaître la fameuse famille Traoré, qui nous avait provoqué des émeutes sur le modèle des luttes ethniques américaines. Scénario, qui se reproduit aujourd’hui. Ce n’est pas le peuple français, debout contre l’injustice. Ce sont des groupes ethniques, qui détestent la France, instrumentalisés contre notre pays.

Rien que dans la nuit de jeudi à vendredi, 249 policiers et gendarmes ont été blessés. 667 personnes ont été interpellées en France. Les 40 000 policiers et gendarmes n’y pourront rien, tant qu’un véritable virage idéologique n’aura pas été pris en France. Et l’on ne peut pas compter sur nos élites dirigeantes pour le prendre — ils remplissent aujourd’hui exactement la mission pour laquelle ils ont été placés au pouvoir.

L’immigration, incontrôlée et sauvage, n’est pas une chance.

Les statistiques ethniques doivent être rétablies et publiées, pour savoir où nous en sommes vraiment.

Il faut cesser de surprotéger et «victimiser» les minorités ethniques, au détriment de la majorité des Français.

La multiplication des infractions pénales devrait entraîner la déchéance de nationalité et l’expulsion de la personne concernée. 

Pour cela, les gens doivent comprendre, que la nationalité entraîne également des obligations. Et le lien à la nation doit être restauré. Notamment, la restauration du service militaire obligatoire pour les hommes, remettrait les pendules à l’heure.

Il serait bon que cette crise provoque un réveil de la population française, avant qu’elle ne soit réduite à vivre dans une insécurité permanente, réduite à un environnement bestial. Avant que notre société ne s’effondre.

Par Karine Bechet-Golovko