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Billet suédois : quel niveau de bêtise scientifique faut-il, pour s’inquiéter de la neutralité écologique de l’Ukraine en 2050 ?

Nous vivons une époque formidable ! L’essentiel est d’en sortir … Difficile de penser autrement, en lisant les dernières nouvelles du monde libre, merveilleux et post-moderne, qui nous entoure. Ainsi, la très progressiste Suède est inquiète pour l’avenir de L’Ukraine, j’entends son avenir … écologique. L’Institut de Stockholm entend faire en sorte que l’Ukraine atteigne la neutralité climatique — d’ici 2050. Enfin, si l’Ukraine existe encore à cette date, ce qui est assez douteux, elle sera alors dissoute par l’écologie anti-industrielle. Vous ne trouvez pas que nous vivons une époque exceptionnelle ? Être témoin d’une telle débilisation de l’humanité est une expérience rare — et espérons qu’elle ne se prolongera pas trop longtemps.

Suspension sine die du Comité olympique russe : oui, le sport a toujours fait partie de la politique

Alors qu’une partie des élites gouvernantes russe continue, dans le meilleur des cas, à refuser de voir la réalité telle qu’elle est et incite les sportifs russes à aller participer aux JO, quelles que soient les conditions imposées, le Comité olypique russe vient d’être suspendu pour avoir voulu intégrer des sportifs venus des nouveaux territoires russes, territoires évidemment non reconnus comme tels par le monde global. La sagesse populaire a souvent du bon : à rester entre deux chaises, en général, on tombe.

Conflit en Ukraine : l’aide atlantiste est maintenue — quel que soit l’agenda international

Entre les habituelles difficultés budgétaires américaines et l’inattendue reprise de la guerre en Israël, beaucoup espèrent voir baisser, qui sait peut-être même cesser, l’aide apportée à l’Ukraine contre la Russie par les pays de l’Axe. Bien loin de cette fantasmagorie, Zelensky convoqué à l’OTAN se voit confirmer un soutien, qui est par ailleurs épaulé directement par de nouvelles aides américaines. Le conflit en Ukraine est bien prévu pour durer jusqu’à la défaite militaire d’un des deux camps, l’Axe atlantiste ou la Russie. Les autres théâtres de conflit ne changent rien à la donne.

Billet du jour : Qu’en est-il de ces laboratoires américains en Ukraine et en Afrique, dont nous n’avons pas le droit de parler ?

La Russie vient de faire le point aujourd’hui sur l’activité des laboratoires à double finalité, civile et militaire, américains dans le monde, qui sont plus de 400. Leur découverte en Ukraine a provoqué un déplacement de leur activité en 2022 vers les pays d’Afrique. Mais aujourd’hui le risque de santé publique qu’entraîne leur activité, conduit les pays africains à remettre en cause leur coopération dans ce domaine. Comme mes anciennes publications sur les laboratoires américains ont systématiquement été bloquées et effacées par Blogger et Facebook, faites des copies.

Conflit en Ukraine : le parti globaliste reprend le pouvoir en Russie

La ligne de front est en gros gelée depuis le retrait de l’armée russe de Kherson et de la région de Kharkov, qui ne tient plus qu’une position défensive. Beaucoup se demandent si le problème est politique ou militaire. Nous venons d’avoir la réponse : le parti globaliste est en train de reprendre le pouvoir, comme ce fut le cas en 2016. Mais cette fois-ci, les conséquences seront plus lourdes — pour la Russie : sa dissolution.

Axe atlantiste : la Finlande, sera-t-elle à nouveau lancée contre la Russie ?

La guerre, qui se déroule en Ukraine, est un conflit secondaire de la confrontation primaire qui oppose l’Axe atlantiste à la Russie, comme l’une des forces potentielles défendant encore la souveraineté des Etats. Comme tout conflit de cette ampleur, il ne peut se concentrer sur un front restreint et tend à être développé, afin de disperser les forces de l’adversaire, en l’occurrence de la Russie. La Finlande est à nouveau priée de jouer le même rôle qu’en 1939, elle est à nouveau dirigée par des forces étrangères, qui cherchent à la lancer contre la Russie, en préparation d’une agression plus large. Son entrée dans l’OTAN fut un pas décisif pour la perte de son autonomie géopolitique.

La présidente de la fédération russe de gymnastique artistique condamne la participation des sportifs russes aux JO

La participation de la Russie aux JO est une question hautement politique, même idéologique, depuis 2014 et le Maïdan en Ukraine, accompagné du lancement de la vague anti-russe au sein de cette organisation. Si jusque-là, les sportifs russes participaient sous statut neutre, donc sans participation de la Russie, cette situation devient pour beaucoup inacceptable dans le cadre d’une guerre chaude ouverte, d’autant plus que la «neutralité», en réalité la condamnation ouverte de l’Opération militaire, est une condition avancée officiellement. Ici aussi, l’on voit la rupture des élites en Russie : Peskov, porte-parole du Kremlin, estime que les sportifs doivent quand même participer à titre individuel, quand lrina Viner, à la tête de la fédération russe de gymnastique artistique, estime que cela revient à une capitulation et que la Russie ne devrait pas accepter une telle humiliation.

IA : Gref ou le cheval de Troie globaliste

En 2020, alors que le monde se trouve sous l’épée d’une gouvernance globalisée covidienne, la Russie lance son programme de renforcement du financement public du numérique, appelé IA, comme si un programme pouvait avoir une intelligence, et force l’implantation numérique dans toutes les sphères de la société — et de l’Etat. Сette pompe à fric globaliste produit par ailleurs les résultats attendus : le soutien et la propagation du discours anti-russe atlantiste, comme l’illustrent parfaitement les tchats de la première banque russe, Sber, pour qui la Crimée a été annexée, l’OTAN n’intervient pas en Ukraine et la Russie est l’agresseur. Et Gref, manifestement, bénéficie d’une étrange impunité. Ce qui continue de discréditer le pouvoir auprès de la population.

Nomadisme et migrations

Nomadisme et migrations ont accompagné l’évolution de l’humanité et l’on en trouve la trace dans la Bible. Pour autant, les textes ne peuvent être pris à la lettre et les phénomènes doivent s’interpréter en fonction de leur contexte, en l’occurrence, culturel, civilisationnel et géopolitique. Jean-François Geneste revient pour Russie Politics sur cette question, qui prend aujourd’hui les apparences d’une guerre civilisationnelle.

Billet souverainiste : Le Forum financier de Moscou et les élites économiques en perdition

Au Forum financier de Moscou, l’élite économique russe acte le virage oriental de l’économie russe … et se demande pourquoi le marché asiatique n’est pas prêt à lui faire de cadeaux. Cadeau des technologies qu’elle ne peut plus trouver en Occident et que l’Orient ne veut pas lui offrir. Etrange, non ? Non pas étrange qu’il n’y ait rien de gratuit en politique, mais étrange que ces élites économiques russes soient toujours incapables de tirer les leçons, même de l’histoire récente, et qu’elles n’envisagent toujours pas de réellement développer la recherche nationale technologique. Au-delà du discours et du surfinancement du culte numérique, bien sûr.

Billet du jour : non, l’aide américaine à l’Ukraine ne faiblit pas

Il a suffi d’une déclaration de Kirby quant aux difficultés financières — habituelles — des Etats-Unis pour que le fantasme du Deus ex Machina revienne, encore une fois, sur le devant de la scène des «experts» : le conflit en Ukraine va se résoudre «tout seul», car les Etats-Unis vont cesser de financer l’Ukraine et d’un coup d’un seul la Russie va gagner en restant sur la défensive. Difficile de trouver un raisonnement plus magique : cette guerre est une aubaine pour les globalistes, qui sont au pouvoir, et confortent ainsi leur pouvoir. Aucun signe sérieux ne tend à soutenir la réduction de l’aide américaine, ni européenne, à l’armée atlantico-ukrainienne. Et bien loin d’un mat, c’est plutôt un pat qui s’installe.

Canada : la tentation du nazisme ordinaire et la démission forcée du Speaker du Parlement

La déstructuration des sociétés occidentales ne peut que s’accompagner, et d’une dégradation morale, et d’un révisionnisme. Le Canada, qui est un des pays à la pointe du wokisme, vient de nous en donner une parfaite illustration. Lors de la visite de Zelensky, un nazi patenté a été invité au Parlement et a reçu une ovation debout, la larme à l’oeil, la victoire au poing. Si après la montée du scandale, le speaker du Parlement a dû démissionner, l’on ne saurait oublier que le révisionnisme nazi accompagne la plongée des pays occidentaux dans la guerre contre la Russie.

L’élargissement de l’ONU : la fausse bonne idée, qui fait dangereusement son chemin en Russie

L’important pour vendre une mauvaise idée, c’est de bien la présenter. Et les globalistes sont très forts à ce jeu-là. Au niveau des relations internationales, la fausse bonne idée, qui revient régulièrement sur le devant de la scène, est l’élargissement du Conseil de sécurité de l’ONU — au nom d’une plus grande représentativité ou comme dirait Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, maîtrisant avec un naturel non feint le vocable globaliste, pour qu’il soit plus «inclusif». 

L’Azerbaïdjan agresse le Haut-Karabakh : trahison finale de Pachinian

Hier, l’Azerbaïdjan a décidé d’attaquer le Haut-Karabakh. Malgré les déclarations occidentales condamnant cette agression, chacun sait parfaitement que personne n’interviendra, le scénario est déjà ficelé et Pachinian joue le dernier acte. Désormais, l’Arménie tente d’en faire reporter la responsabilité à la Russie et les médias commencent à s’engager dans cette ligne. Mais juste une question : pourquoi la Russie, devrait-elle défendre Pachinian ? Et contre qui, contre ses mentors atlantistes ? Doit-elle alors intégrer une région, avec laquelle elle n’a aucune frontière ? Non, évidemment. Les Arméniens ont élu Pachinian, à eux aussi de réagir. Et à Pachinian de prendre ses responsabilités : soit il est avec les Arméniens, soit il est avec les Atlantistes.

Stoltenberg — Patrushev : Quand l’OTAN pousse in fine la Russie à sortir de la globalisation

Lors d’une conférence de presse, le 7 septembre, le Secrétaire général de l’OTAN a reconnu qu’il aurait suffit d’accepter les propositions de la Russie sur une non-extansion et un retrait des forces d’occupations atlantistes aux zones antérieures à 1997 pour éviter de lancer le Continent européen dans un conflit en Ukraine, qui, selon lui, garantit parfaitement les intérêts de l’OTAN dans la région. Patrushev, le président du Conseil de sécurité russe, a répondu en montrant à juste titre que la politique de l’OTAN se fait à la fois au détriment des pays membres et grâce à la trahison des élites nationales. Il ne me reste qu’une question : où en sont nos oppositions de poche, dont le seul but est de se faire élire pour participer à ce système — et bouffer au râtelier ?