Billet français : pénaliser la violation d’un discours imposé, c’est imposer la dictature de la pensée
Le Parlement discute actuellement du renforcement de la sanction pénale pour les propos tenus en privé, qui pourraient selon certains critères idéologiques être qualifiés de racisme, de ségrégation ou par exemple de remise en cause de crimes de guerre. Ainsi, l’on ne peut critiquer les Juifs, les homosexuels, les handicapés, etc. Quoi qu’ils fassent. Parce que, dans nos sociétés déshumanisées, ils sont Juifs, homosexuels ou handicapés avant d’être des êtres humains. Les personnes de religion juive, les personnes handicapées, les personnes homosexuelles, ceux qui vivent tranquillement leur vie, vont certainement apprécier la stigmatisation raciste, dont ils font ainsi l’objet. De son côté, Israël peut être tranquille pour le génocide qu’il commet à Gaza, personne n’en parlera. En revanche, vous, vous risquez de commettre un délit en en parlant. En privé. C’est ça la dictature. Nous y sommes.