Автор: Karine Bechet-Golovko

Retour sur la victoire de Trump aux élections américaines

La victoire de Donald Trump est sans conteste. Kamala Harris l’a reconnue. Macron s’est empressé de twitter pour le féliciter. Zelensky s’affaire. Les Européens s’angoissent. Une partie de la population attend qu’il vienne les libérer, pour qu’ils puissent continuer à s’occuper de rien d’autre que d’eux-mêmes. La Russie est perplexe. Une seule certitude : les globalistes radicaux ont perdu le soutien et des peuples, et des élites américaines, laissant orphelines leurs clones européens. La globalisation continue, mais revient vers plus de modération — ce qui par ailleurs ne la rend pas moins dangereuse.

Quand l’Ouzbekistan déclare son allégeance américaine

Un Ouzbek, ayant passé un contrat avec l’armée russe, vient d’être condamné par la justice de son pays à 5 ans de prison pour avoir combattu contre l’armée atlantico-ukrainienne. Surprenant ? Non, l’Ouzbekistan passe sous contrôle américain, sous couvert de coopération renforcée dans les domaines stratégiques. Tout a un prix. Mais cela est un geste symbolique d’allégeance américaine.

Billet français : de la Toussaint à Halloween, nous en arrivons aux Portes des Ténèbres à Toulouse

A un moment imperceptible, nous avons glissé du respect dû à nos morts à la fête des cadavres. Nous sommes passés de la Toussaint à Halloween. Dieu est mort paraît-il, l’homme n’y survit pas, malgré sa prétention, malgré l’obésité de son égo. Ainsi l’on peut organiser à Toulouse, sur fonds publics bien sûr, une grande fête satanique et vendue comme un simple spectacle «artistique», faisant référence à des personnages mythiques. Une véritable fête du satanisme woke, un signe de faiblesse de nos sociétés, mais surtout de notre défaite morale.

Tentative d’instrumentalisation de la religion musulmane pour déstabiliser la Russie et contrôle de l’immigration

La tentation de déstabiliser la Russie sur fond de conflit religieux est forte et ici comme ailleurs, la religion musulmane s’y prête à merveille. Avec la politique d’immigration massive d’Asie centrale conduite ces dernières années en Russie, un déséquilibre social se manifeste désormais, justement au moment où le pays a plus que jamais besoin d’une société consolidée. Certaines factions tentent la carte politique sur fond de récent capital patriotique, mais la Douma  tient la ligne déglobaliste et reprend en main la question migratoire. Non, l’immigration n’est pas en soi «une chance», tout dépend de chaque personne qui vient dans le pays. Et la communauté musulmane a un rôle important à jouer aujourd’hui en Russie, pour justement ne pas se laisser instrumentaliser et réaliser de l’intérieur, ce que les Atlantistes ne peuvent faire de l’extérieur.

Billet qatari : la Russie veut-elle la victoire ou la fin du conflit ?

Il ne se passe pas une semaine sans que le thème des pourparlers entre l’Ukraine et la Russie ne soit remis sur le devant de la scène médiatique et politique. Et cette semaine ne fait pas exception : selon le Financial Times, la Russie aurait repris au Qatar les négociations avec l’Ukraine sur la cessation réciproque des tirs sur les sites énergétiques, celles-là même qui avaient conduit à l’attaque atlantico-ukrainienne de la région de Koursk. Pour tirer les leçons de l’histoire, encore faut-il le vouloir.

Ingérence atlantiste : la Géorgie pourra-t-elle résister?

Les élections parlementaires géorgiennes n’ont pas donné les résultats attendus ce qui, en toute logique, conduit les élites atlantistes à les remettre en cause, bien que les observateurs internationaux de l’OSCE n’y aient relevé aucune violation majeure. L’ingérence atlantiste se fait de plus en plus ouverte et des snipers ukrainiens sont en route pour Tbilissi. La Géorgie est à un tournant, pour l’instant elle résiste et protège sa souveraineté. Elle est en tout cas un exemple pour nos sociétés endormies, où nous avons confortablement voulu oublier que la liberté, ça se défend.

Billet d’humeur : La Russie et le monde très global des BRICS

Si les BRICS peuvent à terme présenter un intérêt tactique sur le plan financier ou économique, les pays membres et la structure elle-même ne pevent être considérés comme une alternative à la globalisation, encore moins comme un instrument de lutte contre le système global. Deux exemples à réfléchir : l’Inde et le marché des armes pour l’Occident, en guerre contre la Russie ; le freinage non caché de la mise en place d’un système de paiement alternatif et le lancement d’une monnaie BRICS (contre les monnaies nationales). Dans cette guerre, les BRICS ne sont pas un allié de la Russie, au plus un partenaire sur certaines questions, tant qu’elles ne remettent pas en cause l’ordre global.

Les BRICS, ce nouveau Veau d’Or ?

Le sommet des BRICS vient de se terminer hier à Kazan en Russie. S’il confirme l’intérêt de nombreux pays pour une autre vision du monde, la question centrale reste de savoir si les BRICS ont la capacité et la volonté de construire ce nouveau monde ou si cette organisation n’est pas finalement une énième structure globaliste régionale. Le refus de la Banque des BRICS d’investir en Russie et le «plan de paix» soutenu obligent à la prudence.

Les nouveaux territoires russes : le Monde russe se reconstitue

Avec l’entrée des nouveaux territoires dans la Fédération de Russie, l’on observe le retour des personnes vers ces territoires. Ils partent d’Ukraine et rentrent en Russie. Cela est acté par l’Ombudsman ukrainien lui-même. C’est exactement cela le processus de reconstitution du Monde russe et il est en cours. C’est à ce moment, où la globalisation commence à perdre le combat.

Moldavie : le désaveu des élites globalistes au référendum européen

La grande fête européenne n’a pas eu lieu en Moldavie. Il s’agirait même plutôt d’un véritable tour de force. Le référendum pour l’entrée de la Moldavie dans l’UE, que les médias et les élites globalistes annonçaient gagné d’avance, est passé d’un cheveu, grâce au vote aussi inattendu que massif de Moldaves de l’étranger. Personne n’ose parler de manipulation … sinon bien sûr de la part de la Russie.

Accusation de la Russie d’attaquer l’Europe : la France et la Grande-Bretagne nous entraînent-elles vers une guerre directe ?

Le Renseignement britannique accuse la Russie d’attaquer l’Europe. Et si le Renseignement britannique le dit, ce doit être vrai. Il n’y a évidemment aucune raison de mettre en cause l’honnêteté et l’indépendance de cette officine. Comme l’expérience l’a montré … Et puisque les anglo-saxons le disent, les médias français, disciplinés et tout aussi indépendants, le répètent en boucle. Juste une question à se poser : mais que nous préparent-ils encore cette fois ? La guerre ?

OTAN : Mark Rutte confirme la priorité de la guerre contre la Russie sur le front ukrainien

La tournée mondaine du nouveau Secrétaire de l’OTAN, Mark Rutte, s’est voulue rassurante : la ligne Stoltenberg reste inchangée, car elle est systémique et ne dépend justement pas des visages au poste de Secrétaire général. Donc le soutien à l’Ukraine est maintenu, quoi qu’il se passe, notamment aux Etats-Unis, puisqu’une partie des mécanismes de commandement (ou d’exécution ?) est transférée vers la bonne vieille Europe. La guerre contre la Russie reste la priorité de l’Axe atlantiste.

L’UE se dirige vers l’utilisation des actifs russes pour se rembourser du conflit en Ukraine

Les députés européens développent une approche très «créative», confinant au nihilisme juridique, en ce qui concerne les actifs russes. Ainsi, ils octroient un «prêt» à l’Ukraine, qui sera remboursé par le produit des actifs russes, évidemment sans l’accord de la Russie, qui n’a pas été privée de la propriété de ces actifs. C’est un peu comme si une banque vous octroyait un prêt, qui serait remboursé par votre voisin, sans son accord. Décidément, la guerre a ses lois, que le droit ne connaît pas …

Déglobalisation : la Russie durcit sa législation sur l’immigration

La Russie discute de plusieurs projets de loi devant renforcer la responsabilité de ceux facilitant l’immigration illégale, ce qui correspond parfaitement à la volonté de la population, où 80% estiment qu’il y a trop d’immigrés dans les régions. Seul Kadyrov s’insurge contre des méthodes, qu’il considère moyenâgeuses et reprend le laïus des globalistes. En tout cas, sur ce point, la Russie sort du carcan globaliste.

Morne rencontre à l’Elysée entre Macron et Zelensky

La tournée européenne de Zelensky est passée par la France avant d’arriver chez le Pape. Reçu sans grande pompe, un peu comme une routine, comme un passage obligé : il faut bien l’accueillir, les chefs de file atlantistes l’exigent. Mais l’enthousiasme n’est pas là. Ambiance pluvieuse au milieu de la cour de l’Elysée. Poignée de main et rien de nouveau. De toute manière, les décisions d’une telle ampleur ne se prennent pas à Paris.