Crimes ordinaires : L’armée atlantico-ukrainienne endommage le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka … et accuse la Russie

Cette nuit, le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka a été attaqué. Bien qu’il n’y ait pas de risque nucléaire, une inondation importante est en cours dans la région. Sans même sourciller, BFM reprend l’accusation absurde de l’Ukraine, consistant à dire que la Russie continue à se bombarder elle-même. What else ? Il n’y a vraiment plus d’éthique professionnelle, la France est bien en guerre. En attendant, la fameuse offensive atlantico-ukrainienne se déroule à merveille, entre des cibles civiles à Belgorod ou Donetsk et des infrastructures civiles à Kakhovka.

Vers deux heures du matin, des tirs ont touché la centrale hydroélectrique de Kakhovka et ont endommagé les vannes du barrage. Suite à quoi, l’eau est monté et une inondation de la zone a commencé.

Voici une vidéo prise de hauteur :

Selon les autorités locales :

«Le niveau maximal de montée des eaux à Novaya Kakhovka a atteint 4 M. Environ 300 maisons à Dnepryany et Korsunka pourraient tomber dans la zone inondable (…). À la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, 11 travées sur 28 ont été détruites, 80 localités pourraient tomber dans la zone inondable. L’endommagement de la centrale hydroélectrique de Kakhovka entraînera des problèmes d’approvisionnement en eau en Crimée.»

Le risque reste présent, selon l’administration régionale, encore 72 heures. 

«Le chef de l’administration de Nova Kakhovka, Vladimir Leontiev, a déclaré que le niveau des eaux dans certaines zones pouvait atteindre 10 mètres, à Dnepropetrovsk — 8 mètres, à Korsun — 5,3 mètres. Les services d’urgence de la région prévoient que les niveaux d’eau resteront élevés pendant environ 72 heures.»

Voici quelques vidéos mises en ligne par les habitants :

Selon le maire, la situation est sous contrôle. Le niveau des eaux s’est stabilisé, les personnes dans les zones à risque vont être temporairement evacuées et il n’y a pas de risque de déstruction totale de la centrale, car les caractéristiques de la construction sous l’époque soviétique prévoyaient de résister à une attaque nucléaire. 

L’on appréciera le résultat du travail de Grossi et de l’AIEA, qui soutiennent toujours parfaitement l’Ukraine et ses mentors et n’ont manifestement ni la volonté réelle, ni la possibilité (si jamais la volonté leur en prenait) de restreindre l’activité de l’armée atlantico-ukrainienne dans la zone, indépendamment des belles déclarations faites à l’ONU.

Toutefois, la palme d’or de la soumission et de la lâcheté est remise sans aucun conteste à BFM, qui encore une fois retranscrit la version ukrainienne, sans même oser se poser de questions.

Dans le même article, il est bien noté que le barrage est tenu par la Russie et que Kiev accuse justement la Russie de l’avoir bombardé, donc de s’être bombardé. Une logique implacable, qui ne fait même plus réagir les journalistes de BFM, s’il en reste encore certains égarés parmi ces propagandistes de guerre.

Par Karine Bechet-Golovko