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Conflit en Ukraine : Biden reconnaît refuser les négociations et n’accepter que la capitulation de la Russie

Lors de la visite de Macron aux Etats-Unis, le Président américain a fait une déclaration, qui a le mérite de mettre les points sur les i : il n’acceptera de discuter avec la Russie, que si elle capitule. Cela devrait permettre de calmer des «pacifistes», c’est-à-dire ceux qui rêvent toujours d’un monde «comme avant», ne pouvant ouvertement appeler à une soumission totale au diktat atlantiste — et la disparition de la Russie, comme Etat souverain. 

Pourparlers de capitulation : L’Ukraine atlantiste tente la trahison des élites en Russie

Cela fait quelque temps que l’on entend le discours médiatique s’articuler sur trois modes : ukrainien — nous ne négocierons pas, nous reprenons le territoire ; américain — il serait bien de négocier et c’est pour cela que l’on continue à fournir des armes à l’Ukraine ; russe — on est toujours prêts à négocier, mais à nos conditions. Après le retrait des forces russes et de l’administration étatique russe de la ville de Kherson, Zelensky, suite à la visite de Sullivan, a annoncé l’acceptation de la capitulation de la Russie. Et son Administration affirme être en mesure de négocier avec n’importe qui en Russie, qui serait prête à cela. Autrement dit, le clan atlantiste, par l’Ukraine, tente de provoquer une trahison intérieure en Russie, seul véritable moyen de faire s’effondrer le pays, puisque le Président Poutine ne peut accepter de telles conditions.

Billet d’Odessa : ne pas oublier que l’accord céréalier n’est pas une capitulation de la Russie

La Russie et l’Ukraine ont signé séparément en Turquie, sous l’égide de l’ONU, un accord céréalier. Parce que l’Ukraine a peur d’une nouvelle grande famine, il faut exporter de toute urgence le blé très loin du pays. Parce que les pays de l’OTAN peuvent faire entrer des armes en Ukraine, mais pas sortir de blé pour sauver le monde d’une famine politico-médiatique, il faut le faire passer par la mer Noire.

La Russie négocie-t-elle un protectorat anglo-américain pour l’Ukraine ?

Un choc s’est produit hier en Russie, avec les révélations du Financial Times, confirmées par Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, de la négociation d’un plan de 15 points, comprenant le départ de l’armée russe d’Ukraine et la préservation de l’armée ukrainienne, mais sa diminution … en contrepartie d’une protection exercée par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Autrement dit, la Russie a commencé cette opération militaire pour in fine discuter de l’instauration d’un protectorat anglo-américain sur l’Ukraine ? Les élites politiques russes, qui soutiennent ce processus, ont-elles conscience de la puissance des ondes de déflagration qui se déverseront alors sur la Russie et dans le monde ? Analysons la situation.