Billet français : pourquoi une telle haine envers nos enfants ?

Que reste-t-il de l’école aujourd’hui en France ? Entre séances drag-queen et formatage des esprits à la normalisation de l’homosexualité, c’est toute une génération qui se trouve déstructurée et donc affaiblie. Quels adultes deviendront-ils ? Une masse docile et manipulable, sans véritable identité, sans racine et sans véritable éducation. En fait, tel est le but. C’est le rêve de n’importe quel pouvoir : une masse contrôlable par une petite élite, elle, réellement formée de manière traditionnelle, afin de pouvoir gouverner et se reproduire. Pourquoi tant de haine envers nos enfants ? L’extrémisme n’est pas là, où on veut nous le faire croire.

Sans revenir sur la dégradation des programmes scolaires et la question des connaissances, l’école est aussi un lieu où se forme la morale du futur adulte, où il va construire sa personnalité, où il intègre les normes sociales. Si l’école est un lieu de sociabilisation, où l’enfant doit apprendre à vivre avec les autres, avec leurs différences, l’école ne peut pas et ne doit pas être un lieu de propagande.

Or, le ministère de l’éducation nationale, suivant évidemment les consignes globalistes, fait entrer de force les propagandes transgenres et le culte des minorités sexuelles, sans même parler de la simple vulgarité. Que dire face à l’intervention de drag-queens dans les écoles maternelles ? Ne peut-on reconnaître aux enfants le droit d’être des enfants ? Quel est le rapport avec le fait d’accepter l’autre dans sa différence ? Ce monde post-moderne, ne conçoit-il les transsexuels que dans la vulgarité ? C’est en fait extrêmement dégradant pour eux.

En Russie, dès l’Union soviétique, les personnes, qui devaient changer de sexe en raison d’une véritable cause médicale, étaient prises en charge. Mais elles ne se déguisaient pas de la sorte, elles ne jouaient pas le côté asexué et tous les sexes en même temps. Elles voulaient justement vivre une vie normale. Or, ce que la France démontre ici, c’est la négation de l’humanité dans ses particularités, dans ses différences. Cette France progressiste ne met en avant que la déchéance et le grotesque.

Et toute critique est considérée comme de l’extrémisme. Ainsi en est-il de cet atelier pour les 3-8ans, à Toulouse, qui devait être animé par deux drag-queens dans la bibliothèque municipale. Suite à un fort mouvement de protestation, il a été annulé, en tout cas il fut proposé à des adultes. Le Conseil municipal est en rage … et les médias comme La Dépêche, manifestement, considèrent que toute critique de cette initiative est un dangereux extrémisme :

«Dans un souci d’apaisement», l’atelier lecture animé par des drag-queens pour des enfants de 3 à 8 ans n’accueillera qu’un public majeur le samedi 18 février. Cette annonce faite par la mairie de Toulouse mardi après la polémique déclenchée sur les réseaux sociaux par un groupuscule identitaire a suscité l’indignation des élus municipaux de l’opposition.»

La notion d’extrémisme est toujours très relative, elle correspond à la distance idéologique entre deux sujets. Or, ne pourrait-on pas dire que ces progressistes sont eux extrémistes, puisqu’ils remettent en cause et le développement de l’enfant, et la famille, et l’Homme dans sa riche complexité, et l’harmonie sociale en érigeant le combat des minorités en norme sociale, etc. Leur démarche est anti-civilisationnelle. Dans ce cas, de leur point vue, en toute logique, tout ce qui est relativement posé devient de l’extrême, car cette position est très éloignée de la leur.

Il est vraiment regrettable de voir ainsi le ministère de l’éducation nationale s’engouffrer dans cet abîme global, lançant des programmes devant faire accepter l’homosexualité aux enfants, les conduisant très tôt à considérer l’exception comme la norme et ainsi à se reconsidérer, voire se déconsidérer : comment être simplement hétéro aujourd’hui? Pour se racheter, vous pouvez encore être végan, si vous n’êtes pas «migrant». 

Ainsi, des ateliers obligatoires sont organisés dans les écoles. Le lycée Guillaume Appolinaire mène régulièrement des actions en ce sens, l’introduction de la propagande homosexuelle sous couvert «d’égalité filles-garçons» fait partie de la vie du lycée. Quel est le rapport entre l’égalité entre les hommes et les femmes et l’homosexualité, cela personne ne l’explique. Il s’agit d’un amalgame devant normaliser le discours. Ce programme a été lancé en 2020, en plein Global Covid et la période n’est pas innocente, la thérapie de choc permet de faire passer beaucoup d’idées très progressistes. Ainsi, ce lycée de Créteil, sous couvert d’égalité et donc d’absence de ségrégation homme-femme, lance un concours d’affiche contre la «LGBTPhobie», qui pousse l’absurdité jusqu’à s’appeler académique, 

Pourquoi tant de haine envers nos enfants ? Certains parents s’inquiètent de cette intrusion idéologique perverse dans l’école, de l’utilisation des cours de citoyenneté pour y faire pénétrer de la propagande LGBT. Sans moyen d’y échapper, car ces cours sont obligatoires.

Pourquoi tant de haine envers nos enfants !

Karine Bechet-Golovko