Le FSB accuse Kiev et ses curateurs atlantistes d’enrôler la jeunesse russe
Hier, s’est tenue la réunion du Comité national antiterroriste, présidée par le directeur du FSB Alexandre Bortnikov. Au-delà de l’intensification de l’activité terroriste à l’intérieur de la Russie depuis le début de l’Opération militaire, le FSB a souligné la tentative de recrutement des jeunes par les services ukrainiens et atlantistes en vue de commettre des actes violents sur le territoire national. La jeunesse est toujours plus manipulable, surtout quand elle a été dopée depuis la naissance aux réseaux sociaux, qu’elle ne vit que la tête dans un smartphone et voit le monde à travers Tik Tok. Le culte globaliste numérique en Russie porte ses fruits … en tout cas pour ses ennemis.
Depuis février dernier, le FSB compte une activité terroriste accrue sur le territoire national, dont les racines sont à rechercher non seulement dans les groupes «traditionnellement» terroristes, mais aussi depuis l’Ukraine et l’Occident.
«Depuis février de l’année dernière, la Russie a empêché 118 crimes terroristes, commis par des jeunes et des adolescents, y compris des mineurs.
Les efforts des membres des organisations terroristes internationales pour déstabiliser la situation dans le Caucase du Nord ne faiblissent pas.
Les tentatives de préparation d’attaques armées contre des organisations éducatives par des étudiants influencés par les idées de Columbine et d’autres sous-cultures destructrices, telles que les Killer Cult Maniacs. Certaines d’entre elles sont coordonnées depuis le territoire ukrainien, présentent également une menace sérieuse.»
Il ne s’agit pas d’actes isolés, mais d’une politique coordonnée. Et Bortnikov de préciser :
«dans le cadre de l’opération militaire spéciale menée par la Russie, les services spéciaux ukrainiens et leurs curateurs occidentaux ont lancé une opération agressive d’endoctrinement idéologique et de recrutement de nos citoyens, en particulier de la jeune génération, pour les impliquer dans des activités terroristes de sabotage et extrémistes.»
L’implication des services étrangers a également été affirmée par Poutine :
«Les néonazis et leurs complices opèrent non seulement sur le territoire des nouveaux sujets de la Fédération, mais commettent également des crimes dans d’autres régions. Il y a tout lieu de croire, que la puissance des pays tiers — les services de renseignement occidentaux, est impliquée dans la préparation de tels sabotages et attentats terroristes.»
Et cela marche. En 2022, l’une des formes de ces attentats a été l’incendie des bureaux de recrutement. Ainsi, à la fin de l’année, 77 cas ont été recensés contre ces bureaux, mais aussi contre les locaux administratifs ou des partis politiques. Le Comité national antiterroriste réfléchit ainsi à développer des moyens prophylactiques contre l’enrôlement de la jeunesse dans les activités terroristes.
En Russie, les adolescents et les jeunes, qui mûrissent de plus en plus tard, sont à peu près déformés à la même sauce qu’en Occident, mise à part la propagande Woke et LGBT. Ce qui ne les empêche pas de faire partie de ce grand monde global, puisqu’ils transfèrent leur vie réelle vers le virtuel, s’enferment dans les réseaux sociaux, voient le monde à travers les grilles de Tik Tok et d’Instagram. Dès l’école, ils y sont poussés. Impossible de faire «ses classes» sans smartphones, puisque les mauvais enseignants exigent des élèves qu’ils photographient leurs Power Point en guise de cours, que tous les enseignants, non-contents d’utiliser un cahier de classe électronique obligatoire, ont également obligé les élèves à entrer dans des groupes WhatsApp pour les devoirs, etc. Le ministère de l’enseignement développe les «bibliothèques» virtuelles pour les élèves … tout en fermant celles, qui existent dans les écoles — les locaux manquant, ils peuvent être «mieux» utilisés. Soyons malheureusement certain que le culte globaliste numérique ne sera pas remis en cause en Russie. Il reste même une priorité de la politique nationale, comme la dernière conception numérique vient encore de l’affirmer.
L’on se retrouve ainsi avec une génération intellectuellement faible, affectivement instable et en phase d’acculturation, dont la personnalité n’a pas été profondément construite et qui présente des difficultés de sociabilité — car communiquer dans le monde réel est plus difficile, que dans le virtuel. Bref, l’individu idéal du Global village. La masse idéale pour être recrutée et manipulée en vue de la commission d’actes terroristes.
Le terrorisme passe par les esprits. Si la Russie ne reprend pas le contrôle des esprits en les ramenant vers la vie réelle, si les pouvoirs publics ne sortent pas de ce fanatisme numérique, s’ils ne remettent pas les technologies à leur place d’instrument et non de but, ils ne pourront pas sortir la jeunesse des griffes de ces enrôleurs professionnels.
Karine Bechet-Golovko