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Billet à contre euphorie : Victoire gobaliste au sommet des BRICS, le cheval de Troie est prêt

Du 22 au 24 août 2023, s’est tenu en Afrique du Sud le sommet des BRICS, qui était annoncé comme un front commun contre la globalisation, avec la participation confirmée en avance de 34 pays. Sans vouloir jeter un pavé dans la mare, il semblerait que cette grande fête antiglobale soit le Helsinky de la Russie : un cheval de Troie parfaitement contrôlé permettant de mettre en place les conditions favorables à sa déstabilisation, comme l’Acte de Helsinki le permis pour l’URSS, bien qu’il fut à l’époque lui-aussi célébré comme une grande victoire géopolitique dans le cadre de la politique d’endiguement occidentale. Si l’histoire se répète, il serait bon de s’en souvenir.

Prigojine, fin de partie

Hier soir, le jet privé de Prigojine s’est écrasé dans la région de Tver, alors qu’il revenait d’Afrique et se dirigeait avec d’autres membres de Wagner de Moscou à Saint-Pétersbourg. Bref, il n’a pas échappé à son destin, il l’a retrouvé deux mois après avoir lancé hommes et artillerie contre Moscou, pour sauver son business mis en péril par la décision gouvernementale d’incorporation des «armées privées» au sein du ministère de la Défense, décision scandaleuse en période néolibéralisme globaliste. Malgré cela, pour certains, Prigojine reste un «héros». Et c’est en effet une figure caricaturale cette époque «patrio-globaliste», mais anachronique … si la Russie s’en sort. De cette époque.

La France, partie au conflit : l’Ukraine confirme la réception des missiles SCALP

L’ambassadeur ukrainien en France, Vadim Omelchenko, a confirmé la réception de la première partie des missiles français de longue portée SCALP. Cette déclaration a conduit la Russie à reconnaître la France partie au conflit ukrainien. Quel est l’intérêt de la France et quelle est la légitimité des élites dirigeantes françaises à tenir une ligne politique à ce point suicidaire pour le pays, c’est une autre question à laquelle il leur faudra bien répondre ensuite. En attendant, nous pouvons nous féliciter d’être jusqu’au cou dans un conflit, dont on ne maîtrise ni les tenants, ni les aboutissants. Etre utilisé à l’aveugle pour défendre des intérêts étrangers est bien le sort habituellement réservé aux colonies …

Robert Kennedy Jr confirme le développement de laboratoires biologiques à visée militaire par les Etats-Unis en Ukraine

Lors de l’avancée de l’armée russe sur le territoire ukrainien, des laboratoires biologiques américains à visée militaire ont été mis à jour. Très rapidement, les Etats-Unis ont démenti, les réseaux sociaux ont bloqué toute publication sur le sujet. La Russie a publié un rapport d’enquête, qui n’a eu aucune conséquence, ni juridique, ni politique, pour ce qui constitue une violation par les Etats-Unis des Conventions de Genève. Aujourd’hui, c’est le candidat aux élections présifentielles américaines, Robert Kennedy Jr. qui l’affirme. Le silence, va-t-il encore durer ?

Conflit en Ukraine : ce drone de cirque politico-médiatique

Depuis fin juillet, l’armée atlantico-ukrainienne a intensifié les attaques de drones vers la Russie, ciblant principalement, pour des raisons symboliques évidentes, la Crimée et la capitale, Moscou. Si l’impact médiatique est incontestable, certains comme TF1 n’hésitant pas à aller jusqu’au fake, le bruit permet surtout de masquer la faible efficacité militaire à court terme de cette stratégie atlantiste low cost. Pour autant, l’impact politique n’est pas à négliger. L’OTAN gagne ainsi du temps pour habituer les parties à une confrontation directe, stratégie les menant lentement, mais sûrement, vers une guerre traditionnelle généralisée en Europe. Pour l’instant, les grenouilles restent confortablement dans l’eau chaude.

Billet du jour : le Niger et la faiblesse de la gouvernance globale

La crise au Niger est particulièrement révélatrice de la faiblesse et de l’hypocrisie du mode de gouvernance globaliste actuel. La France sort d’Afrique, faute d’avoir la force de défendre ses intérêts stratégiques. La Cédéao se cherche une légitimité pour faire entrer le monde global en guerre contre le nouveau pouvoir au Niger, qui a eu l’outrecuidance de réaliser une révolution «antiglobaliste» — donc par définition «anti-démocratique». Décidément, ce monde global, par sa radicalité, ne peut que provoquer les conflits, sans jamais les résoudre.

Conflit en Ukraine : la CPI sous pression pour lancer un mandat d’arrêt contre Loukachenko

La politisation de la CPI se portant à merveille, la pression se renforce autour de cette institution déjà dévoyée, pour qu’elle aille encore plus loin et qu’elle délivre cette fois-ci un mandat d’arrêt contre le Président biélorusse Loukachenko dans la douteuse affaire des enfants «déportés» par la Russie loin des zones de combats, alors que la Biélorussie ne reconnaît pas la compétence de cette organisation.

L’armée atlantico-ukrainienne a encore attaqué le Pont de Crimée

Cette nuit, l’armée atlantico-ukrainienne a encore une fois attaqué le Pont de Crimée. C’est manifestement une «grande victoire militaire» que d’avoir tué les parents d’un enfant, qui lui-même est dans un état grave à l’hôpital. Le Pont n’a pas été détruit, mais endommagé. Il y a peu d’informations et réactions officielles ce matin encore.

Dénazification de L’Ukraine : le NYT reconnaît la régularité des insignes nazis dans les rangs de l’armée ukrainienne

Ce matin, un article du NYT reconnaît ouvertement la présence régulière des insignes nazis dans l’armée ukrainienne. Pour autant, l’on n’y lit aucune condamnation sur le fond, simplement un regret que cette accointance soit assumée aussi ouvertement. Et le NYT comme l’Occident tentent de se cacher derrière Zelensky, juif étiqueté et patenté, dont la seule présence au pouvoir doit tout pardonner. Et justifier le renforcement du soutien apporté à cette Ukraine par les pays de l’OTAN. Le combat contre la Russie légitime tout, même le pacte avec ce monstre néonazi. Comme si la lèpre de l’amoralité pouvait s’arrêter à nos portes …

Le retour de Prigogine : les élites globalistes russes remportent une bataille de poids

Ne pouvant plus reculer, suite aux fuites dans la presse française, le Kremlin a confirmé la rencontre entre le Président Poutine et les commandants de Wagner, ainsi que Prigogine le 29 juin, à peine 5 jours après la mutinerie de ces mêmes hommes. Cette révélation a produit un sérieux malaise en Russie. Non pas un malaise communicationnel, mais politique. Car finalement, Prigogine n’est pas en Biélorussie, comme son immunité l’imposait. Et la faiblesse du pouvoir à tenir ses décisions politiques est de très mauvaise augure, surtout en temps de guerre.

Vers une Troisième Guerre mondiale : Rasmussen propose une entrée partielle de l’Ukraine dans l’OTAN

La question de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN est dans tous les esprits, sans faire l’unanimité entre les pays membres. Rasmussen, ancien Secrétaire général de l’OTAN, qui assure aujourd’hui la tutelle de l’Organisation sur le territoire ukrainien, continue à renforcer la pression en vue d’une radicalisation de la situation et de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN. Même partiellement. Certaines forces ont décidément besoin de donner un second souffle à cette guerre des tranchées, en noyant encore une fois dans le sang et la chaire le Continent européen.

Conflit en Ukraine : Biden sur le point de fournir officiellement des armes à sous-munitions, interdites par le droit international

Alors qu’en 2008, la Communauté internationale met en place une Convention contre l’utilisation des armes à sous-munitions, en raison de l’ampleur des dégâts humains que leur utilisation provoque, Biden semble pencher pour leur fourniture — officielle — par les Etats-Unis à l’armée atlantico-ukrainienne dans leur combat contre la Russie. C’est en tout cas ce qui est annoncé par le NYT ce matin. Même si théoriquement ces armes sont interdites par les pays européens, n’ayons aucun doute, qu’ici aussi, ils se coucheront.

Loi d’orientation de la Justice : de la sécurité à la surveillance généralisée, un pas glissant

Les députés, tout comme les sénateurs avant eux, ont voté à une très grande majorité une disposition législative permettant, dans le cas de certaines enquêtes pénales et après autorisation du juge, d’activer à distance tout appareil connecté, afin de récupérer des images, d’écouter des conversations ou de géolocaliser les personnes. S’il peut sembler logique de faciliter la recherche de criminels dans le but de la protection de la sécurité publique, le risque de glisser vers des mécanismes de plus en plus larges et normalisés de surveillance de la société n’est pas à négliger. Le paradigme sécurité / liberté joue rarement, à terme, en faveur de la liberté, même si l’expérience a montré que la sécurité n’en est pas renforcée pour autant.

Loi de programmation militaire de la France : quels intérêts ce Gouvernement va-t-il défendre au prix de la Nation ?

Ces derniers jours, les réseaux sociaux et les médias alternatifs ont largement diffusé des extraits du projet de loi de programmation militaire de la France pour les années 2024 à 2030. Les dispositions en jeu sont celles du nouveau chapitre II du Titre Ier «Réquisitions pour les besoins de la défense et de la sécurité nationale» du Code de la défense. Ce Chapitre prévoit la possibilité de réquisitionner les biens et les personnes, lorsqu’un danger menace la sécurité du pays. Cette disposition fait peur, car elle rappelle qu’il existe en cas de guerre un intérêt supérieur à l’intérêt individuel, ce à quoi les Français ne sont plus habitués depuis bien longtemps. Mais à ce nihilisme individualiste s’ajoute un problème Ô combien plus grave pour la France : peut-on sérieusement affirmer que ce Gouvernement défend l’intérêt national ? En allant plus loin, on peut même penser, que c’est justement la politique de ce Gouvernement, qui met la Nation en danger. D’où l’anachronisme de ces dispositions et les risques de déstabilisation qu’elles contiennent.