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La guerre des Tribunaux pénaux internationaux : pour l’Ukraine et pour … la Russie

Le Conseil de l’Europe vient d’être lancé pour que les pays membres présentent leurs derniers hommages au monde global et que, in fine, ils déclarent la guerre à la Russie, puisqu’ils sont sommés de créer un Tribunal pénal international devant enquêter sur les «crimes» soi-disant commis par la Russie en Ukraine (et uniquement eux), afin de donner une apparence civilisée à la condamnation politique des grands responsables politiques et militaires russes.

Patrushev : la politique de l’Occident conduit à la division de l’Ukraine en plusieurs Etats

Suite à l’intensification des livraisons d’armes depuis les pays de l’OTAN et à la normalisation d’une rhétorique guerrière, la Russie, elle aussi s’adapte à cette nouvelle réalité et, désormais, envisage la possibilité d’une division de l’Ukraine en plusieurs Etats. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le Secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Nikolaï Patrushev, qui était avant cela le directeur du FSB.

Pour que rien ne change : Macron est réélu, sans grand enthousiasme

La réélection de Macron est loin d’être une grande victoire politique, c’est plutôt la bataille remportée par le système globaliste actuel contre les populations. Après une manipulation médiatique sans accrocs, Macron passe, certes, mais pas pour ses idées, alors que Marine Le Pen continue à augmenter son score. Et son quinquennat s’annonce mouvementé : pendant qu’il dîne royalement à La Lanterne, deux morts à Paris, pour ne pas avoir obtempéré aux forces de l’ordre, inaugurent ce quinquennat — pour que surtout rien ne change. 

Marioupol : quand Nuland confirme in fine l’implication directe de l’OTAN dans le conflit ukrainien

Hier, Victoria Nuland, la sous-secrétaire d’Etat pour les Affaires politiques, a déclaré à CNN que les pays de l’OTAN pourraient participer à l’évacuation des «civils» bloqués à Marioupol. Surtout quand Kiev vient de saboter les corridors humanitaires ouverts par la Russie le 20 avril, ce même jour. Donc, l’exfiltration doit se ferait incognito, les combattants étrangers sur place ne doivent surtout pas se rendre à l’armée russe, et l’OTAN pourrait même tenter d’assurer une présence «légitime» sur le territoire à cette occasion. 

Billet interrogatif : en quoi l’Alsace-Moselle diffère-t-elle de l’Ukraine ?

Alors que les officiels russes annoncent que dès la reprise du Donbass, ils relanceront sérieusement les négociations avec l’Ukraine, espérant toujours une guerre de courte durée, les Etats-Unis, maître en l’art d’enliser les conflits qu’ils ne peuvent directement gagner, remettent en route les programmes de préparation des militaires ukrainiens. La démarche russe dans ce conflit soulève en effet beaucoup de questions : qui va assurer la «démilitarisation» et la «dénazification» de cette étrange Ukraine, quid des régions comme Kherson qui sont sous drapeau russe (ou le drapeau ne signifie-t-il plus rien?), pourquoi le «monde russe» s’arrête-t-il aux frontières du Donbass ? 

Création d’un crime de guerre : De Racak à Boutcha, la mécanique se met en marche encore une fois

Macron l’a dit, la France a envoyé des gendarmes en Ukraine, formellement pour enquêter sur les crimes soi-disant commis par l’armée russe après «l’occupation». Le discours politico-médiatique français oublie simplement de dire, qu’en réalité, ils agissent avec l’organisation intergouvernementale initiée par les Etats-Unis, l’International Commission on Missing Persons, qui a été très active dans les Balkans et travaille notamment sur les charniers lors des conflits. L’on se souvient effectivement du faux charnier de Racak et de son rôle légitimant l’intervention de l’OTAN en Yougoslavie. Leur présence en Ukraine ne présage rien de bon.

Elections présidentielles et rétropédalage de l’opposition française face à Poutine : une leçon d’existence politique

Même si les élections présidentielles françaises ne présentent, en tant que tel, aucun intérêt politique, les résultats étant connus d’avance et aucun enjeu politique réel n’en découlant, il est intéressant de voir l’évolution de ce qui est censé être une opposition, et encore plus une opposition se présentant ou étant présentée comme radicale, sur le sujet de la campagne : le conflit en Ukraine. L’intérêt de ce sujet est d’illustrer la capacité, ou non, des candidats à défendre une vision française de la géopolitique. Eric Zemmour, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont tous pris leurs distances de la Russie et surtout de Poutine. Aucune alternative idéologique n’était donc réellement existante, l’alignement atlantiste dans les faits, au-delà des diatribes d’hier, est là. L’intérêt de la France attendra encore …

Quand Peskov qualifie Urgant et Sobtchak de «grands patriotes» : quels intérêts défendent ces élites politiques en Russie ?

Le lancement de l’opération militaire russe en Ukraine a mis en évidence la scission de la société entre une élite cosmopolite et une population majoritairement conservatrice. Si les élites dites culturelles ont naturellement cette tendance, il est regrettable que les élites politiques dirigeantes jouent le même jeu, par conviction ou par intérêt. Quand Peskov qualifie Urgant ou Ksénia Sobtchak de «grands patriotes», il y a une limite inacceptable qui a été franchie, un pas de trop qui peut mettre en danger la stabilité sociale, dans un contexte aussi particulier que celui d’aujourd’hui. Mais cela explique aussi beaucoup de choses quant aux négociations et aux «compromis» militaires unilatéraux, quand la fille d’Abramovich et celle de Peskov se prononcent aussi publiquement contre la politique de la Russie.

Soirée électorale sur TF1 : quand Jacquouille doit faire oublier Macron

En lisant que TF1 remplace sa soirée électorale pour une comédie, sincèrement, j’ai d’abord pensé à une plaisanterie. Finalement, cela semble assez logique : pourquoi continuer la comédie politique laissant croire aux Français qu’ils décident quelque chose, autant regarder une véritable comédie, les acteurs sont de meilleure qualité et le jeu est plus convainquant que ce qui nous est servi depuis des années. Cela vous dérange ? Alors réveillez-vous !

Billet sur le front intérieur : de la déglobalisation de la Russie

L’opération militaire russe qui se déroule sur le sol ukrainien s’accompagne d’un combat intérieur, qui prend certes d’autres formes, mais dont les conséquences ne seront pas moins importantes et où la victoire est essentielle pour l’avenir de la Russie et sa victoire géopolitique. Sur le front intérieur, la déglobalisation de la Russie bat son plein. Ce qui en soi marque déjà l’échec du monde global, qui ne peut être global sans la Russie.

Zelensky interdit tous les partis d’opposition en Ukraine : silence en Occident

Dans la nuit de samedi à dimanche, le président ukrainien a annoncé la fermeture des 11 partis d’opposition en Ukraine. L’on appréciera à sa juste valeur le silence total des milieux politiques et journalistiques occidentaux, des ONG de défense des «valeurs démocratiques». Mais il est vrai que l’existence d’une véritable opposition n’est depuis longtemps plus une valeur occidentale. Quelle opposition acceptable au monde global pourrait exister, qui ne remettrait pas immédiatement en cause cette globalisation ? Alors, silence, on ferme.

La Russie négocie-t-elle un protectorat anglo-américain pour l’Ukraine ?

Un choc s’est produit hier en Russie, avec les révélations du Financial Times, confirmées par Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, de la négociation d’un plan de 15 points, comprenant le départ de l’armée russe d’Ukraine et la préservation de l’armée ukrainienne, mais sa diminution … en contrepartie d’une protection exercée par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Autrement dit, la Russie a commencé cette opération militaire pour in fine discuter de l’instauration d’un protectorat anglo-américain sur l’Ukraine ? Les élites politiques russes, qui soutiennent ce processus, ont-elles conscience de la puissance des ondes de déflagration qui se déverseront alors sur la Russie et dans le monde ? Analysons la situation.

Les USA reconnaissent avoir des laboratoires biologiques militaires en Ukraine

L’avancée de l’armée russe en Ukraine fait peur. Elle fait peur aux USA qui entrevoient le risque d’un déballage sur la place publique d’une partie de leurs activités en Ukraine, notamment celles assez louches concernant le déploiement de laboratoires biologiques militaires, ce que Victoria Nuland a reconnu et dont les médias main stream ne parlent pas beaucoup.

Conflit en Ukraine : d’où vient une telle différence d’interprétation des événements entre la Russie et l’Occident ?

Comment la Russie et les pays européens en sont-ils arrivés à parler à ce point une langue différente ? Sans en être particulièrement surpris, nous ne pouvons que le déplorer, car la langue décrit le monde et les pays européens semblent s’enfoncer dans le monde global atlantiste, corps et âmes, y perdant leur âme, y sacrifiant leur corps.

Les USA exigent l’expulsion de 12 diplomates russes à l’ONU ou quand l’ONU devient officiellement une institution américaine

L’intervention militaire russe a déjà produit des effets géopolitiques appréciables : en plus de la fin de la covid-hystérie, nous assistons au déshabillage des institutions dites internationales, qui ne sont qu’atlantistes. Dont l’ONU, avec la demande américaine d’expulsion de 12 diplomates russes en poste à l’ONU. En violation du droit international, qui n’existe plus, remplacé par les intérêts impérieux des Etats-Unis.