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Guerre en Ukraine : les journalistes russes, cibles de l’armée atlantico-ukrainienne

Logiquement, dans les zones de combats, les journalistes signalent leur présence par des signes vestimentaires distinctifs, afin que les forces armées en place puissent les épargner — puisqu’ils ne sont pas combattants. Ce principe universel ne s’applique pas au conflit en Ukraine, où les journalistes russes évitent de se faire remarquer lorsqu’ils couvrent la zone de front, pour ne pas devenir, justement, une cible. Hier encore, l’armée atlantico-ukrainienne a touché un groupe de journalistes, qui préparaient un reportage sur les dégâts commis par cette armée dans les villages de la région de Zaporojie. Les témoins gênants doivent être écartés, pour pouvoir tranquillement construire un discours politico-médiatique totalement fantasmagorique.

Le procès des «journalistes russophones» s’ouvre en Lettonie : la répression s’intensifie en Europe

Ce 11 avril, Riga enterre le journalisme en Europe. Il était une époque, où le métier de journaliste était respecté, certains étaient même craints. Ce temps est révolu, depuis que les journalistes, dans leur grande majorité, sont devenus des instruments, voire des larbins, du pouvoir. Peu importe d’ailleurs de quel pouvoir, ce n’est pas une question de conviction. En Lettonie, la chasse aux journalistes russophones franchit la ligne d’arrivée, avec l’ouverture aujourd’hui du procès contre rien moins que 14 journalistes, qui risquent 4 ans de prison pour avoir préparé des articles en russe pour le holding médiatique russe Russia Segodnia. Et aucune réaction, ni des organisations professionnelles, ni de leurs collègues en Occident, ni des grands défenseurs de la liberté et valeurs — quand elles sont globalistes. Une honte. Qui n’est ni la première, ni la dernière dans nos sociétés au totalitarisme rampant. Tout notre soutien à ces hommes, qui ont eu le courage de faire leur travail !

L’assassinat de Vladlen Tatarsky : le silence coupable de l’Axe atlantiste

Manifestement, les hommes ne sont pas plus égaux dans la mort, qu’ils ne le sont dans la vie. Hier, Vladlen Tatarsky (Maxime Fomine), correspondant de guerre, est décédé dans un attentat à Saint-Pétersbourg. Pas un message de condoléances, pas une condamnation dans la classe politico-médiatique occidentale. Son tort : être mort en raison de ses convictions. Et elles sont inacceptables pour l’Axe atlantiste aujourd’hui : né en Ukraine, il soutient la Russie et le Donbass depuis 2014. Il ne peut exister.