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Déglobalisation : la Géorgie sort de l’APCE au nom de la souveraineté nationale

La ligne politique des instances globalistes face à l’institution électorale est finalement assez simple : si le résultat obtenu n’est pas satisfaisant, il faut revoter ; si l’on risque de ne pas obtenir le résultat attendu, il ne faut pas voter. C’est exactement ce que le Conseil de l’Europe, organe de la «post-démocratie» globale, vient de dire à la Géorgie, en lui imposant de revoter au niveau national et de ne pas organiser d’élections locales. La Géorgie a décidé, en réponse, de sortir de l’APCE.

Zourabichvili, la présidente géorgienne virtuelle rentrée aux Etats-Unis

L’ancienne présidente de Géorgie, Salome Zourabichvili, a quitté le pays, faute de pouvoir y organiser un coup d’Etat inconstitutionnel dans l’intérêt des Atlantistes. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé, mais le peuple n’a pas suivi. Les masques tombent et les apparences ne sont même plus gardées : elle est rentrée à la maison, aux Etats-Unis, à l’Institut McCain, où elle va continuer ses bons offices pour déstabiliser la situation en Géorgie. L’ingérence s’exerce désormais ouvertement, ce qui est un signe d’affaiblissement de ce système de gouvernance globale.

Ingérence : des députés européens manifestent à Tbilissi contre les résultats électoraux

Une délégation de députés européens, venus notamment d’Allemagne, de Finlande et de Pologne, sont allés manifester en Géorgie contre les résultats des élections parlementaires, qui ne satisfont pas les élites atlantistes radicales. Bien que l’ingérence russe n’ait pas été prouvée et que le scrutin se soit déroulé sans violations majeures, la Présidente géorgienne soutenant toujours les intérêts extérieurs, continue à vouloir déstabiliser ce pays, qui n’est finalement pas le sien. L’ingérence extérieure est flagrante, mais sans véritable soutien populaire. les Géorgiens veulent une autre voie, que celle proposée actuellement par l’UE.

Ingérence atlantiste : la Géorgie pourra-t-elle résister?

Les élections parlementaires géorgiennes n’ont pas donné les résultats attendus ce qui, en toute logique, conduit les élites atlantistes à les remettre en cause, bien que les observateurs internationaux de l’OSCE n’y aient relevé aucune violation majeure. L’ingérence atlantiste se fait de plus en plus ouverte et des snipers ukrainiens sont en route pour Tbilissi. La Géorgie est à un tournant, pour l’instant elle résiste et protège sa souveraineté. Elle est en tout cas un exemple pour nos sociétés endormies, où nous avons confortablement voulu oublier que la liberté, ça se défend.

Géorgie : la loi sur les agents étrangers entre en vigueur aujourd’hui

Malgré les menaces «démocratiques» des structures américaines et européennes, le Parlement géorgien a dépassé le veto présidentiel et la loi sur les agents étrangers entre en vigueur aujourd’hui. La Géorgie a fait le choix de la souveraineté, ce qui est absolument inacceptable pour les structures atlantistes, actuellement gouvernantes dans notre monde. Un bel exemple de résistance, un exemple à suivre!

Géorgie : les enjeux de pouvoir de l’hystérie globaliste contre la loi adoptée sur les agents étrangers

Malgré les pressions internationales et l’activation des mécanismes d’ingénierie sociale, le 14 mai Parlement géorgien a adopté la loi sur les agents étrangers. Immédiatement, la présidente géorgienne annonce son veto, les Etats-Unis parlent de sanctions personnelles contre ces salauds de souverainistes et d’une possible «aide militaire» contre la Russie. Personne ne cache les motifs réels de cette condamnation globaliste : dans le cadre du conflit de mode de gouvernance, qui se déroule aujourd’hui, il faut contrôler le pays de l’intérieur, surtout avant les prochaines élections d’octobre. Et sans le contrôle non affiché des ONG et des médias, cela sera beaucoup plus difficile.

La Géorgie et la Russie rétablissent leurs vols directs : les Etats-Unis et l’UE menacent de représailles «démocratiques»

Le jusqu’au-boutisme de la position guerrière de l’Occident globalisé contre la Russie continue à provoquer des effets inatendus, pour lui : tout extrême est contre-productif. Mais il n’est pas en position d’en tirer la leçon. Aujourd’hui 17 mai, les vols entre la Géorgie et la Russie doivent être rétablis, décision suivie par une levée des visas par la Russie pour les Géorgiens. Dans un monde global, où chacun est censé être maître de la Terre et pouvoir selon son bon vouloir se déplacer sans entraves étatiques, ceci devrait être considéré comme une belle avancée. Pourtant, les Etats-Unis menacent de sanctions et l’UE remet en question «l’avenir européen» de la Géorgie. La démocratie et le respect de la souveraineté des Etats sont bien un anachronisme dans le monde globalisé.

L’UE prépare une réglementation «démocratique» sur les agents étrangers : encore un coup de la Russie ?

L’ombre russe plane sur l’Union européenne, Ursula a été retournée! Je ne vois aucune autre explication, après ce qui s’est passé en Géorgie il y a quelques jours. Rendez vous compte, l’UE prépare une réglementation, visant à rendre plus transparent le financement des ONG et groupement recevant un financement hors-UE — afin de réduire l’influence étrangère sur la politique des organes européens. Et dire que la Géorgie, exactement pour la même réglementation, se trouve au banc du Paradis européen, au bord d’une révolution de couleur, qui doit contrer cette «influence russe» rampante. Ô mon Dieu, j’ai compris, la Russie vient certainement d’influencer l’UE!

L’Ukraine, l’avenir de la Géorgie ? Tentation d’un nouveau front en Ossétie du Sud et en Abkhazie

Le front s’étant stabilisé en Ukraine, l’armée russe arrivant à bloquer toutes les tentatives de percée de l’armée atlantico-ukrainienne et elle-même avançant lentement, certes, mais sûrement, les pays de l’Axe sont face à un choix : soit renforcer leur présence militaire dans le conflit ukrainien au risque d’entrer directement en guerre contre la Russie ; soit ouvrir de nouveaux fronts, afin de conduire la Russie à disperser ses forces. La seconde solution est moins dangereuse politiquement, elle semble avoir été choisie. Si la Moldavie est une plateforme possible à terme, mais qu’il faut encore travailler, car la présence militaire de Casques bleus russes en Transnistrie complique la situation, la Géorgie semble être à point et la tentation d’une nouvelle guerre du Causase vers l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie entre dans le discours médiatico-politique, sous couvert de lutte contre «l’occupation» russe de ces territoires, qui ont pourtant déclaré leur indépendance dans les années 91 — 92, à la chute de l’Union soviétique et suite à une agression militaire de la Géorgie à l’encontre. Des territoires, que la Russie est juridiquement chargée de protéger depuis les Accords de Sotchi de 1992, conclus suite à la première défaite géorgienne.

Billet du jour : La Géorgie ou de la naïveté des satellites à se croire souverains

Les hommes ont toujours besoin de rêve pour avancer au quotidien. Qui ne rêve pas sa vie plus haut en couleur ? Quelle élite politique n’a pas de rêve de grandeur ? Ce processus est normal, et même bénéfique, sauf quand le pays en question est un satellite : les rêves doivent alors strictement rester dans l’espace autorisé par le centre. La Géorgie vient de se faire remettre en place. Elle a rêvé de contrôler les revenus de toutes ces structures, qui fonctionnent dans son pays et représentent des intérêts étrangers. Toutes ces structures para-politiques, para-étatiques, qui ont un poids in fine déterminant sur sa politique intérieure et qui sont financées, soit directement par les USA ou l’UE, soit par leurs contre-agents. Immédiatement, de violentes manifestations ont été organisées devant le Parlement, qui vient de retirer le projet de loi, pourtant voté, actant ainsi l’écroulement de la souveraineté nationale. L’indépendance ne se rêve pas, elle se conquiert. La Géorgie vient de perdre la bataille sans même l’avoir menée. Nos pays doivent en tirer la leçon.