Помечено: déglobalisation

Russie : la Cour suprême reconnaît le droit inaliénable de l’homme à ne pas être homosexuel

Comment peut-on être hétérosexuel ? En effet, quelle idée, quel anachronisme ! Tout le monde est homosexuel et si certains déviants ne le reconnaissent pas et persistent dans l’hétérosexualité, au moins qu’ils soient discrets. La Russie vient, par la voix de sa Cour suprême, de prendre une décision historique et courageuse dans ce totalitarisme «tolérant» ambiant : chacun a le droit à sa vie privée, mais la dimension idéologique du mouvement LGBT n’a pas sa place dans la vie publique en Russie.

Stoltenberg — Patrushev : Quand l’OTAN pousse in fine la Russie à sortir de la globalisation

Lors d’une conférence de presse, le 7 septembre, le Secrétaire général de l’OTAN a reconnu qu’il aurait suffit d’accepter les propositions de la Russie sur une non-extansion et un retrait des forces d’occupations atlantistes aux zones antérieures à 1997 pour éviter de lancer le Continent européen dans un conflit en Ukraine, qui, selon lui, garantit parfaitement les intérêts de l’OTAN dans la région. Patrushev, le président du Conseil de sécurité russe, a répondu en montrant à juste titre que la politique de l’OTAN se fait à la fois au détriment des pays membres et grâce à la trahison des élites nationales. Il ne me reste qu’une question : où en sont nos oppositions de poche, dont le seul but est de se faire élire pour participer à ce système — et bouffer au râtelier ?

La Russie vote en première lecture l’interdiction du changement de sexe de confort

Le Parlement russe vient d’adopter en première lecture le projet de loi prévoyant l’interdiction faite aux médecins de pratiquer une opération chirurgicale en vue du changement sexe, hors des cas de malformations à la naissance des organes génitaux de l’enfant. C’est un pas de plus vers la sortie du monde global et du processus de déshumanisation, dont il est porteur. La Russie a décidé de ne pas entrer dans l’ère du post-humain.

Déglobalisation : l’intégration des bataillons de volontaires au sein de l’armée russe et le refus de Prigogine

Au 1er juillet, tous les bataillons de volontaires doivent avoir passé un contrat avec l’armée et ainsi entrer dans un corps unique, tant pour les droits que les devoirs. Cette normalisation de la situation est à saluer, puisque ce conflit n’est pas une opération à l’étranger ou une opération ponctuelle anti-terroriste, mais bien une guerre traditionnelle de libération du territoire national russe. Il n’y a pas alors de place pour les ambitions privées et les contrats lucratifs, ce qui par ailleurs oblige les cadres de l’armée régulière à adapter leur vision des choses à la réalité de la situation et aux enjeux existentiels pour la Russie. L’on notera que si Kadyrov a été l’un des premiers à faire signer ses volontaires, Prigogine à son habitude a insulté l’armée et refusé. 

Déglobalisation : Le Parlement russe décide de protéger les citoyens russes des décisions internationales illégales

La Douma, chambre basse du Parlement russe, a adopté hier des amendements à la législation nationale, prévoyant une responsabilité pénale pour la collaboration et l’exécution de décisions, d’organes dont la Russie n’est pas membre et qui vont à l’encontre de la législation nationale. Si la Cour pénale internationale est visée, elle n’est pas la seule et de loin. En cette période de radicalisation idéologique des organismes internationaux, la Russie entend protéger sa souveraineté nationale, autant que ses ressortissants, pouvant être pris en otage de ces jeux para-judiciaires globaux. C’est aussi un signal fort lancé par les étatistes aux élites globalistes russes. Les temps changent …

Billet sur le front intérieur : de la déglobalisation de la Russie

L’opération militaire russe qui se déroule sur le sol ukrainien s’accompagne d’un combat intérieur, qui prend certes d’autres formes, mais dont les conséquences ne seront pas moins importantes et où la victoire est essentielle pour l’avenir de la Russie et sa victoire géopolitique. Sur le front intérieur, la déglobalisation de la Russie bat son plein. Ce qui en soi marque déjà l’échec du monde global, qui ne peut être global sans la Russie.