Рубрика: Billets

Billet d’humeur : Le jeu de «Trump, le pacifiste» coûte la vie à des civils dans la région de Kherson

La partie de poker menteur continue, même si le mensonge ne convainc plus que ceux, qui veulent fanatiquement y croire ou participent à ce jeu infâme. Après avoir à peine suspendu le partage de renseignements militaires avec l’Ukraine, Trump déclare être sur le point de le restaurer. Tout cela sur fond de tirs de missiles HIMARS sur un marché dans la région de Kherson et de l’intervention de la Grande-Bretagne pour «préparer» Zelensky à sa rencontre décisive, devant régler la question du marchandage des minerais. La paix, rien de tel ! Mais de «quelle» paix, parlez-vous ?

Billet du jour : Zelensky reconduit dans ses fonctions jusqu’à la fin de la guerre

La question de la légitimité de Zelensky ou de son remplacement focalise l’attention des différents acteurs de ce conflit. Une attention somme toute exagérée, même si formellement, en effet, la question se pose. Ne pouvant prendre le risque des élections, les députés ont tenté de voter la prolongation de son mandat. Et comme la «démocratie» ukrainienne l’exige, si une loi ne passe pas la première fois, elle est revotée jusqu’à épuisement des contradicteurs, jusqu’à ce que le résultat attendu soit obtenu. Zelensky est reconduit. Et in fine cela ne change strictement rien.

Billet d’humeur : quand la Russie, sortira-t-elle du culte globaliste de l’ONU ?

L’ONU, rien que l’ONU, tout l’ONU semble être la devise indéboulonnable du ministère russe des Affaires étrangères, qui s’est arrêté «au bon vieux temps» de l’après-guerre et de la splendeur de l’URSS, refusant de voir changements irréversibles. Après trois années de guerre. Après l’implication directe des organes de l’ONU dans le combat conduit par les Atlantistes contre la Russie. Alors que l’on ne cesse de nous parler de la guerre de l’information, de l’importance de la communication dans une société soi-disant post-moderne, il serait urgent d’adapter le discours. Et / ou de revoir la ligne politique. Sans «penser la déglobalisation», la Russie ne pourra pas remporter la victoire. Et c’est le monde entier, qui sera englouti dans une longue période glaciaire.

Billet du jour : Gaza, Trump et le Far West global

Trump continue à déployer une politique internationale, dont le cynisme est poussé à l’extrême. Les élites globalistes ont manifestement fait le choix d’une forme extrême du néolibéralisme, qui arrive à ses limites, vidé de l’hypocrisie des «valeurs» derrière lesquelles il cachait sa mauvaise conscience. Au moins avait-il une conscience. On oublie les manières, on garde le fond : Gaza doit être vidé des Palestiniens, appartenir aux Etats-Unis et tout ira bien. La Pax Americana, dans sa version primaire, anti-civilisationnelle, un Far West global.

Billet du jour : quand Hubert Bonneau nous prépare le Gendarme à Kiev

La Gendarmerie nationale française joue un étrange jeu ces derniers temps. Des annonces dramatiques enflamment le PAF, faisant monter la pression au sujet d’une fantasmagorique attaque de la France … par la Russie, sans vraiment le dire aussi directement. L’implication directe de la Gendarmerie nationale en Ukraine, bien avant 2022, et le développement d’un mécanisme supra-national n’y seraient-ils pas pour quelque chose ? Nos gendarmes, ceux que nous connaissions et aimions, ceux qui étaient «de chez nous», nous manquent vraiment. Ils disparaissent avec la France. Et désormais Hubert Bonneau nous prépare un nouvel épisode, celui du Gendarme à Kiev.

Billet du lundi : le front ukrainien et les pseudos «négociations de paix»

La focalisation du discours politico-médiatique autour des fameuses négociations de paix, dont personne n’a la moindre idée ni du format, ni du contenu, tant cela semble hors-sol dans le cadre d’un conflit non épuisé, fait toutefois tomber quelques masques. L’échec des pays européens à être un centre politique, la réduction de l’Ukraine à un front et le choc à venir des Titans sont les premiers éléments, qui viennent à l’esprit.

Billet russe : De la paix trumpiste et des dangers de l’illusion

Certaines voix laissent entendre que l’Ukraine ne serait plus au centre des préoccupations des Etats-Unis avec Trump. Puisque le grand Messie de la paix serait arrivé, Amen! Le Deus ex Machina serait descendu du Ciel et la guerre en Ukraine contre la Russie disparaitrait miraculeusement de la scène internationale, les acteurs seraient fatigués et le public aussi. S’il ne faut jamais négliger la puissance de l’illusion (ni celle de l’illusionniste), ils ne peuvent modifier la réalité, seulement sa perception. La modification de la réalité dépend des actions des acteurs. Et c’est ce jeu qui semble s’engager, afin de faire disparaître du champ politique une défaite en Ukraine contre la Russie, qui sinon aurait un effet désastreux sur la globalisation.

Billet du jour : l’arrivée en fanfare de Donald Trump à la présidence américaine

Dès son entrée en fonction, Donald Trump a adopté un certain nombre de décrets particulièrement symboliques. Au-delà de la grâce des personnes accusées d’avoir voulu s’en prendre au Capitole, il s’est frontalement attaqué aux cultes centraux constituant la dimension civilisationnelle de la globalisation, comme l’immigration, le genre ou le climat. Mais la globalisation peut-elle tenir sans cette base ? L’avenir le dira.

Billet du jour : Le chant des sirènes de la «paix à n’importe quel prix» résonne déjà en Russie chez certains «patriotes»

L’arrivée de Trump à la présidence américaine ces prochains jours et ses fumeuses promesses de «paix en 24h» provoquent l’impatience de toute une partie de l’élite russe, patriote évidemment, qui rêve de revenir au monde d’avant, de trouver une paix à n’importe quel prix, sans même poser la question de la faisabilité réelle de leur fantasmagorie. Margarita Simonian, la rédactrice en chef de RT, a donné une interview en ce sens au blogueur Manucharov : personne ne croit aux garanties, mais peu importe, on peut parfaitement s’arrêter sur le ligne de front. Vive la paix ! Vive l’hypocrisie ! Nous entrons dans une période glissante.

Billet atlantiste : le roi est nu ou il se prépare à la guerre ?

Suite au tir d’un missile balistique de moyenne portée par la Russie sur le complexe industriel militaire Yujmach à Dnepropetrovsk, le concert politico-médiatique s’emballe et le héros de la formation Young leaders, qui a été placé en France au ministère des Affaires étrangères, cache de moins en moins «l’ambiguïté» : la France autorise les tirs en profondeur en Russie. Entre autres. Cette course en avant des déclarations politiques cachent-elles un malaise à agir ou, au contraire, ces élites sont-elles tombées dans le piège de leur propre propagande et estiment qu’elles peuvent réellement vaincre la Russie sur le champ de bataille? C’est-à-dire sur le sol européen. Sur le sol français. Au nom d’une conception très particulière de la «légitime défense» … disons «pro-active» … pas vraiment défensive …

Billet français : de la Toussaint à Halloween, nous en arrivons aux Portes des Ténèbres à Toulouse

A un moment imperceptible, nous avons glissé du respect dû à nos morts à la fête des cadavres. Nous sommes passés de la Toussaint à Halloween. Dieu est mort paraît-il, l’homme n’y survit pas, malgré sa prétention, malgré l’obésité de son égo. Ainsi l’on peut organiser à Toulouse, sur fonds publics bien sûr, une grande fête satanique et vendue comme un simple spectacle «artistique», faisant référence à des personnages mythiques. Une véritable fête du satanisme woke, un signe de faiblesse de nos sociétés, mais surtout de notre défaite morale.

Billet qatari : la Russie veut-elle la victoire ou la fin du conflit ?

Il ne se passe pas une semaine sans que le thème des pourparlers entre l’Ukraine et la Russie ne soit remis sur le devant de la scène médiatique et politique. Et cette semaine ne fait pas exception : selon le Financial Times, la Russie aurait repris au Qatar les négociations avec l’Ukraine sur la cessation réciproque des tirs sur les sites énergétiques, celles-là même qui avaient conduit à l’attaque atlantico-ukrainienne de la région de Koursk. Pour tirer les leçons de l’histoire, encore faut-il le vouloir.

Billet d’humeur : La Russie et le monde très global des BRICS

Si les BRICS peuvent à terme présenter un intérêt tactique sur le plan financier ou économique, les pays membres et la structure elle-même ne pevent être considérés comme une alternative à la globalisation, encore moins comme un instrument de lutte contre le système global. Deux exemples à réfléchir : l’Inde et le marché des armes pour l’Occident, en guerre contre la Russie ; le freinage non caché de la mise en place d’un système de paiement alternatif et le lancement d’une monnaie BRICS (contre les monnaies nationales). Dans cette guerre, les BRICS ne sont pas un allié de la Russie, au plus un partenaire sur certaines questions, tant qu’elles ne remettent pas en cause l’ordre global.

Billet du jour : le piratage informatique continue en Russie avec l’écrasement du système de justice numérique

A l’heure du culte numérique, l’Etat et les services publics sont les premières victimes de la numérisation forcée. Il faut dire que la pression est de taille, en tout cas à la taille du gibier. Comme les globalistes aiment à le dire : l’information est la nouvelle richesse. Elle est aussi, et de tout temps, un instrument et une source de pouvoir. Mettre en ligne, ouvre les portes : vous imaginez combien d’informations sensibles sont stockées dans les bases de données publiques ? Justement, le système numérique de la justice on-line a été cracké le 7 octobre. Ce n’est pas perdu pour tout le monde, surtout en période de guerre …

Billet russe : après la tentative de retour du FMI, le tour de Pozner

La file d’attente pour le retour des enfants prodiges commence à s’allonger dangereusement. Nous avions parlé de la tentative du FMI d’opérer un retour en beauté, finalement avorté. Le présentateur libéral bien connu pour son amour de l’Occident et ses critiques hautaines pour la Russie, Vladimir Pozner, fait un retour étonnant sur la Première chaîne russe. La stratégie du refoulement est manifestement remise au goût du jour. Toutefois, si certaines élites sont toujours prêtes à jouer ce jeu, le peuple n’est plus le même.