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Tirs atlantistes sur les sites énergétiques russes : Poutine renvoie Trump à ses responsabilités

Hier 1er avril, le Président russe a réuni le Conseil de sécurité sur deux questions : la lutte contre le terrorisme et surtout l’application, ou plutôt la violation par l’armée atlantico-ukrainienne, du moratoire des frappes sur les sites énergétiques en Ukraine et en Russie. Une note a été envoyée à l’Administration Trump. La Russie met les Atlantistes face à leurs responsabilités et impose son rythme.

Guerre diplomatique USA / Russie : on se rapproche du pat

Hier, les Etats-Unis et la Russie ont chacun publié des communiqués concernant la version 2.0 de l’Accord céréalier, conclu une première fois à Istanbul, violé, reconduit et formellement modifié à Riyad. Si la Russie conditionne la réalisation de cet accord à la suspension de nombreuses sanctions, Trump fait immédiatement monter les enchères et insiste sur la propriété américaine de la station nucléaire de Zaporojie. Poutine hésiterait. Espérons, qu’il «hésitera» encore longtemps, car le but de Trump est bien le retour «à la normale», c’est-à-dire à l’ordre atlantiste américano-centré.

Trump propose à la Russie une capitulation honteuse : «maintenant, la balle est dans son camp»

Hier, s’est tenue une parodie de négociations «pour la paix» entre les Etats-Unis et l’Ukraine, suite à laquelle, Ô grande surprise, l’Ukraine signe tout, est d’accord pour que la Russie cesse les combats et l’union sacrée des élites globalistes peut être reconstituée (elle, qui n’a jamais cessé d’exister) autour du grand-maître Trump : Macron félicite Trump pour cette «paix». Reste à la Russie de choisir et le choix est simple : elle peut accepter et capituler ou elle peut continuer et le monde global se trouve dans une situation difficile, car il n’a pas les moyens, ni humains, ni politiques, ni industriels, d’une véritable guerre de haute intensité. En effet, la balle est dans le camp de la Russie : aura-t-elle réellement le courage de gagner cette guerre, existentielle pour elle et pour tous ceux, qui ont choisi la liberté contre la soumission globaliste ? Ou bien les élites «libérales» dirigeantes, vont-elles trahir, comme elles ont déjà trahi lors de la Révolution de février en 1917, comme elles ont encore trahi en 1991 ? Le chant du coq s’élèvera-t-il sur la troisième trahison ou la Russie va-t-elle revenir dans l’histoire, comme elle sait aussi le faire ?

Trump / Zelensky : Pourquoi ce cirque, est-il nécessaire aux Etats-Unis ?

Ces derniers jours, l’actualité a été dominée par le spectacle de mauvais goût donné dans le Bureau Oval, où Trump et Vance s’essuient ouvertement les pieds sur Zelensky devant les caméras. Selon le discours politico-médiatique russe, leur héros (Trump) aurait manifestement vengé l’honneur de la Russie en écrabouillant sans aucun effort le petit acteur (Zelensky), venu remplir son rôle. Aucune réflexion, aucune analyse, une réaction uniquement sur le plan émotif de ce qui demande pourtant une approche plus rationnelle. Il ne faudrait pas oublier que les Etats-Unis sont en guerre contre la Russie en Ukraine, et que Trump est le Président des Etats-Unis. Alors pourquoi ce spectacle, a-t-il été organisé, pendant que la Russie reste encore méfiante ?

USA / Russie : plan de «paix minérale» en Ukraine ou entrée dans une guerre de Trente ans ?

La délégation russe est arrivée à Istambul pour discuter avec la délégation américaine des relations diplomatiques entre les deux pays, ce qui va conditionner le reste des échanges, selon Lavrov. Le moment de vérité arrive. Les Etats-Unis semblent réduire le «plan de paix» à un hold-up sur les minerais ukrainiens, les élites globalistes européennes devant gérer la suite des opérations. Tout cela ressemble assez peu à la recherche d’une paix durable. Sommes-nous revenus aux guerres de Trente ou de Cent ans ?

Minerais vs. armes : les négociations entre les USA et l’Ukraine sur le point d’aboutir

Trump, qui avait demandé l’accès aux ressources naturelles présentes dans le sol ukrainien en contre-partie de l’aide apportée, annonce que l’accord est sur le point d’être signé, après le premier refus de Zelensky. Autrement dit, d’un côté, les Etats-Unis négocient une certaine «paix», dont les commentateurs s’égosillent depuis quelques jours, et d’un autre côté, il garantit le financement de «l’aide» américaine à la guerre atlantiste conduite en Ukraine contre la Russie. Cela devrait conduire à réfléchir …

Les nouvelles du front des négociations : la Russie reste ferme face aux Etats-Unis

Après la première rencontre des délégations russe et américaine, certains éléments ont été précisés et l’ambiance générale tranche (pour l’instant) franchement avec celle des négociations antérieures. Les Etats-Unis sont maintenus en position de demandeur et la Russie a bloqué les tentatives de dérives atlantistes, directes et indirectes. Le jeu continue et s’intensifie. C’est un long processus, qui n’en est qu’à ses débuts.

USA / Russie : La réunion de préparation des pourparlers a commencé à Riyad

Les délégations russe et américaine sont arrivées hier en Arabie Saoudite et la rencontre officielle a commencé ce matin. Dans la foulée, Zelensky se balade aux Emirats et Trump a eu une conversation téléphonique avec Macron hier, juste avant le début de la réunion de Paris. C’est bien une partie à plusieurs niveaux, qui se jouent, où les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis — puisqu’ils ne sont pas forcément des ennemis entre eux.

USA / Russie : la guerre «des négociations» est ouverte

Hier, s’est tenu le premier appel téléphonique entre Trump et Poutine, renouant ainsi les contacts officiels à ce niveau entre les deux pays. Si cela lance l’ouverture officielle du front des négociations, il est beaucoup trop tôt pour applaudir à la paix. Une guerre ne prend fin que dans deux cas : soit quand la source du conflit a été éliminée (ce qu’a rappelé Poutine à Trump) ou quand une partie capitule par fatigue (ce qu’espère Trump). Essayons d’analyser rationnellement la situation, puisque la Russie et le monde atlantiste se trouvent chacun à un moment-charnière de leur histoire. 

Règlement du conflit en Ukraine : Poutine met Trump face à ses limites objectives

Hier, le Président russe s’est pour la première fois clairement exprimé au sujet des potentiels pourparlers de paix. A ce jour, à part les déclarations médiatiques de Trump, passant de la menace à l’engagement, aucune démarche officielle n’a été effectuée du côté américain. Et comme le rappelle Poutine, la Russie n’a pas d’interlocuteur légitime en Ukraine pour établir un document établissant juridiquement un règlement du conflit. Mais les Etats-Unis peuvent-ils réellement se permettre un règlement juridique équitable avec la Russie ? Le doute s’installe de plus en plus fortement au fur et à mesure que le temps passe.

Billet du lundi : le front ukrainien et les pseudos «négociations de paix»

La focalisation du discours politico-médiatique autour des fameuses négociations de paix, dont personne n’a la moindre idée ni du format, ni du contenu, tant cela semble hors-sol dans le cadre d’un conflit non épuisé, fait toutefois tomber quelques masques. L’échec des pays européens à être un centre politique, la réduction de l’Ukraine à un front et le choc à venir des Titans sont les premiers éléments, qui viennent à l’esprit.

Billet du jour : Le chant des sirènes de la «paix à n’importe quel prix» résonne déjà en Russie chez certains «patriotes»

L’arrivée de Trump à la présidence américaine ces prochains jours et ses fumeuses promesses de «paix en 24h» provoquent l’impatience de toute une partie de l’élite russe, patriote évidemment, qui rêve de revenir au monde d’avant, de trouver une paix à n’importe quel prix, sans même poser la question de la faisabilité réelle de leur fantasmagorie. Margarita Simonian, la rédactrice en chef de RT, a donné une interview en ce sens au blogueur Manucharov : personne ne croit aux garanties, mais peu importe, on peut parfaitement s’arrêter sur le ligne de front. Vive la paix ! Vive l’hypocrisie ! Nous entrons dans une période glissante.

USA / Russie : des pourparlers de paix sont-ils réellement possibles ?

Trump n’est pas encore formellement Président des Etats-Unis, que l’on sent déjà une tornade politique se diriger vers le Continent européen. Toutes les attentions sont évidemment reportées sur le conflit en Ukraine, qui est devenu la raison d’être des élites globalistes européennes. Et nous observons comment l’équipe Trump tend à faire oublier, qu’il s’agit d’une confrontation entre les Etats-Unis et la Russie en Ukraine et non pas d’un conflit entre la Russie et l’Ukraine, aidée par les pays de l’OTAN. Cette manipulation politique permet de mieux comprendre le discours sur les soi-disant négociations de «paix». In fine rien n’a changé, seuls les instruments du combat sont mieux adaptés à la situation et la Russie reste bien l’ennemi.

Billet qatari : la Russie veut-elle la victoire ou la fin du conflit ?

Il ne se passe pas une semaine sans que le thème des pourparlers entre l’Ukraine et la Russie ne soit remis sur le devant de la scène médiatique et politique. Et cette semaine ne fait pas exception : selon le Financial Times, la Russie aurait repris au Qatar les négociations avec l’Ukraine sur la cessation réciproque des tirs sur les sites énergétiques, celles-là même qui avaient conduit à l’attaque atlantico-ukrainienne de la région de Koursk. Pour tirer les leçons de l’histoire, encore faut-il le vouloir.

Conflit en Ukraine : Biden reconnaît refuser les négociations et n’accepter que la capitulation de la Russie

Lors de la visite de Macron aux Etats-Unis, le Président américain a fait une déclaration, qui a le mérite de mettre les points sur les i : il n’acceptera de discuter avec la Russie, que si elle capitule. Cela devrait permettre de calmer des «pacifistes», c’est-à-dire ceux qui rêvent toujours d’un monde «comme avant», ne pouvant ouvertement appeler à une soumission totale au diktat atlantiste — et la disparition de la Russie, comme Etat souverain.