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Macron plonge la France dans une crise politique profonde

Après la chute de l’éphémère gouvernement Barnier, Macron a puni les Français en nommant Bayrou, le ventre mou de la République. Pour autant, la situation n’a pas changé: le Gouvernement est objectivement en minorité à l’Assemblée, l’instabilité ne sera pas surmontée par un coup de baguette magique. Gouverner contre les peuples, ce qui est la ligne naturelle de nos élites néolibérales, ne peut durer longtemps dans un système démocratique, prévu pour la gouvernance de la majorité. Le risque est  donc que le système cesse d’être démocratique, car ces élites ne vont pas abdiquer de leur plein gré pour sauver notre pays. Pour autant, dans tout cela, Macron ne risque rien, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Il est temps d’arrêter de faire de la comm, comme LFI, et de s’occuper du fond du problème : le renouvellement des élites.

Macron : «supportez-moi encore 30 mois !» … ou il faut «aller le chercher»

La motion de censure opposée au Gouvernement Barnier met au grand jour la crise politique profonde, devenue institutionnelle, qui larvait en France depuis longtemps, depuis que notre pays a pris un tournant néolibéral. L’on ne peut pas gouverner contre un peuple et contre un pays, et vouloir en appeler à la paix sociale et au fonctionnement régulier des institutions. Dans son allocution d’hier soir, Macron n’a finalement eu qu’un message : vous m’avez élu, vous me supporterez de gré ou de force et à n’importe quel prix encore 30 mois, de toute manière vous n’avez pas le choix et ainsi je vous sauverai de vous-même. Puisque tout le monde, sauf lui, est responsable de la crise : les électeurs, qui ont mal voté (contre lui) ; autant que les députés, qui ont censuré un Gouvernement (minoritaire).

Nouveau Gouvernement français : quand on découvre que Macron a remporté les élections avec les LR …

Alors que les résultats des élections législatives de cet été montraient une claire défiance des Français envers la politique menée par Macron et une montée du RN ainsi que de la fragile mouvance de gauche globaliste du NFP, le Gouvernement sortant veut à la fois nullifier les résultats électoraux et rassurer la population. En tout cas, donner l’illusion d’une recherche de stabilité, pour ne surtout pas remettre en cause les dogmes idéologiques. Une sorte de Je vous ai compris, mais je fais ce que je veux, pardon ce que veulent mes maîtres …

Crise politique en France : Macron dépasse ses compétences pour se trouver un Premier ministre compatible

Selon les us et coutumes de la Ve République, le Président nomme le Premier ministre, mais il ne décide pas du Premier ministre, puisque celui-ci dépend de la configuration politique de l’Assemblée nationale. Or, depuis les élections législatives des 29 et 30 juin et 6 et 7 juillet, qui ont affaibli la représentation du parti de Macron, la France n’a toujours pas de Gouvernement. Macron passe de l’obstruction en repoussant en principe la nomination d’un nouveau Premier ministre à l’abus de compétences, en voulant le choisir de manière autocrate. Mais l’opposition française est trop faible, trop divisée … et trop systémique pour réellement relever la tête et sortir le pays de la crise.

Billet français : quelqu’un aurait-il vu pointer un nouveau Gouvernement ?

Les élections législatives, qui se sont soldées le 7 juillet par une défaite du parti présidentiel, n’ont toujours pas permis la mise en place d’un nouveau Gouvernement. Sous prétexte d’absence de majorité à l’Assemblée nationale, le Président Macron nullifie les résultats électoraux et se réapproprie, contre la volonté populaire, la gouvernance. La constitution d’un gouvernement, décidé par lui technique, est elle-même repoussée à après les JO. Finalement, Macron a dissout la démocratie.

Gouvernement russe : comment interpréter le départ de Choïgou et l’arrivée de Beloussov ?

La formation du nouveau Gouvernement ne s’est pas passée sans sensation, ce qui est surprenant en période guerre. Choïgou quitte le ministère de la Défense, mais avec une augmentation pour le Conseil de sécurité, quand Beloussov, économiste, l’y remplace. Avec en arrrière-plan une question non moins importante : où ira Patrouchev, remplacé par Choïgou ? Le tout avec une question latente, à laquelle nous n’aurons pas de réponse : quel mouvement initial a déclenché les autres en chaîne ?