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Législatives : des élections pour que rien ne change … en pire

Surfant sur le slogan du «barrage à l’extrême droite», l’extrême gauche s’installe en France. Désormais ouvertement et sous la bannière de Mélenchon, dont le score personnel n’a pourtant pas bougé. Macron fait une remontée, qui laisse perplexe quant aux méthodes utilisées. Et le grand gagnant annoncé, le presque Premier ministre Bardella reste avec le RN en troisième position, bien loin du futur Gouvernement. Bref, rien ne change, seul le désordre s’amplifie. Car sortir un Gouvernement viable de ce marais va être une épreuve de force.

Billet en résistance : ces appels à la désobéissance civile pour mieux servir le pouvoir globaliste en France

Sur fond de montée du RN, et surtout du mécontentement populaire face à la politique néolibérale française, les tenants durs du système globaliste en France ne se cachent plus d’appeler à la désobéissance civile, si jamais le parti de Marine Le Pen formait le Gouvernement, suite aux élections. Jouant l’hystérie sur le fantasme d’un retour du «fascisme», qui ne les dérange pas quand il est globaliste à l’époque covidienne, ce tout petit monde s’imagine résistant des jours de gloire, alors qu’il s’allonge pour mieux défendre les intérêts de ceux, qui détruisent la France.

Billet français : retour sur les législatives et l’espoir de tout un peuple

Au premier tour des législatives, la première certitude est que Macron a perdu. Ensuite, que le RN marque une progression, qui s’appuie sur le rejet par une grande partie des Français du système néolibéral incarné par les derniers Gouvernements. Enfin, que la vie politique française se polarise à nouveau autour d’un paradigme droite / gauche, même s’il est fondamentalement faussé. Ce qui est beaucoup moins sûr, est que les attentes des Français soient réellement entendues à l’issue de ce processus électoral. En tout cas, il ouvre une porte et il nous faut la passer.

Macron : marche arrière sur les troupes françaises en Ukraine avant les législatives

Alors que les législatives se dérouleront dans quelques jours, les intentions de vote des Français montrent un désaccord profond de la population avec le fanatisme guerrier de Macron. 83% des personnes interrogées sont opposées à l’envoi de troupes françaises en Ukraine, ils étaient 75% en février. Ainsi, malgré la propagande intrusive et massive, la population se refuse à prendre le risque d’une guerre contre la Russie. Le parti présidentiel se trouve alors en troisième position et dans une dernière tentative électoraliste, Macron allège son discours : vous ne m’avez pas bien compris, rassurez-vous, nous n’irons pas nous engager sur le sol ukrainien — demain. Après-demain, quand les élections seront passées, si l’ordre en est donné après le Sommet de Washington, nous en rediscuterons.

La fausse démission de Macron et la globalisation radicale en France

Après la dissolution de l’Assemblée nationale, les médias s’emballent sur une possible démission de Macron, et pourquoi pas son retour immédiat en héros du peuple revenu à ses moutons. Si ce scénario est politiquement peu probable et a déjà été démenti, il est de toute manière juridiquement inconstitutionnel de le voir immédiatement candidat à sa succession. Tout ceci ressemble beaucoup plus à une opération de comm, ayant pour but de faire sortir la vapeur dans la société et créant une fausse image de De Gaulle version Instagram. 

Billet français : faute de pouvoir dissoudre la France, Macron dissout l’Assemblée nationale

Hier, la grande cérémonie de légitimation du système de l’Union européenne s’est déroulée avec un accroc, surtout en France. Le parti présidentiel et ses acolytes se sont fait balayer par le RN, qui domine largement les résultats. Alors que cela n’aura pas d’impact particulier sur le cours de la politique de l’UE, Macron décide de dissoudre l’Assemblée nationale et de faire peau neuve avec une légitimité renouvelée, tentant ainsi de nullifier ce vote. Les élections législatives anticipées sont un coup politique, qu’il va falloir jouer : sinon pour provoquer une véritable alternative étatiste (ce système ne prévoit pas cette possibilité), mais en tout cas pour bloquer l’emballement de la machine atlantiste dans notre pays.

Elections européennes : où sont les forces politiques européennes disparues ?

Les élections européennes retracent bien le clivage des véritables forces politiques existantes aujourd’hui, à savoir américaine et russe. Les uns accusent la Russie d’ingérence, les autres les Américains de financer les campagnes. Tout cela montre bien l’imposture institutionnelle de l’Union européenne et la défaite politique de l’Europe. Il s’agit bien d’une impasse conceptuelle, car il ne peut pas y avoir de forces politiques européennes au sein de l’UE, puisque l’UE n’est pas un sujet politique, mais un instrument de gouvernance. Il ne peut y avoir que des forces politiques nationales, quand le pays est souverain — ou des forces d’occupation.

Billet post-électoral russe : poussée hystérique dans les pays de l’Axe atlantiste

La réaction politico-médiatique à la réélection de Vladimir Poutine en Occident dépasse souvent le niveau de l’acceptable et démontre une attitude hargneuse, souvent hystérique, voire infantile, en tout cas très loin des traditions politiques et diplomatiques, qui firent la gloire l’Europe. Mais c’était avant. Quand l’Europe était un sujet politique et les pays européens des acteurs géopolitiques, quand nous étions souverains et que nous défendions nos intérêts. C’était avant le totalitarisme de la globalisation. Désormais, le comportement politique des Européens est descendu dans le caniveau. Et nos élites se font traiter à la hauteur de leur mérite, entraînant nos pays dans la chute.

Les élections présidentielles en Russie : victoire de Poutine et volonté de souveraineté des Russes

Si la victoire de Poutine aux élections présidentielles ne faisait pas l’objet d’un suspense intense, la question était plutôt de savoir comment ces élections allaient se dérouler, quelle serait la participation, quels seraient les résultats dans les nouveaux territoires. Et la réponse apportée par la population est sans appel : le soutien apporté au Président Poutine pour le renforcement de la souveraineté de la Russie et la défense de ses intérêts stratégiques est plus que majoritaire, avec un taux de participation historique dépassant les 74% et une victoire à plus de 87%. C’est toute la propagande atlantiste qui vient d’être désavouée ici par les électeurs.

La Cour suprême américaine interdit aux Etats de bloquer la participation de Trump aux élections

L’enjeu de ces élections américaines est très particulier : le corps du monde global va-t-il rester entièrement contrôlé par les puissances globalistes ou bien avec le retour de Trump à la présidence américaine un combat intérieur, va-t-il s’engager ? La Cour suprême américaine a finalement donné la possibilité à Trump de participer aux élections, juste avant les primaires du Super Mardi dans de nombreux Etats américains. Le monde est assis sur un volcan en réveil.

Elections présidentielles en Russie : Boris Nadejdine, le candidat de l’Occident et de la reddition

Ca y est, le clan globaliste russe, appelé «clan de la paix» par l’Occident, qui est celui de la reddition, a son candidat : Boris Nadejdine, surtout connu du grand public pour avoir fait le clown libéral sur les plateaux des show politiques télévisés, parallèlement à son activité politique pro-occidentale. Personne ne s’attend à ce qu’il remporte les élections, son rôle est ailleurs : il doit déstabiliser une situation, dont la stabilité est fragile dans ce contexte, tout en légitimant un discours discréditant l’Opération militaire, alors que la Russie a pénalisé le discrédit de l’armée. Et toute l’armada de l’opposition non-systémique, c’est-à-dire anti-russe et non pas simplement opposée à la ligne politique intérieure, relève la tête et se lance dans le combat. De l’extérieur, comme de l’intérieur.

Billet d’humeur : le vote électronique à distance ou la virtualisation des élections présidentielles en Russie

Le culte globaliste numérique continue à prendre de l’ampleur en Russie et se dirige vers la virtualisation, et de l’Etat, et du pouvoir. Donc vers leur affaiblissement. Pour la première fois, lors des élections présidentielles de 2024, le vote électronique à distance va être utilisé massivement, soit dans un tiers des régions, comme vient de l’annoncer Ella Pamfilova, qui dirige la Commission centrale électorale. Quelle sera la légitimité de ces résultats ? Cela dépendra de votre croyance, dans le sens direct et religieux du terme, en les algorithmes … et ceux qui les établissent. 

Billet sénatorial : la parodie électorale confirme que rien ne changera

Les élections sénatoriales viennent de se tenir en France, dans une indifférence quasi-totale de la population — bien légitime. Il est vrai que ne se déroulant pas au suffrage universel direct, elles provoquent moins d’intérêts, d’autant plus que généralement, rien ne change profondément. Et cette fois-ci ne fait pas exception. Sans souveraineté, le processus électoral n’est que légitimation d’une illusion.

Pour que rien ne change : Macron est réélu, sans grand enthousiasme

La réélection de Macron est loin d’être une grande victoire politique, c’est plutôt la bataille remportée par le système globaliste actuel contre les populations. Après une manipulation médiatique sans accrocs, Macron passe, certes, mais pas pour ses idées, alors que Marine Le Pen continue à augmenter son score. Et son quinquennat s’annonce mouvementé : pendant qu’il dîne royalement à La Lanterne, deux morts à Paris, pour ne pas avoir obtempéré aux forces de l’ordre, inaugurent ce quinquennat — pour que surtout rien ne change. 

Elections présidentielles et rétropédalage de l’opposition française face à Poutine : une leçon d’existence politique

Même si les élections présidentielles françaises ne présentent, en tant que tel, aucun intérêt politique, les résultats étant connus d’avance et aucun enjeu politique réel n’en découlant, il est intéressant de voir l’évolution de ce qui est censé être une opposition, et encore plus une opposition se présentant ou étant présentée comme radicale, sur le sujet de la campagne : le conflit en Ukraine. L’intérêt de ce sujet est d’illustrer la capacité, ou non, des candidats à défendre une vision française de la géopolitique. Eric Zemmour, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont tous pris leurs distances de la Russie et surtout de Poutine. Aucune alternative idéologique n’était donc réellement existante, l’alignement atlantiste dans les faits, au-delà des diatribes d’hier, est là. L’intérêt de la France attendra encore …