L’armée atlantico-ukrainienne a encore attaqué le Pont de Crimée

Cette nuit, l’armée atlantico-ukrainienne a encore une fois attaqué le Pont de Crimée. C’est manifestement une «grande victoire militaire» que d’avoir tué les parents d’un enfant, qui lui-même est dans un état grave à l’hôpital. Le Pont n’a pas été détruit, mais endommagé. Il y a peu d’informations et réactions officielles ce matin encore.

Voici ce que nous savons ce matin :

«- à 04h21, Sergey Aksyonov a signalé que la circulation sur l’installation avait été interrompue en raison d’un incident dans la zone du 145e pilier du côté de Kouban ;

— le gouverneur de la Crimée a exhorté les gens à s’abstenir de voyager sur le pont de Crimée. Le ministère des Transports a exhorté à choisir une route terrestre à travers de nouvelles régions;

— vers 07h00, le Ministère des Transports a démenti les rumeurs d’endommagement des piliers du pont ;

— Le Commité d’enquête a signalé qu’un groupe d’enquêteurs parmi les plus expérimentés dans les affaires particulièrement importantes et des enquêteurs médico-légaux se sont rendus sur les lieux ;

— à 07h14, Vyacheslav Gladkov a rapporté qu’à la suite de l’incident, un couple  de la région de Belgorod, qui conduisait une voiture, est décédé. Leur fille a subi des blessures d’une gravité moyenne, elle est  maintenant dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital central de Temryuk ;»

Voici une vidéo du Pont de Crimée ce matin :

Il n’y a aucune information officielle à ce moment sur la manière dont l’attaque a été perpétrée. Selon le site Readovka, il y aurait eu tir de roquettes et drones marins vers 3h du matin. La circulation ferroviaire a été rétablie ce matin, mais en ce qui concerne la circulation automobile il faudra plus de temps.

PS : Le député ukrainien Gontcharenko a proposé de décorer les personnes responsables de l’attaque du Pont de Crimée.

PPS : Nous attendons les déclarations russes officielles, selon lesquelles les autorités se réserveront le droit de répondre quand et comme elles l’estiment adéquate. 

Par Karine Bechet-Golovko