Dénazification de L’Ukraine : le NYT reconnaît la régularité des insignes nazis dans les rangs de l’armée ukrainienne

Ce matin, un article du NYT reconnaît ouvertement la présence régulière des insignes nazis dans l’armée ukrainienne. Pour autant, l’on n’y lit aucune condamnation sur le fond, simplement un regret que cette accointance soit assumée aussi ouvertement. Et le NYT comme l’Occident tentent de se cacher derrière Zelensky, juif étiqueté et patenté, dont la seule présence au pouvoir doit tout pardonner. Et justifier le renforcement du soutien apporté à cette Ukraine par les pays de l’OTAN. Le combat contre la Russie légitime tout, même le pacte avec ce monstre néonazi. Comme si la lèpre de l’amoralité pouvait s’arrêter à nos portes …

Il ne sera pas possible de dire : On ne savait pas. Tout le monde le sait. Les symboles néonazis sont régulièrement présents sur les uniformes des personnes, qui se battent dans les rangs de l’armée dite «ukrainienne». Et même les autorités occidentales tentent d’en effacer les images. Donc, elles sont bien elles aussi au courant. Comme le glisse cet article du NYT :

«Depuis que la Russie a commencé son invasion de l’Ukraine l’année dernière, le gouvernement ukrainien et les alliés de l’OTAN ont publié, puis discrètement supprimé, trois photographies apparemment anodines de leurs flux de médias sociaux : un soldat debout dans un groupe, un autre se reposant dans une tranchée et un secouriste posant devant un camion. Sur chaque photographie, des Ukrainiens en uniforme portaient des écussons comportant des symboles rendus notoires par l’Allemagne nazie et qui font depuis partie de l’iconographie des groupes haineux d’extrême droite.»

Mais il ne s’agit pas que de «trois» cas, c’est-à-dire de cas isolés de port d’insignes nazis :

«L’iconographie de ces groupes, y compris un écusson en forme de tête de mort porté par les gardiens des camps de concentration et un symbole connu sous le nom de Soleil noir, apparaît désormais avec une certaine régularité sur les uniformes des soldats combattant en première ligne, y compris les soldats qui disent que cette imagerie symbolise la souveraineté et la fierté ukrainiennes, pas le nazisme.» 

Après avoir reconnu la présence d’insignes nazis, l’on aurait pu s’attendre à une condamnation, la Shoah étant l’objet d’un véritable culte en Occident. Non, au contraire, une oeuvre de justification et de minimisation nous est délivrée par cet article de pure propagande, dont Goebbels n’aurait pas rougi. Pour cela, l’on nous ressort le Juif de service, en l’occurrence en service au poste de Président, devant couvrir de sa seule personne toutes les dérives néonazies de l’armée en place en Ukraine. Ensuite, l’on vide de son sens le rapport au nazisme en en faisant un simple signe de patriotisme ukrainien (comme ce fut le cas sous l’occupation nazie). Et tout cela appuyé avec une réécriture de l’histoire, comparant l’occupation allemande et … soviétique. Rappelons que l’Ukraine fait partie depuis plus d’un millénaire de la Russie, difficile de parler d’occupation … Je cite, car il fallait oser quand même :

«Les photographies et leurs suppressions mettent en évidence la relation compliquée de l’armée ukrainienne avec l’imagerie nazie, une relation forgée sous l’occupation soviétique et allemande pendant la Seconde Guerre mondiale

Il faut dire que la tâche n’est pas aisée : il est clairement avoué que l’Occident est au courant de l’utilisation de l’idéologie nazie dans l’armée en Ukraine et que, malgré cela, ce même Occident continue à former cette armée désormais de facto néonazie. Un seul regret pour le NYT : cela justifie la position de la Russie, quant à la dénazification de l’Ukraine. Le conseil n’est pas alors de condamner ces pratiques, mais d’être plus discret. Surtout si l’Ukraine doit entrer dans l’OTAN. 

Nos ancêtres résistants et combattants doivent se retourner dans leur tombe. Les autres, les collaborateurs et les traîtres, doivent sentir la revanche arriver. Personne ne pourra dire ensuite, quand ce monstre brun sera définitivement levé et qu’il apparaîtra à nos fenêtres, dans nos rues d’Europe de l’Ouest, que l’on ne savait pas. Le fanatisme, porté par l’amoralité, ne connaissent pas de frontières. La faiblesse et le renoncement leur ouvrent toutes les portes. Et ils sont là.

Par Karine Bechet-Golovko

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