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A Kharkov, l’OTAN entre en guerre : soit la Russie change de stratégie, soit elle disparaît comme pays souverain

Cela fait longtemps que les guerres ne se déclarent plus dans les règles de l’art, elles se font. C’est ainsi que l’OTAN a directement et personnellement conduit l’offensive de Kharkov, ce qui marque la fin objective de la prudente «Opération militaire spéciale» pour la Russie. A moins que les dirigeants actuels pensent que la bataille de Stalingrad ait pu être une opération très spéciale. Le recul aussi rapide que significatif de l’armée russe dans la région de Kharkov, qui signe ainsi sa première grande défaite militaire depuis très longtemps, doit être analysé. Dans une guerre, les batailles se perdent, mais il est fondamental d’en tirer les leçons — pour ne pas perdre la guerre. Quelques éléments politiques d’analyse.

Famine : L’escroquerie céréalière ou comment l’Occident s’approprie les céréales ukrainiennes

L’accord céréalier du 22 juillet signé entre l’Ukraine, la Turquie, la Russie et l’ONU tourne à la farce. Non seulement, la quasi-totalité des navires est dirigée vers des pays occidentaux, mais la contre-partie prévoyant l’export de produits russes n’est pas remplie. La Russie pense de plus en plus sérieusement à ne pas le reconduire en novembre, puisqu’il n’a strictement aucun rapport avec «faim dans le monde» — à moins de ne considérer l’Occident comme étant ce monde.

Billet d’humeur : non, ce n’est pas une erreur de traduction, Borrell a bien dit «Russie fasciste»

Manifestement, les hommes politiques actuels n’ont plus l’habitude de porter la responsabilité de leurs paroles. Ils se sentent en totale impunité, pouvant dire tout et n’importe quoi, sans aucune conséquence. C’est le cas de Joseph Borrell, qui vient de traiter au Parlement européen la Russie de pays fasciste, reprenant la tendance atlantiste actuelle et traduisant l’ambiance dans les coulisses des institutions européennes, tout en oubliant manifestement le caractère public de ses propos. Se cachant derrière une «erreur de traduction», qui n’en fut pas une, la Russie considère avec stupeur le cadavre de la diplomatie en Europe.

Annulation du régime simplifié des visas ou comment l’UE se prive d’un instrument de soft power face à la Russie

Le fanatisme est intéressant en ce qu’il conduit inexorablement à adopter des mesures, qui sont préjudiciables à leur auteur. C’est ainsi que l’atlantisme radical des institutions européennes oblige les Etats membres à suspendre le régime simplifié de délivrance des visas avec la Russie, faute de n’avoir pu trouver un accord pour une rupture totale et un isolement de l’Europe. De cette manière, les pays européens, en perdant le levier touristique, se prive d’un moyen particulièrement efficace de transmission des «valeurs» post-modernes, du nouveau mode de vie de l’homme seul et sans Patrie (c’est-à-dire désormais «libre»), des mouvements anticivilisationnels, bref de tout ce qui fait «l’attractivité» de l’Occident aujourd’hui et accompagne ses magasins et ses restos. Tout a un prix, la question restant de savoir qui va payer la note.

Billet atomique : De Godot à l’AIEA, les USA et l’Ukraine attendent …

En attendant Godot, pardon de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Volodomir et Joe voient eux aussi leur inquiétude monter : est-ce bien le bon endroit ? Vont-ils réellement oser venir ? Pourtant, ce n’est pas faute de tirer, de plus en plus fort et de plus en plus près. L’inquiétude est à son comble : s’ils arrivent cette semaine, il sera trop tard pour organiser une catastrophe nucléaire imputable à la Russie. Alors tirons, sur la Centrale, sur les civils, de toute manière les médias et les politiques européens sont en laisse, ils dansent et parlent sur commande. Ils sont … Lucky. 

Billet du jour : Le système libéral est mort, paix à notre âme

Macron ne s’est pas correctement exprimé : ce n’est pas la fin de l’abondance, c’est la fin d’un monde. Celui du libéralisme à visage humain. Déjà fortement remis en cause avec la gouvernance globale covidienne, le système libéral vient d’être enterré par Macron, puis par Borrell, après les nombreuses déclarations surréalistes de différents politiciens européens. La page du 20e siècle est tournée. Celle qui s’ouvre est peu ragoûtante … Et ne pouvant ouvertement assumer ce choix idéologique impopulaire, le conflit en Ukraine est instrumentalisé, la Russie est démonisée.

Le projet américain «Ponomarev-Lénine2.0» et la tentation de la guerre civile russe

L’histoire ne se répète jamais à l’identique, ce qui n’empêche pas la tentation. Les mentors de cette guerre globale reprennent le fleuron de la guerre civile russe, mais les ressources sont objectivement limitées et ils ne semblent capables que d’une parodie avec l’ancien député-escroc Ponomarev, depuis plusieurs années parti en Ukraine puis aux Etats-Unis, en guise de Lénine et une fantomatique «Armée nationale républicaine» en place d’un véritable soulèvement populaire.

Crimée : comment la Turquie appelle à la capitulation de la Russie

La Turquie vient de déclarer, qu’en cas d’accord entre l’Ukraine et la Russie, la Crimée devait revenir en Ukraine. Bref, en proposant constamment des accords de paix entre l’Ukraine et la Russie, la Turquie travaille pour la capitulation de la Russie et défend les intérêts atlantistes. Comme membre de l’OTAN, que pouvait-on sérieusement attendre d’autre de sa part ?

Fanatisme atlantiste de l’UE : Borrell veut conduire les pays d’Europe à de facto déclarer la guerre à la Russie

Les déclarations de Joseph Borrell, théoriquement en charge de la diplomatie européenne, ressemblent de plus en plus à celles d’un chef de guerre, en tout cas de celui qui veut envoyer les autres à la guerre. Selon la dernière en date, il exige que les pays européens, non pas l’Union européenne qui n’est qu’une coquille vide sans les Etats, mais bien les Etats européens prennent en charge l’organisation et la formation de l’armée ukrainienne. Autrement dit, il veut que les Etats européens deviennent formellement partie au conflit.

Des monstres ou des traîtres ? L’armée ukrainienne tire à l’artillerie sur ses prisonniers à Elenovka

Cette nuit, l’armée ukrainienne a utilisé le système américain HIMARS pour tirer très précisément sur les locaux de détention des militaires ukrainiens, prisonniers à Elenovka. Résultat — 40 morts et 75 blessés parmi les Ukrainiens. Ces hommes, sont-ils des monstres ou des traîtres, pour tirer ainsi sur leurs compatriotes ?

Billet d’Odessa : ne pas oublier que l’accord céréalier n’est pas une capitulation de la Russie

La Russie et l’Ukraine ont signé séparément en Turquie, sous l’égide de l’ONU, un accord céréalier. Parce que l’Ukraine a peur d’une nouvelle grande famine, il faut exporter de toute urgence le blé très loin du pays. Parce que les pays de l’OTAN peuvent faire entrer des armes en Ukraine, mais pas sortir de blé pour sauver le monde d’une famine politico-médiatique, il faut le faire passer par la mer Noire.

Le Fake de Vinnitsa ou pourquoi travestir médiatiquement des militaires ukrainiens en civils ?

Le 14 juillet au matin, l’armée russe a tiré sur Vinnitsa, une ville d’Ukraine centrale, située à 200 km au sud-ouest de Kiev. Alors qu’elle a détruit la Maison des Officiers, un centre d’hébergement temporaire et de formation d’officiers ukrainiens, les médias occidentaux, reprenant uniquement la version ukrainienne, déshabillent ces militaires pour en faire des civils. Autrement dit, comment les pouvoirs publics ukrainiens annonceront aux familles de cette vingtaine d’officiers ukrainiens décédés leur mort ? Quel respect pour ses propres hommes … En revanche, les tirs de l’artillerie américano-ukrainienne quotidiens sur des cibles civiles dans les territoires repris et dans le Donbass, notamment hier sur la station de transport dans le centre de Donetsk, qui ont fait deux morts et 6 blessés, personne n’en parle. Eux ce sont des civils, mais ils ne sont pas du «bon» côté.

Billet indécent : rendons au drapeau français sa place d’honneur

Depuis début mars, l’on voit fleurir les drapeaux ukrainiens en France, comme jamais ce ne fut le cas pour un autre pays, comme jamais ce ne fut le cas … même pour notre pauvre drapeau national, qu’il était mal venu de sortir en dehors des jours de fête, timidement, quelques heures, sans trop lui prêter d’attention. Au risque d’être qualifié «d’extrême droite». Le drapeau national est un symbole de force, de gouvernance, de souveraineté, la France ne s’en reconnaît plus le droit depuis longtemps. Et la voilà qui se vautre dans le drapeau ukrainien, drapeau d’un Etat fantoche. La France est-elle devenue une catin ou une libertine en régime d’occupation pour être traitée de cette manière ? 

Conflit en Ukraine : Pourquoi les Etats-Unis ont tant besoin de déstabiliser le Continent européen ?

D’inquiétantes rumeurs se propagent dans les médias anglo-saxons : les Etats-Unis fourniraient des munitions HIMARS d’une portée de 300 km, ce qui ouvrirait la porte au déplacement du conflit profondément sur le sol russe, donc d’un conflit ouvert avec la Russie. Les pays européens, déjà largement économiquement déstabilisés par les sanctions anti-russes qu’ils adoptent à la pelle et l’afflux d’Ukrainiens, de moins en moins bien perçus en dehors de la couche bisounours de la société, devraient surtout se demander pourquoi les Etats-Unis ont tant besoin de mettre à genoux le Continent européen. Puisque ce conflit en Ukraine est largement utilisé par les Américains comme un élément de gouvernance.

Discours de Poutine devant les présidents des fractions parlementaires : on n’arrête pas le sens de l’histoire

Si les médias atlantistes se sont principalement arrêtés sur la déclaration de Poutine affirmant que la Russie n’a pas encore commencé les choses sérieuses en Ukraine, l’intérêt de ce discours est surtout la formulation de la raison et des buts de cette intervention : la fin du monde global — de ce «libéralisme totalitaire», le retour à la souveraineté des peuples, la restitution du pouvoir aux Etats et la liberté de défendre sa culture et ses valeurs. L’on n’arrête pas le cours de l’histoire, comme le déclare le Président Poutine, le mouvement lancé par la Russie ne pourra pas être arrêté, l’on ne pourra pas revenir en arrière.