Рубрика: Conflit en Ukraine

La nouvelle doctrine nucléaire russe : le dernier avertissement à l’Axe atlantiste

Au 1 000e jour de l’Opération militaire, alors que les Etats-Unis ont donné l’accord de tirs en profondeur en Russie et qu’un tir a eu lieu dans la région de Briansk, le Président Vladimir Poutine a signé l’oukase portant la Doctrine nucléaire modifiée, comme annoncée dès septembre. Comme des représentants russes l’ont déclaré : c’est le dernier avertissement. Le message passera-t-il cette fois ? Cela dépendra et de la capacité de la Russie à convaincre, et du degré de fanatisme atlantiste.

Tirs en profondeur en Russie : Macron soutient Biden

La pression politico-médiatique en faveur de l’utilisation des missiles à longue portée en profondeur en Russie continue à s’exercer sur les satellites atlantistes, principalement la France et la Grande-Bretagne, qui sont les deux grandes puissances nucléaires en Europe. Si la décision n’a manifestement pas encore été prise, elle divise encore plus l’Axe atlantiste que la question de l’envoi officiel des troupes atlantistes sur le sol ukrainien. Et Macron, comme à son habitude, soutient la solution du pire, c’est-à-dire la décision de Biden, telle que diffusée par le NYT, d’autoriser les tirs en profondeur en Russie.

Biden / Poutine : la nouvelle équation des ATACMS

Alors que les Etats-Unis ont donné leur accord pour utiliser les missiles ATACMS en Russie, en tout cas dans la partie du territoire russe qu’ils reconnaissent comme tel, Zelensky annonce fièrement qu’il signera la loi sur le mariage homosexuel … afin, je cite, d’améliorer l’image de l’Ukraine dans le contexte de l’intégration européenne. Bref, les élites globalistes extrémistes jouent leur vatout avant le départ de Biden de la Maison Blanche et tentent de provoquer une escalade irrémédiable du conflit contre la Russie.

USA / Russie : des pourparlers de paix sont-ils réellement possibles ?

Trump n’est pas encore formellement Président des Etats-Unis, que l’on sent déjà une tornade politique se diriger vers le Continent européen. Toutes les attentions sont évidemment reportées sur le conflit en Ukraine, qui est devenu la raison d’être des élites globalistes européennes. Et nous observons comment l’équipe Trump tend à faire oublier, qu’il s’agit d’une confrontation entre les Etats-Unis et la Russie en Ukraine et non pas d’un conflit entre la Russie et l’Ukraine, aidée par les pays de l’OTAN. Cette manipulation politique permet de mieux comprendre le discours sur les soi-disant négociations de «paix». In fine rien n’a changé, seuls les instruments du combat sont mieux adaptés à la situation et la Russie reste bien l’ennemi.

Retour sur la victoire de Trump aux élections américaines

La victoire de Donald Trump est sans conteste. Kamala Harris l’a reconnue. Macron s’est empressé de twitter pour le féliciter. Zelensky s’affaire. Les Européens s’angoissent. Une partie de la population attend qu’il vienne les libérer, pour qu’ils puissent continuer à s’occuper de rien d’autre que d’eux-mêmes. La Russie est perplexe. Une seule certitude : les globalistes radicaux ont perdu le soutien et des peuples, et des élites américaines, laissant orphelines leurs clones européens. La globalisation continue, mais revient vers plus de modération — ce qui par ailleurs ne la rend pas moins dangereuse.

Billet qatari : la Russie veut-elle la victoire ou la fin du conflit ?

Il ne se passe pas une semaine sans que le thème des pourparlers entre l’Ukraine et la Russie ne soit remis sur le devant de la scène médiatique et politique. Et cette semaine ne fait pas exception : selon le Financial Times, la Russie aurait repris au Qatar les négociations avec l’Ukraine sur la cessation réciproque des tirs sur les sites énergétiques, celles-là même qui avaient conduit à l’attaque atlantico-ukrainienne de la région de Koursk. Pour tirer les leçons de l’histoire, encore faut-il le vouloir.

Les BRICS, ce nouveau Veau d’Or ?

Le sommet des BRICS vient de se terminer hier à Kazan en Russie. S’il confirme l’intérêt de nombreux pays pour une autre vision du monde, la question centrale reste de savoir si les BRICS ont la capacité et la volonté de construire ce nouveau monde ou si cette organisation n’est pas finalement une énième structure globaliste régionale. Le refus de la Banque des BRICS d’investir en Russie et le «plan de paix» soutenu obligent à la prudence.

Les nouveaux territoires russes : le Monde russe se reconstitue

Avec l’entrée des nouveaux territoires dans la Fédération de Russie, l’on observe le retour des personnes vers ces territoires. Ils partent d’Ukraine et rentrent en Russie. Cela est acté par l’Ombudsman ukrainien lui-même. C’est exactement cela le processus de reconstitution du Monde russe et il est en cours. C’est à ce moment, où la globalisation commence à perdre le combat.

Accusation de la Russie d’attaquer l’Europe : la France et la Grande-Bretagne nous entraînent-elles vers une guerre directe ?

Le Renseignement britannique accuse la Russie d’attaquer l’Europe. Et si le Renseignement britannique le dit, ce doit être vrai. Il n’y a évidemment aucune raison de mettre en cause l’honnêteté et l’indépendance de cette officine. Comme l’expérience l’a montré … Et puisque les anglo-saxons le disent, les médias français, disciplinés et tout aussi indépendants, le répètent en boucle. Juste une question à se poser : mais que nous préparent-ils encore cette fois ? La guerre ?

OTAN : Mark Rutte confirme la priorité de la guerre contre la Russie sur le front ukrainien

La tournée mondaine du nouveau Secrétaire de l’OTAN, Mark Rutte, s’est voulue rassurante : la ligne Stoltenberg reste inchangée, car elle est systémique et ne dépend justement pas des visages au poste de Secrétaire général. Donc le soutien à l’Ukraine est maintenu, quoi qu’il se passe, notamment aux Etats-Unis, puisqu’une partie des mécanismes de commandement (ou d’exécution ?) est transférée vers la bonne vieille Europe. La guerre contre la Russie reste la priorité de l’Axe atlantiste.

L’UE se dirige vers l’utilisation des actifs russes pour se rembourser du conflit en Ukraine

Les députés européens développent une approche très «créative», confinant au nihilisme juridique, en ce qui concerne les actifs russes. Ainsi, ils octroient un «prêt» à l’Ukraine, qui sera remboursé par le produit des actifs russes, évidemment sans l’accord de la Russie, qui n’a pas été privée de la propriété de ces actifs. C’est un peu comme si une banque vous octroyait un prêt, qui serait remboursé par votre voisin, sans son accord. Décidément, la guerre a ses lois, que le droit ne connaît pas …

Morne rencontre à l’Elysée entre Macron et Zelensky

La tournée européenne de Zelensky est passée par la France avant d’arriver chez le Pape. Reçu sans grande pompe, un peu comme une routine, comme un passage obligé : il faut bien l’accueillir, les chefs de file atlantistes l’exigent. Mais l’enthousiasme n’est pas là. Ambiance pluvieuse au milieu de la cour de l’Elysée. Poignée de main et rien de nouveau. De toute manière, les décisions d’une telle ampleur ne se prennent pas à Paris.

Guerre en Ukraine : un recours déposé en Belgique contre Stoltenberg

Alors que Stoltenberg vient de quitter ses fonctions comme Secrétaire général de l’OTAN, un recours vient d’être déposé contre lui en Belgique pour violation du droit international : alors qu’il aurait pu empêcher l’explosion du conflit en Ukraine, il a violé les conventions internationales pour l’inciter et se pose la question de la responsabilité des élites atlantistes dans cette guerre. S’il y a peu de chances de voir aboutir juridiquement ce recours, c’est en tout cas un signe politique qui mérite d’être relevé. Et encouragé.

Face à la menace atlantiste, la Russie renforce sa doctrine nucléaire

Hier, Vladimir Poutine a présidé la réunion du Conseil de sécurité sur la dissuasion nucléaire. Avec la lente mais persistante transformation du conflit en Ukraine en guerre conventionnelle pouvant devenir de haute intensité, la Russie se voit dans l’obligation de renforcer sa doctrine nucléaire. Non pas pour frapper les pays occidentaux, comme le prétend la propagande atlantiste, mais justement pour que sa doctrine nucléaire puisse pleinement jouer le rôle de dissuasion qui est le sien.

La Cour internationale d’arbitrage de La Haye et la fantasmagorie du démontage du Pont de Crimée

L’instrumentalisation des instances dites judiciaires internationales est devenue, avec l’intensification du conflit atlantiste en Ukraine, une ligne de combat comme une autre contre la Russie. Mais s’il est possible de produire de la propagande médiatique, s’il est possible de détourner les instances politiques, les organes à prétention judiciaire sont plus rigides par nature et ici, soit ils tombent dans le ridicule et se discréditent comme la CEDH, soit ils ont du mal à jouer jeu comme c’est le plus souvent le cas. Désormais, la balle est dans le camp de la Cour internationale d’arbitrage de La Haye, à laquelle l’Ukraine ne demande rien moins que de démonter le Pont de Crimée et de nullifier ses défaites militaires.