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Macron plonge la France dans une crise politique profonde

Après la chute de l’éphémère gouvernement Barnier, Macron a puni les Français en nommant Bayrou, le ventre mou de la République. Pour autant, la situation n’a pas changé: le Gouvernement est objectivement en minorité à l’Assemblée, l’instabilité ne sera pas surmontée par un coup de baguette magique. Gouverner contre les peuples, ce qui est la ligne naturelle de nos élites néolibérales, ne peut durer longtemps dans un système démocratique, prévu pour la gouvernance de la majorité. Le risque est  donc que le système cesse d’être démocratique, car ces élites ne vont pas abdiquer de leur plein gré pour sauver notre pays. Pour autant, dans tout cela, Macron ne risque rien, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Il est temps d’arrêter de faire de la comm, comme LFI, et de s’occuper du fond du problème : le renouvellement des élites.

Macron : «supportez-moi encore 30 mois !» … ou il faut «aller le chercher»

La motion de censure opposée au Gouvernement Barnier met au grand jour la crise politique profonde, devenue institutionnelle, qui larvait en France depuis longtemps, depuis que notre pays a pris un tournant néolibéral. L’on ne peut pas gouverner contre un peuple et contre un pays, et vouloir en appeler à la paix sociale et au fonctionnement régulier des institutions. Dans son allocution d’hier soir, Macron n’a finalement eu qu’un message : vous m’avez élu, vous me supporterez de gré ou de force et à n’importe quel prix encore 30 mois, de toute manière vous n’avez pas le choix et ainsi je vous sauverai de vous-même. Puisque tout le monde, sauf lui, est responsable de la crise : les électeurs, qui ont mal voté (contre lui) ; autant que les députés, qui ont censuré un Gouvernement (minoritaire).

Billet atlantiste : le roi est nu ou il se prépare à la guerre ?

Suite au tir d’un missile balistique de moyenne portée par la Russie sur le complexe industriel militaire Yujmach à Dnepropetrovsk, le concert politico-médiatique s’emballe et le héros de la formation Young leaders, qui a été placé en France au ministère des Affaires étrangères, cache de moins en moins «l’ambiguïté» : la France autorise les tirs en profondeur en Russie. Entre autres. Cette course en avant des déclarations politiques cachent-elles un malaise à agir ou, au contraire, ces élites sont-elles tombées dans le piège de leur propre propagande et estiment qu’elles peuvent réellement vaincre la Russie sur le champ de bataille? C’est-à-dire sur le sol européen. Sur le sol français. Au nom d’une conception très particulière de la «légitime défense» … disons «pro-active» … pas vraiment défensive …

Tirs en profondeur en Russie : Macron soutient Biden

La pression politico-médiatique en faveur de l’utilisation des missiles à longue portée en profondeur en Russie continue à s’exercer sur les satellites atlantistes, principalement la France et la Grande-Bretagne, qui sont les deux grandes puissances nucléaires en Europe. Si la décision n’a manifestement pas encore été prise, elle divise encore plus l’Axe atlantiste que la question de l’envoi officiel des troupes atlantistes sur le sol ukrainien. Et Macron, comme à son habitude, soutient la solution du pire, c’est-à-dire la décision de Biden, telle que diffusée par le NYT, d’autoriser les tirs en profondeur en Russie.

Attaque judiciaire contre le RN : Marine le Pen n’est donc plus nécessaire ?

La violence des attaques politico-judicaires contre le RN et contre Marine Le Pen soulève des interrogations. Evidemment en ce qui concerne la sacrosainte «indépendance de la justice» et la véritable dépendance du Parquet en France. Mais aussi plus généralement sur l’assèchement de l’espace politique français, en tout cas de ce qu’il en reste, en vue de son reformatage. Le silence des partis politiques pèse lourd. Et ils se tairont aussi, quand ils seront interpellés à leur tour. La machine est lancée, toute opposition même légère est devenue de la dissidence.

Retour sur la victoire de Trump aux élections américaines

La victoire de Donald Trump est sans conteste. Kamala Harris l’a reconnue. Macron s’est empressé de twitter pour le féliciter. Zelensky s’affaire. Les Européens s’angoissent. Une partie de la population attend qu’il vienne les libérer, pour qu’ils puissent continuer à s’occuper de rien d’autre que d’eux-mêmes. La Russie est perplexe. Une seule certitude : les globalistes radicaux ont perdu le soutien et des peuples, et des élites américaines, laissant orphelines leurs clones européens. La globalisation continue, mais revient vers plus de modération — ce qui par ailleurs ne la rend pas moins dangereuse.

Morne rencontre à l’Elysée entre Macron et Zelensky

La tournée européenne de Zelensky est passée par la France avant d’arriver chez le Pape. Reçu sans grande pompe, un peu comme une routine, comme un passage obligé : il faut bien l’accueillir, les chefs de file atlantistes l’exigent. Mais l’enthousiasme n’est pas là. Ambiance pluvieuse au milieu de la cour de l’Elysée. Poignée de main et rien de nouveau. De toute manière, les décisions d’une telle ampleur ne se prennent pas à Paris.

Nouveau Gouvernement français : quand on découvre que Macron a remporté les élections avec les LR …

Alors que les résultats des élections législatives de cet été montraient une claire défiance des Français envers la politique menée par Macron et une montée du RN ainsi que de la fragile mouvance de gauche globaliste du NFP, le Gouvernement sortant veut à la fois nullifier les résultats électoraux et rassurer la population. En tout cas, donner l’illusion d’une recherche de stabilité, pour ne surtout pas remettre en cause les dogmes idéologiques. Une sorte de Je vous ai compris, mais je fais ce que je veux, pardon ce que veulent mes maîtres …

Billet français : de la destitution de Macron au simple coup de comm de LFI

L’opposition française est douée pour la gesticulation, beaucoup plus que pour la véritable action. La procédure de destitution initiée par LFI et soutenue avec difficulté par le bureau de l’Assemblée nationale en est le parfait exemple. Aucune chance d’aboutir, mais cela permet de maintenir l’illusion démocratique, l’illusion de l’existence d’une véritable opposition politique en France. Et donc le système peut continuer à gouverner contre la France et les Français, grâce notamment à ces individus.

Crise politique en France : Macron dépasse ses compétences pour se trouver un Premier ministre compatible

Selon les us et coutumes de la Ve République, le Président nomme le Premier ministre, mais il ne décide pas du Premier ministre, puisque celui-ci dépend de la configuration politique de l’Assemblée nationale. Or, depuis les élections législatives des 29 et 30 juin et 6 et 7 juillet, qui ont affaibli la représentation du parti de Macron, la France n’a toujours pas de Gouvernement. Macron passe de l’obstruction en repoussant en principe la nomination d’un nouveau Premier ministre à l’abus de compétences, en voulant le choisir de manière autocrate. Mais l’opposition française est trop faible, trop divisée … et trop systémique pour réellement relever la tête et sortir le pays de la crise.

Billet français : quelqu’un aurait-il vu pointer un nouveau Gouvernement ?

Les élections législatives, qui se sont soldées le 7 juillet par une défaite du parti présidentiel, n’ont toujours pas permis la mise en place d’un nouveau Gouvernement. Sous prétexte d’absence de majorité à l’Assemblée nationale, le Président Macron nullifie les résultats électoraux et se réapproprie, contre la volonté populaire, la gouvernance. La constitution d’un gouvernement, décidé par lui technique, est elle-même repoussée à après les JO. Finalement, Macron a dissout la démocratie.

Législatives : des élections pour que rien ne change … en pire

Surfant sur le slogan du «barrage à l’extrême droite», l’extrême gauche s’installe en France. Désormais ouvertement et sous la bannière de Mélenchon, dont le score personnel n’a pourtant pas bougé. Macron fait une remontée, qui laisse perplexe quant aux méthodes utilisées. Et le grand gagnant annoncé, le presque Premier ministre Bardella reste avec le RN en troisième position, bien loin du futur Gouvernement. Bref, rien ne change, seul le désordre s’amplifie. Car sortir un Gouvernement viable de ce marais va être une épreuve de force.

Billet en résistance : ces appels à la désobéissance civile pour mieux servir le pouvoir globaliste en France

Sur fond de montée du RN, et surtout du mécontentement populaire face à la politique néolibérale française, les tenants durs du système globaliste en France ne se cachent plus d’appeler à la désobéissance civile, si jamais le parti de Marine Le Pen formait le Gouvernement, suite aux élections. Jouant l’hystérie sur le fantasme d’un retour du «fascisme», qui ne les dérange pas quand il est globaliste à l’époque covidienne, ce tout petit monde s’imagine résistant des jours de gloire, alors qu’il s’allonge pour mieux défendre les intérêts de ceux, qui détruisent la France.

Billet français : retour sur les législatives et l’espoir de tout un peuple

Au premier tour des législatives, la première certitude est que Macron a perdu. Ensuite, que le RN marque une progression, qui s’appuie sur le rejet par une grande partie des Français du système néolibéral incarné par les derniers Gouvernements. Enfin, que la vie politique française se polarise à nouveau autour d’un paradigme droite / gauche, même s’il est fondamentalement faussé. Ce qui est beaucoup moins sûr, est que les attentes des Français soient réellement entendues à l’issue de ce processus électoral. En tout cas, il ouvre une porte et il nous faut la passer.

Macron : marche arrière sur les troupes françaises en Ukraine avant les législatives

Alors que les législatives se dérouleront dans quelques jours, les intentions de vote des Français montrent un désaccord profond de la population avec le fanatisme guerrier de Macron. 83% des personnes interrogées sont opposées à l’envoi de troupes françaises en Ukraine, ils étaient 75% en février. Ainsi, malgré la propagande intrusive et massive, la population se refuse à prendre le risque d’une guerre contre la Russie. Le parti présidentiel se trouve alors en troisième position et dans une dernière tentative électoraliste, Macron allège son discours : vous ne m’avez pas bien compris, rassurez-vous, nous n’irons pas nous engager sur le sol ukrainien — demain. Après-demain, quand les élections seront passées, si l’ordre en est donné après le Sommet de Washington, nous en rediscuterons.