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Obligation de rapatriement d’un radicalisé : la dernière innovation globaliste du Conseil d’Etat

Le Conseil d’Etat, bras droit dévoué de la CEDH, vient d’adopter une décision, qui provoque l’ahurissement, notamment dans les milieux juridiques. Alors que le ministre de l’Intérieur avait expulsé vers son pays d’origine un Ouzbek, radicalisé et fiché, auquel l’asile a été justement refusé, le Conseil d’Etat exige de l’Etat français, en application d’une décision de la CEDH, qu’il le rapatrie en France. Il s’agit d’une obligation de faire imputée à l’Etat par la haute juridiction administrative, ce qui est déjà surprenant juridiquement. Mais l’enjeu de cette décision est ailleurs, il est idéologique : c’est la négation, dans la plus pure logique globaliste, du droit national, des frontières, de l’intérêt national au profit d’un droit et d’un intérêt supérieur, en dehors de l’Etat et des populations nationales, et qui nient leur droit à l’existence.

Billet indépendant : De la partialité volontaire de la CEDH, qui ne pourrait exister autrement

L’indépendance et l’impartialité sont les deux fondements de toute justice, si elle se veut légitime. Alors qu’ils sont largement instrumentalisés sur la scène internationale pour faire pression sur les justices nationales et les Etats, lorsque cela est nécessaire, les organes dits de justice internationale, comme la CEDH, semblent parfaitement s’en passer. C’est en tout cas ce qui ressort du deuxième rapport sur le sujet, préparé par l’European Centre for Law and Justice, intitulé «L’impartialité de la CEDH, problèmes et recommandations». Mais ne soyons pas naïfs, l’existence de la CEDH perdrait tout son intérêt si jamais elle se défaisait de ses chaînes idéologiques.

Billet européen : j’irai pisser sur vos autels

La CEDH vient de condamner la France pour avoir osé, dans un dernier sursaut, tenté de protéger l’Eglise. En effet, quelle idée de sanctionner une furie en pleine adolescence attardée, qui souille l’autel de l’église parisienne de la Madeleine et crie les seins nus. Le guide idéologique suprême européen a tranché : la vulgarité primaire est le summum de la liberté d’expression (c’est d’ailleurs tout ce qu’il en reste), surtout lorsque cela permet de détruire les autels du vieux monde, du monde humain. Le postmodernisme n’a pas besoin de la religion, ni des hommes, il a ses lieux de cultes (protégés) et ses individus, parfaitement dressés. Amen !

Quand la CEDH légitime le pass sanitaire

Vendredi 8 octobre 2021 Saisie de 18 000 requêtes individuelles contre le pass sanitaire en France, la CEDH se cabre sur les aspects formels de la saisine, pour l’écarter purement et simplement, sans aucunement prendre le risque d’examiner objectivement au fond l’atteinte portée aux droits, qu’elle légitime de toute manière...