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De la France à la Chine : contrôle social et faiblesse des Etats dans la globalisation

De l’abaya aux vêtements heurtant l’âme chinoise, l’interdiction vestimentaire devient un levier de gestion sociale dans de nombreux pays. Et dans tous les cas, il est le signe d’un échec de la politique sociale nationale à entretenir sa culture vivante : on interdit ce que l’on ne peut empêcher, car on a ni la force, ni souvent la volonté de traiter le problème à la source. Le vêtement est aussi une revendication, il est l’expression extériorisée d’un message, islamiste en France, «dégenderisé» en Chine. Qu’il s’agisse du résultat d’une vague de fond ou d’une provocation, les gouvernements ne peuvent éviter ces dérives civilisationnelles, qu’en revenant aux fondements de la société — l’harmonie, la culture, le respect de son peuple.

Ecole en France : interdiction de l’abaya, sans remise en cause de la politique d’immigration massive

Il y a une semaine de cela, le nouveau ministre de l’Education nationale annonçait tout fringant l’interdiction de l’abaya à l’école, car ces vêtements en vogue dans les pays du Golf portent atteinte à l’école républicaine, étant une marque religieuse ostentatoire. Que les élèves viennent à l’école sans abaya, en soi serait une bonne chose. Mais attendre que la France compte environ 5 millions de fidèles musulmans pour adopter cette mesure, sans par ailleurs remettre en cause la politique d’immigration massive et de dénigrement de la culture française, ce n’est pas une faute politique, c’est de la provocation.