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Déglobalisation : Le Parlement russe décide de protéger les citoyens russes des décisions internationales illégales

La Douma, chambre basse du Parlement russe, a adopté hier des amendements à la législation nationale, prévoyant une responsabilité pénale pour la collaboration et l’exécution de décisions, d’organes dont la Russie n’est pas membre et qui vont à l’encontre de la législation nationale. Si la Cour pénale internationale est visée, elle n’est pas la seule et de loin. En cette période de radicalisation idéologique des organismes internationaux, la Russie entend protéger sa souveraineté nationale, autant que ses ressortissants, pouvant être pris en otage de ces jeux para-judiciaires globaux. C’est aussi un signal fort lancé par les étatistes aux élites globalistes russes. Les temps changent …

Conflit ukrainien : des procureurs américains débarquent à Kharkov pour construire l’accusation contre la Russie

La nouvelle est passée assez discrètement : des procureurs américains débarquent à Kharkov pour «aider» leurs collègues ukrainiens. Il est vrai que jusqu’à présent, au-delà des grandes déclarations politico-médiatiques, la base des éléments de preuve est pour le moins … assez faible. Si ce n’est envoyer des enfants en vacances, loin de la ligne de front. Ce qui vaut bien un procès international … quand on n’a rien d’autre. Le pouvoir d’occupation atlantiste prend les choses en main, puisque les collaborateurs locaux ne peuvent finaliser.

Billet du lundi : illégalité du mandat d’arrêt contre Poutine et erreur politique stratégique de l’Axe atlantiste

Ce 17 mars, la Cour pénale internationale a délivré deux mandats d’arrêt pour déportation d’enfants sur le fondement de l’art. 8 du Statut de Rome (crime de guerre) à l’encontre du Président russe Vladimir Poutine et de l’Ombudsman russe pour les enfants Maria Lvova-Belova. En soi, la décision est juridiquement surprenante, puisque la Russie, tout comme les Etats-Unis, n’est pas un Etat-membre et ne reconnaît pas la compétence de cette institution internationale, ce qui rend a priori infondée toute décision à son égard et à l’égard de ses ressortissants. Mais le problème n’est pas que juridique, beaucoup de questions se posent aussi sur l’impact politique d’une telle violation outrageuse du droit international : au-delà d’une incertaine limitation de la liberté de mouvement du Président russe, c’est le système institutionnel international issu de la Seconde Guerre mondiale qui s’écroule, permettant une reconsolidation de toute la société russe autour de son Président. La Russie n’étant jamais aussi forte que lorsqu’elle n’a pas le choix, c’est un étrange cadeau, qui vient de lui être fait.