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Vers une Troisième Guerre mondiale : Rasmussen propose une entrée partielle de l’Ukraine dans l’OTAN

La question de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN est dans tous les esprits, sans faire l’unanimité entre les pays membres. Rasmussen, ancien Secrétaire général de l’OTAN, qui assure aujourd’hui la tutelle de l’Organisation sur le territoire ukrainien, continue à renforcer la pression en vue d’une radicalisation de la situation et de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN. Même partiellement. Certaines forces ont décidément besoin de donner un second souffle à cette guerre des tranchées, en noyant encore une fois dans le sang et la chaire le Continent européen.

Conflit en Ukraine : Biden sur le point de fournir officiellement des armes à sous-munitions, interdites par le droit international

Alors qu’en 2008, la Communauté internationale met en place une Convention contre l’utilisation des armes à sous-munitions, en raison de l’ampleur des dégâts humains que leur utilisation provoque, Biden semble pencher pour leur fourniture — officielle — par les Etats-Unis à l’armée atlantico-ukrainienne dans leur combat contre la Russie. C’est en tout cas ce qui est annoncé par le NYT ce matin. Même si théoriquement ces armes sont interdites par les pays européens, n’ayons aucun doute, qu’ici aussi, ils se coucheront.

Globalisation insidieuse : la fausse-bonne idée d’une monnaie unique pour les BRICS

L’idée de la préparation par les BRICS de la mise en circulation d’une monnaie unique est une fausse bonne idée, que l’Occident soutient en filigrane, arguant avec hypocrisie, que cela accélérerait la dédollarisation et renforcerait dangereusement ces pays face à la puissance des Etats-Unis. Alors que, comme les pays européens le savent parfaitement, la perte de la monnaie nationale conduit à un affaiblissement considérable de la souveraineté et de la puissance de ces pays. Le but est ainsi de conduire les pays des BRICS à se dissoudre dans une forme alternative de globalisation, dont les effets seront les mêmes : l’affaiblissement de chacun de ces pays. Mais les pays des BRICS sont-ils à ce point politiquement immatures, pour tomber dans un piège aussi gros ?

Kramatorsk : quand les médias occidentaux réécrivent docilement la réalité pour cacher la présence de mercenaires de l’OTAN en Ukraine

Ce 27 juin, l’armée russe a ciblé un centre militarisé à Kramatorsk, dans la région de Donetsk, tenu par les forces de l’armée atlantico-ukrainienne. L’on nous parle dans les médias alignés d’une pizzeria et d’un hôtel touché, avec soi-disant des victimes civiles innocentes. Ils oublient simplement de préciser que l’hôtel était fermé au public, que des instructeurs étrangers et des combattants ukrainiens avec des volontaires y résidaient et que le restaurant était rempli par ce public très pacifique. Une fois de plus, les médias occidentaux se mettent au service d’une propagande de guerre, niant même les images largement diffusées.

BRICS : Les Atlantistes ouvrent le front diplomatique contre la Russie

Alors que samedi une tentative de coup d’Etat se déroulait en Russie, un sommet très discret «pour la paix» a été organisé au Danemark par les Etats-Unis, formellement à la demande de l’Ukraine, qui en dehors des traditionnels soutiens à la politique américaine dans ce conflit, a convié les BRICS et attendait la Turquie. Et ceux-ci étaient la raison réelle de cette rencontre. Ainsi, les Atlantistes tentent de faire basculer les BRICS d’une «neutralité»  fragile vers un fragile engagement «pour l’Ukraine», afin d’affaiblir la position de la Russie.

Front intérieur : Poutine met les points sur les i pour les partisans de Prigogine

Alors que les élites et les milieux de la communication commençaient à relativiser la gravité du crime commis par Prigogine contre la Russie, en réalisant une mutinerie armée, en prenant une ville, en lançant les chars contre Moscou, le Président russe s’est adressé hier soir à la population — et surtout à ces groupes pour les prévenir : ceci est un crime, il ne sera ni oublié ni pardonné. Désormais à eux de choisir leur clan.

Billet du jour d’après : La Marche sur Moscou, va-t-elle réellement réveiller l’instinct de survie politique en Russie ?

A peine 24 heures après la mutinerie armée effectuée, mais non conçue, par Prigogine et Wagner contre le pouvoir régulier en Russie et la mort de 15 militaires russes, le président du Comité de la défense de la Douma trouve que non seulement il n’y a rien eu de grave, mais qu’il faut légiférer pour légitimer ces organisations militaires privées. Il va bien falloir régler la question de la dualité des élites en Russie, avant qu’une Marche n’arrive jusqu’au Kremlin.

Les trois drapeaux russes et le retour de l’unité nationale

Trois drapeaux pour symboliser l’histoire de la Russie, qui n’a pas commencé en 1991, et pour constituer la Nation au-delà des révolutions. Pour la première fois depuis la chute de l’Union soviétique, le drapeau rouge est levé lors d’une cérémonie devant le Chef de l’Etat. La cérémonie a eu lieu à Saint-Pétersbourg, sur les rives du Golfe de Finlande. C’est également une grande victoire de l’armée russe.

Troisième Guerre mondiale : la France soutient désormais l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN

La question de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN soulève un véritable débat parmi les membres de l’Alliance. Si l’Est, plus radical dans son atlantisme et faible dans sa dimension politique, tente d’entraîner le monde dans un conflit mondial en soutenant cette position, l’Ouest est plus timoré et rappelle la clause de l’art. 5, qu’il ne sera pas facile de faire digérer à ces populations post-modernes gavées à la «paix» à n’importe quel prix, surtout au prix des autres. La volte-face de la France est ici un très mauvais signal.

Déclaration de Bruxelles : quand l’opposition radicale russe reconnaît malgré elle l’impasse juridique de la CPI

Suite à la réunion tenue à Bruxelles, regroupant les classiques de l’opposition radicale russe, une Déclaration a été adoptée, visant à insister sur la nécessité d’un tribunal international contre la Russie et contre Poutine, même si les signataires de cette déclaration reconnaissent au passage l’impasse juridique. Le monde globaliste tourne en rond : soit abandonner l’idée d’un tribunal jusqu’à la fin du conflit (avec le risque que ce tribunal soit organisé contre lui ensuite), soit détruire définitivement les institutions juridiques pour créer un monstre politique — sous l’égide de ces pantins d’opposition.

Billet du lundi : celui qui concevra le monde d’après la globalisation, le maîtrisera

Au moment où la globalisation économique, qui sous-tend la globalisation politique, est réaffirmée au Forum économique de Saint-Pétersbourg, provoquant des réactions négatives des élites russes étatistes, le NYT sort un article intéressant, actant l’échec de cette globalisation économique libérale et posant la question du monde d’après. Celui qui dirige le monde, n’est pas celui qui produit de la haute technologie, mais celui qui maîtrise la réflexion et donc «produit des idées». Car il détermine les règles du jeu, qui s’imposeront aux autres.

Russophobie ordinaire : quand le Président tchèque prend en exemple l’internement des Japonais aux USA pour les Russes en Europe

Les Européens, eux, sont en guerre et toute la haine primaire, retenue par les impératifs civilisationnels, sont en train de sauter sous l’effet pervers de la guerre, pour nous ramener à des temps barbares. Ainsi, le président tchèque propose très sérieusement de reprendre l’exemple américain du déplacement et de l’internement des Japonais lors de la Seconde Guerre mondiale, pour le traitement des Russes en Occident. Aucune indignation de la «communauté internationale», qui en rêve sans (encore) oser se l’avouer.

La Russie vote en première lecture l’interdiction du changement de sexe de confort

Le Parlement russe vient d’adopter en première lecture le projet de loi prévoyant l’interdiction faite aux médecins de pratiquer une opération chirurgicale en vue du changement sexe, hors des cas de malformations à la naissance des organes génitaux de l’enfant. C’est un pas de plus vers la sortie du monde global et du processus de déshumanisation, dont il est porteur. La Russie a décidé de ne pas entrer dans l’ère du post-humain.

Air Defender 2023 : quand l’OTAN préfère occuper l’Europe

Le plus grand exercice des forces aériennes de l’OTAN depuis la guerre froide, Air Defender 2023, se déploie en Europe ces jours-ci. Selon le NYT, ceci est censé montrer, ce qui se passerait, si l’OTAN était attaquée par la Russie. Au-delà de l’inversion accusatoire de l’agression, il semblerait que cette structure ait développé un nouveau plan de bataille : légitimer par le conflit en Ukraine une reprise en main directe du Continent européen par les Etats-Unis et une redistribution des rôles internes par la remilitarisation accélérée de l’Allemagne.

Déglobalisation : l’intégration des bataillons de volontaires au sein de l’armée russe et le refus de Prigogine

Au 1er juillet, tous les bataillons de volontaires doivent avoir passé un contrat avec l’armée et ainsi entrer dans un corps unique, tant pour les droits que les devoirs. Cette normalisation de la situation est à saluer, puisque ce conflit n’est pas une opération à l’étranger ou une opération ponctuelle anti-terroriste, mais bien une guerre traditionnelle de libération du territoire national russe. Il n’y a pas alors de place pour les ambitions privées et les contrats lucratifs, ce qui par ailleurs oblige les cadres de l’armée régulière à adapter leur vision des choses à la réalité de la situation et aux enjeux existentiels pour la Russie. L’on notera que si Kadyrov a été l’un des premiers à faire signer ses volontaires, Prigogine à son habitude a insulté l’armée et refusé.