Помечено: 9 mai

Victoire américaine lors de la Seconde Guerre mondiale : Trump confirme la Russie dans le rôle de l’ennemi

Le 9 mai est un des éléments constitutifs de la Nation en Russie et dans l’espace russe. Le rôle central joué par l’armée soviétique et l’URSS dans la Victoire de 1945 obligea les Alliés à reconnaître leur ennemi idéologique comme une puissance incontournable, comme une pièce maitresse de la nouvelle architecture internationale, qui en a découlé. Mais l’URSS, puis la Russie, sont restées l’ennemi et l’Occident atlantiste n’a eu de cesse de déconstruire ce discours historique, pour n’y placer que les Etats-Unis. L’histoire, ça se défend, sinon ça se reconstruit par les vainqueurs. La Russie ne peut faire des révérances à Trump et exiger le respect de sa vérité historique. 

Trêve du 9 Mai : pourquoi la Russie «attend» elle toujours une réponse, qui pourtant lui a déjà été donnée ?

Pour ceux, qui n’ont pas très bien compris ce qui s’est passé lors de la première trêve de 30 heures in fine unilatérale des fêtes de Pâques, le Président Poutine a proposé une nouvelle trêve, cette fois de trois jours, autour des célébrations du 9 mai. Zélensky, au nom des élites globalistes européennes et américaines, a déjà refusé. Mais étrangement, le Kremlin attend toujours une réponse claire. Il semblerait, qu’il ne reste que les élites dirigeantes russes pour ne pas comprendre le message pourtant très clair, qui leur est envoyé : elles doivent soit finalement se battre pour leur pays, soit l’abandonné à l’ennemi. Personne ne leur fera le cadeau d’une victoire. Une victoire … ça se gagne, ça ne se négocie pas.

Pourquoi le Monde global ne peut accepter la Parade militaire de la Victoire du 9 mai en Russie

La victoire sur le nazisme est une date dangereuse pour le Monde global, car elle place la Russie dans le camp des vainqueurs, rappelle que la plus grande partie de l’Europe a activement collaboré avec les nazis et que les Etats-Unis n’ont pas «sauvé le monde» tout seul, bien loin s’en faut. Cette mémoire doit être effacée, l’UE menace les dirigeants, qui accepteraient de participer aux cérémonies de la Victoire le 9 mai à Moscou. La «Réconciliation» ne peut signifier que «Soumission».

Ce 9 mai dans Kherson occupée : la Résistance lève la tête

Le 9 mai est une date noire pour le régime post-Maïdan, car il célèbre sa défaite historique et le vainqueur, qu’il combat à nouveau aujourd’hui. Comment peut-on glorifier Bandera et célébrer la victoire contre le nazisme ? On ne le peut pas. Et dans la ville de Kherson, en véritable situation d’occupation nazie, cela est particulièrement sensible. Mais les habitants n’abandonnent pas. L’histoire se répète, ils attendent à nouveau la défaite du nazisme et l’arrivée des leurs, de l’armée russe.

Billet d’humeur : Fridman, Perekrestok et la neutralité du 9 mai

L’approche du 9 mai provoque toujours une crise d’angoisse dans une partie très particulière des élites russes, celle qui se sent apatride depuis 2022 … Ainsi en est-il de l’oligarque Mikhail Fridman, appartenant à la catégorie des «grands patriotes» vivant encore jusqu’à peu en Angleterre malgré les sanctions, propriétaire notamment de la chaîne de supermarchés Perekrestok … où dans le chat interne il est interdit au personnel de mettre en avant les attributs du 9 mai, notamment le ruban de Saint-Georges est banni. Ces gens, qui font leur business en Russie, tout en vivant à Londres ou en Israël, et qui introduisent dans le quotidien russe le diktat atlantiste, me semblent être un anachronisme. Il est temps de faire son choix.

La Russie annule de Régiment Immortel : le patriotisme est sommé de rester on line ?

Très discrètement, sans annonce dans les grands médias, sans explications aux JT, dès avril le Régiment Immortel a été annulé. Voyant encore il y a quelques jours des gens aller commander le portrait de leurs aïeux sur pancartes, la discrétion risque demain de se transformer en mécontentement populaire. Sans même parler des manifestations à l’étranger, quand la Mère Patrie passe on-line, quelle déception ! Il était difficile de prendre une décision stratégiquement plus dangereuse, surtout en période de guerre. Mais le déni politique coûte en général très cher aux élites.