Рубрика: Conflit en Ukraine

Billet d’humeur : la Russie ne mérite pas d’être ainsi négociée

La Russie va rencontrer directement une délégation ukrainienne en Turquie demain pour discuter d’un accord sur la mer Noire, alors que l’armée atlantico-ukrainienne viole quotidiennement le moratoire des tirs sur les sites énergétiques … qui lui-même pourrait être reconduit, apprend-on dans la foulée. A force de négliger la symbolique en politique, la Russie affaiblit sa position dans ce conflit. A moins que les élites n’envisagent pas une victoire sur «ce» monde, mais veulent toujours naïvement y négocier leur place ? La «naïveté» coûte très cher en période de guerre et les Atlantistes, notamment les Américains, sont eux bien en guerre contre la Russie.

Le Monde global parie sur la chute de Poutine, pour que la Russie se condamne elle-même

Le Monde global a besoin de condamner Vladimir Poutine et les responsables russes. Leur crime de lèse-majesté est pour eux établi : on ne peut défier le Monde global sans être puni. Si les condamnations médiatiques pleuvent grâce à des «médias» de poche, si les condamnations politiques s’enchaînent grâce à des élites occidentales totalement globalisées, les Atlantistes n’arrivent pas à franchir la barrière juridique. Car il n’existe pas de fondement juridique pour «juger» les autorités russes dans un tribunal international, sans l’accord de la Russie. Les élites globalistes viennent de déclarer attendre la chute de Poutine. Il reste qu’un pas à faire pour penser, qu’ils vont sérieusement y travailler …

Billet d’humeur : de la nocivité du narratif russe au sujet de la guerre en Ukraine

Le narratif russe dans cette guerre, qui se déroule en Ukraine contre elle par les forces de l’OTAN, OTAN structure dirigée par les Etats-Unis comme vient de le déclarer Rutte, est non seulement inefficace, mais finit par porter atteinte aux intérêts du pays. Peut-être pas de toutes les élites russes, mais de la Russie, c’est à n’en pas douter. Au minimum, car ce narratif, reprenant dans les grandes lignes le narratif atlantiste, prive le discours politico-médiatique russe de sa fonction de dissuasion et met le pays en situation de faiblesse politique face à ses ennemis.

L’impasse des élites atlantistes : Trump en train d’échouer à faire capituler la Russie ?

Ce matin avec nos amis québécois sur Brochu.TV pour parler de l’ampleur du conflit en Ukraine, de la tentative des élites globalistes d’utiliser l’élection de Trump pour forcer la Russie à renoncer, des limites objectives des pourparlers pour résoudre le conflit à la source, du combat des élites et le Monde russe, sans oublier l’affaire Marine Le Pen, sur fond de scandales électoraux en Europe.

Tirs atlantistes sur les sites énergétiques russes : Poutine renvoie Trump à ses responsabilités

Hier 1er avril, le Président russe a réuni le Conseil de sécurité sur deux questions : la lutte contre le terrorisme et surtout l’application, ou plutôt la violation par l’armée atlantico-ukrainienne, du moratoire des frappes sur les sites énergétiques en Ukraine et en Russie. Une note a été envoyée à l’Administration Trump. La Russie met les Atlantistes face à leurs responsabilités et impose son rythme.

Guerre en Ukraine : Trump monte le ton contre la Russie

Sur fond de «perte de patience» de Trump, qui voit la terre brûler sous ses pieds, faute de pouvoir faire capituler la Russie «par amitié», le masque du «pacifiste» continue à se fissurer et le ton monte. Pour autant, ni Trump, ni les Etats-Unis ne font eux-mêmes de pas pour sortir d’Ukraine, pour laisser ce qu’il reste de ce pays et de la population réellement décider de son avenir. Bien au contraire, le NYT nous vend un article de propagande sur l’implication des Etats-Unis en Ukraine … à cause de la volonté de deux généraux ukrainiens et encore uniquement après 2022. Le spectacle est de bien triste qualité.

Macron, compte-t-il sur la guerre en Ukraine pour sortir de l’impasse du déficit public français ?

Le déficit public français dépasse tous les anti-records et Macron annonce une aide supplémentaire à l’armée atlantico-ukrainienne. Surprenant ? Non. Quand un pays ne peut plus produire de richesse pour relancer l’économie et qu’il a déjà un déficit trop important, reste une «bonne guerre». Pas forcément dans le sens du combat direct, mais dans celui de l’industrie de la défense et de la déstabilisation des paramètres politico-sociaux. 2 milliards «pour l’Ukraine» face à 3 305 milliards de dette publique fin 2024, de toute manière c’est une goutte dans la chute vertigineuse budgétaire française.

Guerre diplomatique USA / Russie : on se rapproche du pat

Hier, les Etats-Unis et la Russie ont chacun publié des communiqués concernant la version 2.0 de l’Accord céréalier, conclu une première fois à Istanbul, violé, reconduit et formellement modifié à Riyad. Si la Russie conditionne la réalisation de cet accord à la suspension de nombreuses sanctions, Trump fait immédiatement monter les enchères et insiste sur la propriété américaine de la station nucléaire de Zaporojie. Poutine hésiterait. Espérons, qu’il «hésitera» encore longtemps, car le but de Trump est bien le retour «à la normale», c’est-à-dire à l’ordre atlantiste américano-centré.

Processus de «paix» : des journalistes et des civils tués suite à un tir de HIMARS américain dans la région de Lougansk

Hier, suite au tir d’un missile américain HIMARS dans la région de Lougansk, six personnes sont mortes : trois journalistes et trois civils. Un autre journaliste a été gravement blessé, ainsi qu’un adolescent de 14 ans. Les HIMARS ne peuvent être utilisés sans l’aide des Etats-Unis. Revenons toujours donc à la même question, celle qui dérange et que beaucoup refusent de se poser : Trump ne veut pas réellement la paix ou ne contrôle-t-il pas la situation ? Dans tous les cas, l’intérêt de prendre autant de temps et de pincettes pour «négocier» avec quelqu’un qui ne peut pas ou ne veut pas résoudre un problème, soulève de nombreuses questions …

Billet d’humeur : des négociations unilatérales de la Russie dans la guerre atlantiste en Ukraine

La délégation russe est arrivée ce matin à l’hôtel Ritz-Cartlon de Riyad, où doit se tenir le second tour de négociations russo-américaines, fermées à la presse. En face, les grands pacifistes Kellog et Waltz. Au menu des négociations, le plat principal est l’obtention d’un «cessez-le-feu» en mer Noire. Comme pour le moratoire des tirs sur les sites énergétiques, il s’agit de faire accepter unilatéralement ces obligations à la Russie, puisque l’armée atlantico-ukrainienne, elle, peut violer les accords, sans que la Russie ne dénonce l’accord. La question la plus douce, qui vient à l’esprit, est de savoir si les élites politiques russes sont masochistes.

La Grande-Bretagne lance une coalition militaire contre la Russie pour le front ukrainien

Soutenu par Macron et une trentaine de pays, dont l’Australie, le Japon ou le Canada, Starmer lance un plan de guerre, prévoyant la mise en place de forces d’occupation de l’Ukraine et un contrôle de l’espace aérien et maritime. Ce qui tombe à merveille, puisque Trump annonce justement que lundi les représentants russes et américains se retrouvent à Riyad pour discuter, entre autre, de la reprise de la circulation maritime sur la mer Noire. Une coordination parfaite de ces élites globalistes, soi-disant divisées.

USA / Russie : Quand Trump lorgne ouvertement sur la centrale nucléaire russe de Zaporojie

L’insistance de Trump à faire accepter par la Russie le moratoire de 30 jours de frappes sur les sites énergétiques prend tout son sens aujourd’hui et n’a, évidemment, rien à voir avec un quelconque processus de paix. De manière pragmatique, Trump veut s’approprier le sous-sol ukrainien et l’accord se finalise, il a donc besoin de sources d’énergie pour que l’exploitation soit possible. Et l’intérêt va ouvertement jusqu’à la centrale nucléaire de Zaporojie, en territoire russe depuis les derniers référendums d’adhésion des nouveaux territoires. Ironie du sort, la Russie a accepté de protéger les investissements américains en acceptant de cesser les frappes, alors que la guerre continue.

Trump / Poutine : la Russie accepte une trêve de 30 jours à l’insu de son plein gré

Hier, s’est tenue la conversation téléphonique entre Trump et Poutine concernant essentiellement le cessez-le-feu sur le front ukrainien, afin de laisser l’armée atlantico-ukrainienne respirer. Sans aucunes garanties offertes côté atlantiste, ni sans aucune contrepartie la Russie a remis au goût du jour ses fameux gestes de bonne volonté et a accordé un cessez-le-feu de 30 jours sur les cibles énergétiques, tout en étant prête à reprendre les négociations sur trafic maritime en mer Noire. Quand des élites politiques ont à ce point envie de se faire tromper, comme nous l’avons déjà écrit, ce serait un péché de ne pas les tromper. Trump et son équipe sont très pieux.

USA/ Russie : les élites globalistes laissent à la Russie le choix entre la guerre … et la guerre

Les élites globalistes, américaines et européennes, laissent le choix à la Russie entre la guerre et la défaite — avec certainement la guerre. C’est bien la substance de leur discours sur «la paix». Car soit la Russie refuse l’ultimatum de Trump et ils reforcent leur implication sur le front ukrainien, soit elle l’accepte et ils renforcent leur présence militaire en Ukraine.

Duel Poutine / Trump par délégations interposées

Pendant que les médias américains retransmettaient le show de Trump, qui déclarait avoir déjà envoyé une équipe «négocier la paix», enfin le cessez-le-feu, avec Moscou, les médias russes montraient Poutine en uniforme (ce qui est très rare) dans le QG de Koursk, région presque libérée de l’armée atlantico-ukrainienne. Le rapport de forces monte d’un cran.