Guerre en Ukraine : les journalistes russes, cibles de l’armée atlantico-ukrainienne
Logiquement, dans les zones de combats, les journalistes signalent leur présence par des signes vestimentaires distinctifs, afin que les forces armées en place puissent les épargner — puisqu’ils ne sont pas combattants. Ce principe universel ne s’applique pas au conflit en Ukraine, où les journalistes russes évitent de se faire remarquer lorsqu’ils couvrent la zone de front, pour ne pas devenir, justement, une cible. Hier encore, l’armée atlantico-ukrainienne a touché un groupe de journalistes, qui préparaient un reportage sur les dégâts commis par cette armée dans les villages de la région de Zaporojie. Les témoins gênants doivent être écartés, pour pouvoir tranquillement construire un discours politico-médiatique totalement fantasmagorique.