Conflit en Ukraine : l’échec du régime atlantico-ukrainien à éradiquer le russe de la vie quotidienne

Alors que les médias en Occident ne cessent de présenter le conflit en Ukraine comme une agression de la Russie et une résistance du peuple ukrainien, la réalité prend une toute autre forme. Ainsi, le soutien populaire en Ukraine apporté à la Russie n’arrive pas à être anéanti, malgré une répression de toute forme de soutien, ne serait-ce que par la langue. Un exemple avec les chauffeurs de taxi de Kiev.

Vous n’en entendrez certainement pas parler dans nos médias alignés. Le service de taxi de Kiev a autorisé les passagers mécontents de leur trajet à se plaindre … des positions anti-ukrainiennes des chauffeurs. Donc, malgré la propagande intrusive et totalitaire, malgré la guerre, ces positions existent et suffisamment pour qu’il soit nécessaire au pouvoir collaborationniste ukrainien de réagir pour sanctionner ses citoyens.

En effet, ces cas font réfléchir. Par exemple, un chauffeur de taxi à Kiev a refusé de passer du russe à l’ukrainien avec ses passagères. Celles-ci ont fait un scandale et le chauffeur les a fait descendre de voiture. Suite à cela, comme dans tout système collaborationniste qui se respecte, sa responsabilité a été engagée et il a perdu sa licence.

Désormais, la réglementation a été modifiée et il est possible de se plaindre des chauffeurs de taxi — en raison de leurs positions politiques. Et la langue est un élément pour classifier les gens dans cette nouvelle Ukraine.

Un système, qui pour maintenir sa vision du monde, est obligé d’en arrivée là a peu de chances de survivre. Chaque personne sanctionnée fait 10 convertis. L’Ukraine atlantiste n’a pu déraciner le russe de la vie quotidienne, car il est la langue maternelle d’une grande partie de la population et devient un symbole politique, un symbole de résistance. La russophobie ne peut être une ligne politique fondant un régime politique : l’on ne construit pas sur la négation. Or, ce régime atlantiste n’a rien d’autre à proposer à l’Ukraine, que le reniement de son existence.  Et c’est son impasse.

Par Karine Bechet-Golovko