Obligation de rapatriement d’un radicalisé : la dernière innovation globaliste du Conseil d’Etat

Le Conseil d’Etat, bras droit dévoué de la CEDH, vient d’adopter une décision, qui provoque l’ahurissement, notamment dans les milieux juridiques. Alors que le ministre de l’Intérieur avait expulsé vers son pays d’origine un Ouzbek, radicalisé et fiché, auquel l’asile a été justement refusé, le Conseil d’Etat exige de l’Etat français, en application d’une décision de la CEDH, qu’il le rapatrie en France. Il s’agit d’une obligation de faire imputée à l’Etat par la haute juridiction administrative, ce qui est déjà surprenant juridiquement. Mais l’enjeu de cette décision est ailleurs, il est idéologique : c’est la négation, dans la plus pure logique globaliste, du droit national, des frontières, de l’intérêt national au profit d’un droit et d’un intérêt supérieur, en dehors de l’Etat et des populations nationales, et qui nient leur droit à l’existence.