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Billet d’humour : quand Barrot reproche à la Russie l’élection de Macron en 2017

Ca y est, c’est officiel : la Russie a fait élire Macron en 2017. Ouf, les Français n’y sont pour rien. Mais «en même temps», Macron était tellement populaire, qu’il a quand même été élu. Barrot l’affirme. Et s’il le dit, ce doit être vrai. En tout cas, il y a bien un point sur lequel il ne ment pas : l’arrivée de Macron au pouvoir ne correspond pas à la volonté de la majorité des Français, ce qui devrait être le cas dans une démocratie.

Billet du jour : Zelensky reconduit dans ses fonctions jusqu’à la fin de la guerre

La question de la légitimité de Zelensky ou de son remplacement focalise l’attention des différents acteurs de ce conflit. Une attention somme toute exagérée, même si formellement, en effet, la question se pose. Ne pouvant prendre le risque des élections, les députés ont tenté de voter la prolongation de son mandat. Et comme la «démocratie» ukrainienne l’exige, si une loi ne passe pas la première fois, elle est revotée jusqu’à épuisement des contradicteurs, jusqu’à ce que le résultat attendu soit obtenu. Zelensky est reconduit. Et in fine cela ne change strictement rien.

Déglobalisation : la Géorgie sort de l’APCE au nom de la souveraineté nationale

La ligne politique des instances globalistes face à l’institution électorale est finalement assez simple : si le résultat obtenu n’est pas satisfaisant, il faut revoter ; si l’on risque de ne pas obtenir le résultat attendu, il ne faut pas voter. C’est exactement ce que le Conseil de l’Europe, organe de la «post-démocratie» globale, vient de dire à la Géorgie, en lui imposant de revoter au niveau national et de ne pas organiser d’élections locales. La Géorgie a décidé, en réponse, de sortir de l’APCE.

Election présidentielle en Biélorussie: le Parlement européen contre le peuple, une nouvelle idée de la «démocratie globale»

Le processus électoral dérange de plus en plus, en tant que tel, les organes de gouvernance globalisée, qui s’estiment en droit, du haut de leur estrade, de décider de la légitimité des élections nationales. Quand finalement le résultat déplaît, on l’annule. Quand a priori on comprend que son poulain ne gagnera pas, on discrédite de manière préventive. C’est exactement ce que fait le Parlement européen à l’égard des élections présidentielles biélorusses : faute de pouvoir faire passer une nouvelle marionnette dans le genre de Tikhanovskaya, qui ne bénéficie d’aucun soutien populaire, il appelle à ne pas reconnaître les résultats, quels qu’ils soient. La démocratie est morte, vive la «démocratie globale» !

Ingérence atlantiste : la Géorgie pourra-t-elle résister?

Les élections parlementaires géorgiennes n’ont pas donné les résultats attendus ce qui, en toute logique, conduit les élites atlantistes à les remettre en cause, bien que les observateurs internationaux de l’OSCE n’y aient relevé aucune violation majeure. L’ingérence atlantiste se fait de plus en plus ouverte et des snipers ukrainiens sont en route pour Tbilissi. La Géorgie est à un tournant, pour l’instant elle résiste et protège sa souveraineté. Elle est en tout cas un exemple pour nos sociétés endormies, où nous avons confortablement voulu oublier que la liberté, ça se défend.

Moldavie : le désaveu des élites globalistes au référendum européen

La grande fête européenne n’a pas eu lieu en Moldavie. Il s’agirait même plutôt d’un véritable tour de force. Le référendum pour l’entrée de la Moldavie dans l’UE, que les médias et les élites globalistes annonçaient gagné d’avance, est passé d’un cheveu, grâce au vote aussi inattendu que massif de Moldaves de l’étranger. Personne n’ose parler de manipulation … sinon bien sûr de la part de la Russie.

Kamala Harris ou la patriotisme globaliste

Les élections présidentielles aux Etats-Unis inquiètent les élites globalistes. Leur puissance n’est pas en danger réel, mais il leur sera plus difficile de gouverner avec Trump à la présidence américaine, qu’avec Kamala Harris. Car ce que représente Trump, ce n’est pas une alternative politique, mais idéologique — il est libéral, mais souverainiste, donc contre les grandes lignes de la globalisation radicale, soutenue par Harris. La grande armada est de sortie et le NYT nous gratifie d’une véritable oeuvre de propagande, devant rappeler que le patriotisme n’est pas si dépassé que cela et qu’il est incarné … par … roulement de tambour … Kamala Harris. L’indépendance de la presse ? Ca, c’est vraiment dépassé.

Elections américaines : nouvel acte d’accusation contre Trump

Les globalistes américains sont prêts à tout, pour ne pas permettre le retour de Donald Trump à la présidence et risquer de perdre le contrôle des Etats-Unis à un moment, où le combat est aussi violent. Après les affaires judiciaires sans perspectives et l’attentat raté contre Trump, voici un nouvel acte d’accusation, devant au minimum faire pression sur les électeurs peu avant le débat contre Harris et à l’approche du vote. C’est une certaine conception de la démocratie : seuls les candidats adoubés doivent gagner. Ainsi, l’on peut changer les visages, sans changer de ligne idéologique. Et le bon peuple est content : il est allé voter.

Législatives : des élections pour que rien ne change … en pire

Surfant sur le slogan du «barrage à l’extrême droite», l’extrême gauche s’installe en France. Désormais ouvertement et sous la bannière de Mélenchon, dont le score personnel n’a pourtant pas bougé. Macron fait une remontée, qui laisse perplexe quant aux méthodes utilisées. Et le grand gagnant annoncé, le presque Premier ministre Bardella reste avec le RN en troisième position, bien loin du futur Gouvernement. Bref, rien ne change, seul le désordre s’amplifie. Car sortir un Gouvernement viable de ce marais va être une épreuve de force.

Billet en résistance : ces appels à la désobéissance civile pour mieux servir le pouvoir globaliste en France

Sur fond de montée du RN, et surtout du mécontentement populaire face à la politique néolibérale française, les tenants durs du système globaliste en France ne se cachent plus d’appeler à la désobéissance civile, si jamais le parti de Marine Le Pen formait le Gouvernement, suite aux élections. Jouant l’hystérie sur le fantasme d’un retour du «fascisme», qui ne les dérange pas quand il est globaliste à l’époque covidienne, ce tout petit monde s’imagine résistant des jours de gloire, alors qu’il s’allonge pour mieux défendre les intérêts de ceux, qui détruisent la France.

Billet français : retour sur les législatives et l’espoir de tout un peuple

Au premier tour des législatives, la première certitude est que Macron a perdu. Ensuite, que le RN marque une progression, qui s’appuie sur le rejet par une grande partie des Français du système néolibéral incarné par les derniers Gouvernements. Enfin, que la vie politique française se polarise à nouveau autour d’un paradigme droite / gauche, même s’il est fondamentalement faussé. Ce qui est beaucoup moins sûr, est que les attentes des Français soient réellement entendues à l’issue de ce processus électoral. En tout cas, il ouvre une porte et il nous faut la passer.

Macron : marche arrière sur les troupes françaises en Ukraine avant les législatives

Alors que les législatives se dérouleront dans quelques jours, les intentions de vote des Français montrent un désaccord profond de la population avec le fanatisme guerrier de Macron. 83% des personnes interrogées sont opposées à l’envoi de troupes françaises en Ukraine, ils étaient 75% en février. Ainsi, malgré la propagande intrusive et massive, la population se refuse à prendre le risque d’une guerre contre la Russie. Le parti présidentiel se trouve alors en troisième position et dans une dernière tentative électoraliste, Macron allège son discours : vous ne m’avez pas bien compris, rassurez-vous, nous n’irons pas nous engager sur le sol ukrainien — demain. Après-demain, quand les élections seront passées, si l’ordre en est donné après le Sommet de Washington, nous en rediscuterons.

La fausse démission de Macron et la globalisation radicale en France

Après la dissolution de l’Assemblée nationale, les médias s’emballent sur une possible démission de Macron, et pourquoi pas son retour immédiat en héros du peuple revenu à ses moutons. Si ce scénario est politiquement peu probable et a déjà été démenti, il est de toute manière juridiquement inconstitutionnel de le voir immédiatement candidat à sa succession. Tout ceci ressemble beaucoup plus à une opération de comm, ayant pour but de faire sortir la vapeur dans la société et créant une fausse image de De Gaulle version Instagram. 

Billet français : faute de pouvoir dissoudre la France, Macron dissout l’Assemblée nationale

Hier, la grande cérémonie de légitimation du système de l’Union européenne s’est déroulée avec un accroc, surtout en France. Le parti présidentiel et ses acolytes se sont fait balayer par le RN, qui domine largement les résultats. Alors que cela n’aura pas d’impact particulier sur le cours de la politique de l’UE, Macron décide de dissoudre l’Assemblée nationale et de faire peau neuve avec une légitimité renouvelée, tentant ainsi de nullifier ce vote. Les élections législatives anticipées sont un coup politique, qu’il va falloir jouer : sinon pour provoquer une véritable alternative étatiste (ce système ne prévoit pas cette possibilité), mais en tout cas pour bloquer l’emballement de la machine atlantiste dans notre pays.

Elections européennes : où sont les forces politiques européennes disparues ?

Les élections européennes retracent bien le clivage des véritables forces politiques existantes aujourd’hui, à savoir américaine et russe. Les uns accusent la Russie d’ingérence, les autres les Américains de financer les campagnes. Tout cela montre bien l’imposture institutionnelle de l’Union européenne et la défaite politique de l’Europe. Il s’agit bien d’une impasse conceptuelle, car il ne peut pas y avoir de forces politiques européennes au sein de l’UE, puisque l’UE n’est pas un sujet politique, mais un instrument de gouvernance. Il ne peut y avoir que des forces politiques nationales, quand le pays est souverain — ou des forces d’occupation.