Рубрика: Billets

Billet d’humeur : non, ce n’est pas une erreur de traduction, Borrell a bien dit «Russie fasciste»

Manifestement, les hommes politiques actuels n’ont plus l’habitude de porter la responsabilité de leurs paroles. Ils se sentent en totale impunité, pouvant dire tout et n’importe quoi, sans aucune conséquence. C’est le cas de Joseph Borrell, qui vient de traiter au Parlement européen la Russie de pays fasciste, reprenant la tendance atlantiste actuelle et traduisant l’ambiance dans les coulisses des institutions européennes, tout en oubliant manifestement le caractère public de ses propos. Se cachant derrière une «erreur de traduction», qui n’en fut pas une, la Russie considère avec stupeur le cadavre de la diplomatie en Europe.

Billet atomique : De Godot à l’AIEA, les USA et l’Ukraine attendent …

En attendant Godot, pardon de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Volodomir et Joe voient eux aussi leur inquiétude monter : est-ce bien le bon endroit ? Vont-ils réellement oser venir ? Pourtant, ce n’est pas faute de tirer, de plus en plus fort et de plus en plus près. L’inquiétude est à son comble : s’ils arrivent cette semaine, il sera trop tard pour organiser une catastrophe nucléaire imputable à la Russie. Alors tirons, sur la Centrale, sur les civils, de toute manière les médias et les politiques européens sont en laisse, ils dansent et parlent sur commande. Ils sont … Lucky. 

Billet du jour : Le système libéral est mort, paix à notre âme

Macron ne s’est pas correctement exprimé : ce n’est pas la fin de l’abondance, c’est la fin d’un monde. Celui du libéralisme à visage humain. Déjà fortement remis en cause avec la gouvernance globale covidienne, le système libéral vient d’être enterré par Macron, puis par Borrell, après les nombreuses déclarations surréalistes de différents politiciens européens. La page du 20e siècle est tournée. Celle qui s’ouvre est peu ragoûtante … Et ne pouvant ouvertement assumer ce choix idéologique impopulaire, le conflit en Ukraine est instrumentalisé, la Russie est démonisée.

Billet d’Odessa : ne pas oublier que l’accord céréalier n’est pas une capitulation de la Russie

La Russie et l’Ukraine ont signé séparément en Turquie, sous l’égide de l’ONU, un accord céréalier. Parce que l’Ukraine a peur d’une nouvelle grande famine, il faut exporter de toute urgence le blé très loin du pays. Parce que les pays de l’OTAN peuvent faire entrer des armes en Ukraine, mais pas sortir de blé pour sauver le monde d’une famine politico-médiatique, il faut le faire passer par la mer Noire.

Billet indécent : rendons au drapeau français sa place d’honneur

Depuis début mars, l’on voit fleurir les drapeaux ukrainiens en France, comme jamais ce ne fut le cas pour un autre pays, comme jamais ce ne fut le cas … même pour notre pauvre drapeau national, qu’il était mal venu de sortir en dehors des jours de fête, timidement, quelques heures, sans trop lui prêter d’attention. Au risque d’être qualifié «d’extrême droite». Le drapeau national est un symbole de force, de gouvernance, de souveraineté, la France ne s’en reconnaît plus le droit depuis longtemps. Et la voilà qui se vautre dans le drapeau ukrainien, drapeau d’un Etat fantoche. La France est-elle devenue une catin ou une libertine en régime d’occupation pour être traitée de cette manière ? 

Billet d’humeur : L’armée russe abandonne l’Île des serpents pour des raisons globalistes

Hier, le ministère russe de la Défense a annoncé se retirer de l’Île aux serpents, cette petite île militaire dans la mer Noire, point stratégique permettant le contrôle du ciel, à proximité de la Roumanie et point essentiel pour le contrôle d’Odessa. Formellement, les objectifs ont été remplis et il faut sauver le Soldat Famine.

Billet du jour : de Président français à Super Manu, que reste-t-il de la France ?

Nous apprenons que, pour les besoins de la comm, Macron a délaissé les oripeaux de Président de la République pour engoncer le costume de «Super-Manu «du coin et livrer aux médias sa version de l’entretien téléphonique, qu’il a eu avec le Président russe, juste avant que la Russie ne décide de répondre militairement aux agressions de l’Ukraine, qui ont alors touché le sol russe. Comment la politique peut-elle survivre à la communication ? Mais comment un pays, qui a déjà renoncé à sa souveraineté, pourrait-il se permettre autre chose que de la comm ? Triste journée pour la France …

Billet : Que retenir du passage des dirigeants européens à Kiev, sinon la capitulation de l’Europe ?

Après le passage du Triumvirat «union-européen» à Kiev, l’on se demande finalement ce qu’il reste de l’Europe … Leurs doutes quant à l’armement de l’Ukraine, quant à son entrée dans l’UE sont balayés d’un revers de phrase, l’alignement atlantiste des pays européens est absolument total. A ce rythme-là, c’est l’Europe que l’on va enterrer à Kiev, de nos propres mains, avec notre propre faiblesse, pendant que l’Occident atlantiste se lance dans la Première Guerre globale.

Billet du vendredi : Et si l’on revenait à des identités moins meurtrières ?

L’hystérie anti-russe, qui s’empare de nos sociétés, est inquiétante à plusieurs points de vue, mais surtout en ce qui concerne notre civilisation, et donc notre vision de l’homme dans ce monde en déconstruction. Notre déconstruction. Depuis des années, nous déconstruisons la civilisation européenne, que nos ancêtres ont mis des siècles à établir, combat après combat, note après note, phrase après phrase, en prenant des détours, en revenant à l’essentiel, pour finalement nous faire Homme.

Billet du jour : la tentative de coup d’Etat des instances européennes

Les réformes, qui se profilent en Europe sous couvert d’une plus grande «efficacité» et d’une plus grande «démocratie», préparent la fin officielle de la souveraineté des Etats, donc des Etats eux-mêmes, et la reprise en main du processus électoral, devenu beaucoup trop dangereux en période de crise politique profonde et de rupture consommée entre les élites nationales et les populations. Cela s’appelle un coup d’Etat, une tentative de prise définitive de pouvoir. Les pays européens sont à un tournant.

Billet interrogatif : en quoi l’Alsace-Moselle diffère-t-elle de l’Ukraine ?

Alors que les officiels russes annoncent que dès la reprise du Donbass, ils relanceront sérieusement les négociations avec l’Ukraine, espérant toujours une guerre de courte durée, les Etats-Unis, maître en l’art d’enliser les conflits qu’ils ne peuvent directement gagner, remettent en route les programmes de préparation des militaires ukrainiens. La démarche russe dans ce conflit soulève en effet beaucoup de questions : qui va assurer la «démilitarisation» et la «dénazification» de cette étrange Ukraine, quid des régions comme Kherson qui sont sous drapeau russe (ou le drapeau ne signifie-t-il plus rien?), pourquoi le «monde russe» s’arrête-t-il aux frontières du Donbass ? 

Billet sur le front intérieur : de la déglobalisation de la Russie

L’opération militaire russe qui se déroule sur le sol ukrainien s’accompagne d’un combat intérieur, qui prend certes d’autres formes, mais dont les conséquences ne seront pas moins importantes et où la victoire est essentielle pour l’avenir de la Russie et sa victoire géopolitique. Sur le front intérieur, la déglobalisation de la Russie bat son plein. Ce qui en soi marque déjà l’échec du monde global, qui ne peut être global sans la Russie.

Billet apolitique : à quel degré d’hypocrisie, une élite se désagrège-t-elle ?

Ce week-end, nous avons assisté à l’engagement de la phase militaire active dans le Donbass, faisant des victimes des deux côtés, mais civiles uniquement dans le Donbass et, parallèlement à cette montée en puissance des combats, l’hypocrisie de nos élites politiques a dépassé toutes les limites de l’acceptable — quoi que fasse l’armée ukrainienne, la Russie est l’ennemi. Cette constatation n’est pas nouvelle, elle a toujours accompagné les relations entre l’Occident et la Russie, à quelques exceptions tactiques près. Mais n’y a-t-il pas un degré d’hypocrisie qui, une fois atteint, conduit ces élites à disparaître ? Nous pouvons, manifestement, en douter.

Billet : Quand le Donbass peut sauver la Russie

Pendant que la situation est dans une impasse stratégique, les populations du Donbass continuent à subir les assauts de l’armée ukrainienne, la France continue à dire qu’elle n’est pas satisfaite de la situation … en Russie, les Etats-Unis à exiger de … la Russie, partie aux accords de Minsk, que finalement ce soit elle qui les exécute et la Russie, toujours pas décidée à réellement intervenir, décide d’une nouvelle aide humanitaire et économique. Les grands hommes font les grandes nations, ils sont aujourd’hui dans les tranchées, mais manquent sérieusement sur le front politique.

Billet du jour : Le discours covidien, la figure de l’ennemi non-vacciné et le QR Code

Le discours politico-médiatique dans une société est à la fois porteur et créateur de la norme sociale, existante ou voulue. Le discours covidien est focalisé sur la figure du non-vacciné comme ennemi, mais pas comme ennemi à abattre, plutôt comme figure devant porter la responsabilité et de l’échec sanitaire des expérimentations développées, et des dérives liberticides des nouvelles pratiques politiques. Il est alors soumis à un statut à part, qui défi toute logique juridique. Cela dépasse les frontières nationales pour suivre les contours politico-géographiques du monde global. Le pécher originel, dans ce monde, du non vacciné n’est même pas qu’il ne soit pas vacciné, mais qu’en raison de son absence de vaccination, il n’a pas de QR Code … et que de ce fait, il n’entre pas dans le marasme technologiste de surveillance et de production de données.