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Trump et la Russie : La Paix, c’est la Guerre !

Dans 1984, Orwell écrivait «La guerre, c’est la paix». A écouter Trump et son équipe, l’on dirait désormais que : «La paix, c’est la guerre». Aux dernières nouvelles, Vance promet des armes à l’Ukraine … si elle s’engage sur le chemin de la paix avec la Russie. Evidemment, à de telles conditions, les Ukrainiens ont accepté et Trump est content. D’ailleurs, il l’a déclaré cette nuit devant le Congrès.

Trump : La vraie / fausse interruption de l’aide militaire au front ukrainien

Les déclarations s’enchaînent et se contredisent à un rythme effrayant. La question de l’aide militaire américaine au front ukrainien est un élément fondamental de la posture pacifique de Trump, devant conduire la Russie à accepter une rencontre bilatérale, devant elle-même aboutir à un accord, dont personne n’a la moindre idée des contours réels. Mais les Etats-Unis ne sont pas les seuls à fournir ce front et Biden, avant de partir, avait prévu un coussin amortisseur. Remettons donc le discours à sa place, celui de discours, dans le cadre d’un conflit militaire.

Trump / Zelensky : Pourquoi ce cirque, est-il nécessaire aux Etats-Unis ?

Ces derniers jours, l’actualité a été dominée par le spectacle de mauvais goût donné dans le Bureau Oval, où Trump et Vance s’essuient ouvertement les pieds sur Zelensky devant les caméras. Selon le discours politico-médiatique russe, leur héros (Trump) aurait manifestement vengé l’honneur de la Russie en écrabouillant sans aucun effort le petit acteur (Zelensky), venu remplir son rôle. Aucune réflexion, aucune analyse, une réaction uniquement sur le plan émotif de ce qui demande pourtant une approche plus rationnelle. Il ne faudrait pas oublier que les Etats-Unis sont en guerre contre la Russie en Ukraine, et que Trump est le Président des Etats-Unis. Alors pourquoi ce spectacle, a-t-il été organisé, pendant que la Russie reste encore méfiante ?

Billet du jour : Zelensky reconduit dans ses fonctions jusqu’à la fin de la guerre

La question de la légitimité de Zelensky ou de son remplacement focalise l’attention des différents acteurs de ce conflit. Une attention somme toute exagérée, même si formellement, en effet, la question se pose. Ne pouvant prendre le risque des élections, les députés ont tenté de voter la prolongation de son mandat. Et comme la «démocratie» ukrainienne l’exige, si une loi ne passe pas la première fois, elle est revotée jusqu’à épuisement des contradicteurs, jusqu’à ce que le résultat attendu soit obtenu. Zelensky est reconduit. Et in fine cela ne change strictement rien.

Minerais vs. armes : les négociations entre les USA et l’Ukraine sur le point d’aboutir

Trump, qui avait demandé l’accès aux ressources naturelles présentes dans le sol ukrainien en contre-partie de l’aide apportée, annonce que l’accord est sur le point d’être signé, après le premier refus de Zelensky. Autrement dit, d’un côté, les Etats-Unis négocient une certaine «paix», dont les commentateurs s’égosillent depuis quelques jours, et d’un autre côté, il garantit le financement de «l’aide» américaine à la guerre atlantiste conduite en Ukraine contre la Russie. Cela devrait conduire à réfléchir …

Morne rencontre à l’Elysée entre Macron et Zelensky

La tournée européenne de Zelensky est passée par la France avant d’arriver chez le Pape. Reçu sans grande pompe, un peu comme une routine, comme un passage obligé : il faut bien l’accueillir, les chefs de file atlantistes l’exigent. Mais l’enthousiasme n’est pas là. Ambiance pluvieuse au milieu de la cour de l’Elysée. Poignée de main et rien de nouveau. De toute manière, les décisions d’une telle ampleur ne se prennent pas à Paris.

Canada : la tentation du nazisme ordinaire et la démission forcée du Speaker du Parlement

La déstructuration des sociétés occidentales ne peut que s’accompagner, et d’une dégradation morale, et d’un révisionnisme. Le Canada, qui est un des pays à la pointe du wokisme, vient de nous en donner une parfaite illustration. Lors de la visite de Zelensky, un nazi patenté a été invité au Parlement et a reçu une ovation debout, la larme à l’oeil, la victoire au poing. Si après la montée du scandale, le speaker du Parlement a dû démissionner, l’on ne saurait oublier que le révisionnisme nazi accompagne la plongée des pays occidentaux dans la guerre contre la Russie.

Escalade du conflit : la Grande-Bretagne arme l’Ukraine pour frapper la Crimée

Quand les pays de l’Axe atlantiste affirment, que les armes fournies ne toucheront pas le territoire russe, ils retiennent leur conception du territoire «russe», celle qui nie la volonté des peuples légitimement exprimée après le démantèlement de l’Etat ukrainien en 2014. Or, nous voyons petit à petit la Crimée entrer dans la catégorie des cibles légitimes, du point de vue de ces pays. Il est certain que, dans ce cas, la Russie entrerait réellement en guerre. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, eux, sont loin, ce qui leur facilite la tâche de l’escalade militariste. En tout cas, une forme de psychose collective s’est emparée des nations européennes.

Billet franco-ukrainien : Macron offre le déshonneur de la France à Zelensky

Zelensky a commencé sa tournée européenne par Londres, dont l’engagement sans frein dans le conflit ukrainien, doit servir de locomotive à Paris et Berlin, puis donner mauvaise conscience aux pays de l’UE, qui sont encore réticents au suicide collectif sur injonction du grand gourou atlantiste. Il s’agit bien de gourou et de pression, nous sommes depuis longtemps sortis du rationnel et de l’intérêt national. A chaque époque ses héros. Macron décore Zelensky de la Légion d’honneur, l’un et l’autre se valent bien, chacun déshonorant et détruisant le pays qu’il est censé gouverner. Jusqu’au bout, jusqu’à la guerre, comme le promet Macron. La France, encore une fois, va devoir se libérer !