Помечено: conseil de l'europe
Le Monde global a besoin de condamner Vladimir Poutine et les responsables russes. Leur crime de lèse-majesté est pour eux établi : on ne peut défier le Monde global sans être puni. Si les condamnations médiatiques pleuvent grâce à des «médias» de poche, si les condamnations politiques s’enchaînent grâce à des élites occidentales totalement globalisées, les Atlantistes n’arrivent pas à franchir la barrière juridique. Car il n’existe pas de fondement juridique pour «juger» les autorités russes dans un tribunal international, sans l’accord de la Russie. Les élites globalistes viennent de déclarer attendre la chute de Poutine. Il reste qu’un pas à faire pour penser, qu’ils vont sérieusement y travailler …
La ligne politique des instances globalistes face à l’institution électorale est finalement assez simple : si le résultat obtenu n’est pas satisfaisant, il faut revoter ; si l’on risque de ne pas obtenir le résultat attendu, il ne faut pas voter. C’est exactement ce que le Conseil de l’Europe, organe de la «post-démocratie» globale, vient de dire à la Géorgie, en lui imposant de revoter au niveau national et de ne pas organiser d’élections locales. La Géorgie a décidé, en réponse, de sortir de l’APCE.
Ce 9 janvier 2023, Poutine a déposé un projet de loi de dénonciation de la Convention pénale sur la corruption, en vigueur au sein du Conseil de l’Europe. N’ayons aucun doute, rapidement des voix vont s’élever pour affirmer que la Russie cesse de lutter contre la corruption. Comme s’il ne pouvait y avoir de salut en dehors des instances européennes, pourtant bien corrompues, comme l’expérience le montre chaque jour un peu plus. Et personne ne rappellera que c’est le Conseil de l’Europe lui-même, qui a exclue la Russie de GRECO en mettant en place un mécanisme discriminatoire, afin de ne pas perdre à l’égard de la Russie le levier de contrôle global de la «lutte contre la corruption». Alors revenons un peu sur les faits juridiques et l’instrumentalisation globaliste de la «lutte contre la corruption».
Le Conseil de l’Europe vient d’être lancé pour que les pays membres présentent leurs derniers hommages au monde global et que, in fine, ils déclarent la guerre à la Russie, puisqu’ils sont sommés de créer un Tribunal pénal international devant enquêter sur les «crimes» soi-disant commis par la Russie en Ukraine (et uniquement eux), afin de donner une apparence civilisée à la condamnation politique des grands responsables politiques et militaires russes.