Billet suédois : quel niveau de bêtise scientifique faut-il, pour s’inquiéter de la neutralité écologique de l’Ukraine en 2050 ?
Nous vivons une époque formidable ! L’essentiel est d’en sortir … Difficile de penser autrement, en lisant les dernières nouvelles du monde libre, merveilleux et post-moderne, qui nous entoure. Ainsi, la très progressiste Suède est inquiète pour l’avenir de L’Ukraine, j’entends son avenir … écologique. L’Institut de Stockholm entend faire en sorte que l’Ukraine atteigne la neutralité climatique — d’ici 2050. Enfin, si l’Ukraine existe encore à cette date, ce qui est assez douteux, elle sera alors dissoute par l’écologie anti-industrielle. Vous ne trouvez pas que nous vivons une époque exceptionnelle ? Être témoin d’une telle débilisation de l’humanité est une expérience rare — et espérons qu’elle ne se prolongera pas trop longtemps.
Comme l’écrivait déjà Rabelais, «science sans conscience n’est que ruine de l’âme«. Que dire d’une science sans esprit ?
L’équipe de politique et de stratégie environnementale de l’Institut de Stockholm a des inquiétudes tout à fait en phase avec la situation géopolitique actuelle, à savoir la neutralité climatique de l’Ukraine d’ici 2050. Il est vrai que rien de plus urgent n’existe à ce jour et tous les Ukrainiens, le matin au réveil, se font tous la même réflexion : Ah, que nous serions heureux, si nous avions la neutralité climatique ! Selon son chef d’équipe, Bernardas Padegimas :
«Nous commencerons à travailler activement sur le projet, nous en discuterons à différents niveaux. L’objectif est d’aider l’Ukraine à atteindre la neutralité climatique grâce à une transition et une relance vertes.»
Traduisons le projet «écologique» suédois en langage humain. Si l’Ukraine survit à ce conflit, c’est-à-dire soit en cas de défaite de la Russie, soit en cas de négociation de partage (qui ne permettront qu’une suspension temporaire du conflit, avant qu’il ne revienne quelques années plus tard avec une violence redoublée de l’Occident, qui aura eu le temps de reprendre des forces), elle ne survivra pas à la dissolution globalo-climatique qui l’attend.
L’Axe a décidément une volonté marquée de faire disparaître l’Ukraine. Actuellement dans la guerre. Et comme l’a révélé Schröder, les Etats-Unis n’ont pas autorisé les Ukrainiens à négocier la paix en mars de l’année dernière. Alors que, dans les conditions avancées, le Donbass revenait en Ukraine, mais la Crimée était russe et la dualité linguistique devait être rétablie. Ce qui est finalement une bonne chose, et pour la Russie, et pour les populations qui voulaient revenir en Russie. Zelensky s’était, soi-disant, adressé à Schröder pour qu’il soit un intermédiaire avec la Russie. Désormais, la question de la mobilisation des femmes dans le domaine médical est à l’ordre du jour en Ukraine et leur inscription systématique se met en place, l’ampleur des pertes humaines étant catastrophique.
Si ce plan n’est pas suffisant, ce qu’il restera du territoire et des hommes seront «désactivés». Le pays sera obligatoirement désindustrialisé, car l’industrie est une force pour une société, et économique, et humaine. C’est une source primordiale d’énergie vitale. L’écologie permettra de détruire tout le maillage industriel, qui a été créé sous l’époque soviétique, mis à mal suite à la chute de l’URSS, qui est actuellement réactivé pour raison de guerre et qui va déranger ensuite, si l’Ukraine perd. C’est-à-dire si l’Ukraine termine son suicide collectif globaliste, au lieu de revenir vers sa source, de rentrer dans le cours de son histoire et de rejoindre la Russie.
Pour survivre, l’Ukraine n’a qu’une voie — le retour dans le Monde russe.
Par Karine Bechet-Golovko