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L’Azerbaïdjan agresse le Haut-Karabakh : trahison finale de Pachinian

Hier, l’Azerbaïdjan a décidé d’attaquer le Haut-Karabakh. Malgré les déclarations occidentales condamnant cette agression, chacun sait parfaitement que personne n’interviendra, le scénario est déjà ficelé et Pachinian joue le dernier acte. Désormais, l’Arménie tente d’en faire reporter la responsabilité à la Russie et les médias commencent à s’engager dans cette ligne. Mais juste une question : pourquoi la Russie, devrait-elle défendre Pachinian ? Et contre qui, contre ses mentors atlantistes ? Doit-elle alors intégrer une région, avec laquelle elle n’a aucune frontière ? Non, évidemment. Les Arméniens ont élu Pachinian, à eux aussi de réagir. Et à Pachinian de prendre ses responsabilités : soit il est avec les Arméniens, soit il est avec les Atlantistes.

Billet dubitatif : les Européens, soutiennent-ils vraiment la Pax Americana ou cela n’est-il pas un élément de la propagande intrusive européenne?

L’UE est en quête de légitimité. Que cela concerne sa politique extérieure, d’alignement atlantiste allant jusqu’à l’implication directe des pays européens dans le conflit en Ukraine entre les Etats-Unis et la Russie, ou sur les questions de politique énergétique — qui sont de toute manière liées à la ligne atlantiste de cette organisation. A l’aide d’une propagande intrusive, l’UE formate le discours nécessaire et le dernier sondage publié est un élément de cette propagande, devant imposer le soutien des Européens à ce suicide collectif.

Billet ursulien : de l’urgence de briser la machine infernale de l’Union européenne

Ursula nous a gratifié hier d’un discours sur l’état de l’Union parfaitement ubuesque, rien que l’appellation revendique l’allégeance. Ubuesque pour toute personne, qui tente de rester rationnelle face à ces processus d’évidement des Etats, des hommes et des sociétés en Europe par l’UE. Pour le reste, ce discours est la formulation de la nouvelle religion globaliste imposée sur nos terres européennes et comme toute religion, elle ne se discute pas, elle se révère. Je me suis toujours demandée si ces gens croyaient vraiment à ce qu’ils disaient? Quoi qu’il en soit, il est urgent de démonter cette machine — tant que nous en avons encore la force.

La guerre en Ukraine accélère le processus de désintégration du Continent européen … au profit de l’UE

Alors que la situation socio-économique ne cesse de se dégrader dans les pays européens, notamment en France, Joseph Borrell veut lancer l’UE vers un élargissement, entre autres à l’Ukraine et aux Balkans. N’ayons aucun doute, que la situation sera telle à l’intérieur, que les gens n’auront même pas le temps de s’inquiéter des risques immédiats alors d’une confrontation directe avec la Russie. Si tel est le but, celui de la désintégration du Continent européen, comme puissance et civilisation, il risque d’être atteint grâce à la ligne atlantiste fanatique de l’UE.

Déclaration de Bruxelles : quand l’opposition radicale russe reconnaît malgré elle l’impasse juridique de la CPI

Suite à la réunion tenue à Bruxelles, regroupant les classiques de l’opposition radicale russe, une Déclaration a été adoptée, visant à insister sur la nécessité d’un tribunal international contre la Russie et contre Poutine, même si les signataires de cette déclaration reconnaissent au passage l’impasse juridique. Le monde globaliste tourne en rond : soit abandonner l’idée d’un tribunal jusqu’à la fin du conflit (avec le risque que ce tribunal soit organisé contre lui ensuite), soit détruire définitivement les institutions juridiques pour créer un monstre politique — sous l’égide de ces pantins d’opposition.

L’impasse globaliste contre la Russie : Les Atlantistes n’ont toujours pas réussi à remplacer Khodorkovsky

L’Union européenne cherche toujours cette fameuse «opposition» russe, qui ne soit justement pas trop russe pour être suffisamment globaliste, mais suffisamment quand même pour pouvoir reprendre le pouvoir à l’intérieur du pays, en tenant à peu près les apparences démocratiques. Et manifestement, ça ne se bouscule pas au portillon, car ils nous ressortent toujours les mêmes, en l’occurrence Khodorkovsky, figure des année 90 résidant à Londres, qui n’a aucun poids politique interne actuellement. Ce qui n’empêche pas l’Europe atlantiste de continuer à développer ses opérations d’ingérence politique vers la Russie, avec un résultat très mitigé.

Medevev : les Occidentaux, iront-ils jusqu’à la guerre nucléaire ?

L’emballement de l’aide militaire apportée à l’Ukraine par les pays de l’Axe atlantiste ne semble pas avoir de fin … La question, qui logiquement se pose, est de savoir jusqu’où les globalistes sont prêts à aller. Pour l’instant, ils ne peuvent se battre directement, les populations n’iront pas mourir pour leurs intérêts en Ukraine. Mais auront-ils la folie de fournir des armes nucléaires à l’Ukraine, après lui avoir fourni des obus déjà enrichis à l’uranium? Medvedev les a mis en garde. Sont-ils seulement encore capables d’écouter ?

La Géorgie et la Russie rétablissent leurs vols directs : les Etats-Unis et l’UE menacent de représailles «démocratiques»

Le jusqu’au-boutisme de la position guerrière de l’Occident globalisé contre la Russie continue à provoquer des effets inatendus, pour lui : tout extrême est contre-productif. Mais il n’est pas en position d’en tirer la leçon. Aujourd’hui 17 mai, les vols entre la Géorgie et la Russie doivent être rétablis, décision suivie par une levée des visas par la Russie pour les Géorgiens. Dans un monde global, où chacun est censé être maître de la Terre et pouvoir selon son bon vouloir se déplacer sans entraves étatiques, ceci devrait être considéré comme une belle avancée. Pourtant, les Etats-Unis menacent de sanctions et l’UE remet en question «l’avenir européen» de la Géorgie. La démocratie et le respect de la souveraineté des Etats sont bien un anachronisme dans le monde globalisé.

Géopolitique de la Russie : la Commission européenne s’attaque au Tadjikistan

Les pays de l’Asie centrale occupent une position stratégique dans la politique d’encerclement menée par l’Axe atlantiste contre la Russie. Cela fait de nombreuses années que les organismes internationaux y travaillent, non sans réussite, et l’intérêt à leur égard est réactivé dans le cadre du conflit armé en Ukraine. Le Tadjikistan et sa «démocratisation» — What else ? — retiennent à nouveau l’attention et le budget de l’UE. Sur le principe selon lequel tous ceux qui ne sont pas avec moi sont contre moi, les organes globalistes veulent radicaliser la situation politico-sociale des pays, qu’ils considèrent trop «neutres» ou trop «pro-russes».

L’UE prépare une réglementation «démocratique» sur les agents étrangers : encore un coup de la Russie ?

L’ombre russe plane sur l’Union européenne, Ursula a été retournée! Je ne vois aucune autre explication, après ce qui s’est passé en Géorgie il y a quelques jours. Rendez vous compte, l’UE prépare une réglementation, visant à rendre plus transparent le financement des ONG et groupement recevant un financement hors-UE — afin de réduire l’influence étrangère sur la politique des organes européens. Et dire que la Géorgie, exactement pour la même réglementation, se trouve au banc du Paradis européen, au bord d’une révolution de couleur, qui doit contrer cette «influence russe» rampante. Ô mon Dieu, j’ai compris, la Russie vient certainement d’influencer l’UE!

La contre-offensive ukrainienne du printemps : vers une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie ?

Différents avis circulent au sujet de la contre-offensive ukrainienne annoncée pour le printemps. D’un côté, le Washington Post assure que, selon des sources ukrainiennes, l’armée ukrainienne a subi trop de pertes humaines pour pouvoir assumer une contre-offensive générale, quand certains réseaux russes estiment que cela reste possible, que l’Ukraine s’y prépare, mais qu’une implication directe plus évidente des pays de l’OTAN doit l’accompagner. En fait, ces deux points de vue ne sont pas forcément contradictoires. Et la question qui en découle est simple : la contre-offensive du printemps, va-t-elle conduire à une entrée directe des pays de l’OTAN dans le conflit ukrainien contre la Russie ?

Billet du jour : La Géorgie ou de la naïveté des satellites à se croire souverains

Les hommes ont toujours besoin de rêve pour avancer au quotidien. Qui ne rêve pas sa vie plus haut en couleur ? Quelle élite politique n’a pas de rêve de grandeur ? Ce processus est normal, et même bénéfique, sauf quand le pays en question est un satellite : les rêves doivent alors strictement rester dans l’espace autorisé par le centre. La Géorgie vient de se faire remettre en place. Elle a rêvé de contrôler les revenus de toutes ces structures, qui fonctionnent dans son pays et représentent des intérêts étrangers. Toutes ces structures para-politiques, para-étatiques, qui ont un poids in fine déterminant sur sa politique intérieure et qui sont financées, soit directement par les USA ou l’UE, soit par leurs contre-agents. Immédiatement, de violentes manifestations ont été organisées devant le Parlement, qui vient de retirer le projet de loi, pourtant voté, actant ainsi l’écroulement de la souveraineté nationale. L’indépendance ne se rêve pas, elle se conquiert. La Géorgie vient de perdre la bataille sans même l’avoir menée. Nos pays doivent en tirer la leçon.

L’Axe atlantiste face à l’impasse de la création d’un tribunal international légal et légitime contre la Russie

Depuis quelques jours, les déclarations quant à l’urgence d’un tribunal international contre Poutine et la Russie s’intensifient en Occident, au fur et à mesure que l’armée ukrainienne recule. Au-delà de la dimension communicationnelle et politique, l’Axe atlantiste se heurte à deux problèmes, difficilement surmontables, pour mettre en place une instance un tant soit peu légitime : politiquement, ils n’ont pas gagné la guerre pour utiliser la variante «Nuremberg» et, juridiquement, ils sont limités par le veto de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU pour une variante post-Nuremberg. Faute de grives, on mange des merles et la solution irakienne, d’un jugement national téléguidé de l’étranger, commence à s’imposer pour l’Ukraine. C’est le low cost de la justice internationale politisée au niveau national, d’un false state, comme l’est l’Ukraine.

USA / Russie : Quand Borrell se vante d’avoir entraîné les Européens dans la guerre en Ukraine

Joseph Borrell présente une constance certaine dans ses déclarations : pour le responsable de la diplomatie européenne, il ne parle que de guerre. Il la soutient de toutes ses forces, de tout son être. Elle est manifestement devenue sa raison d’être. Il détaille ainsi au Financial Times, comment il a entraîné les pays européens dans l’armement de l’Ukraine en détournant les textes normatifs et en utilisant pour cela le Fonds de la paix, qui finance la guerre, dans la plus pure tradition orwellienne. Une belle réussite, que l’on voit confirmée par le vice-amiral H. Bléjean, devant l’Assemblée nationale française. Avec détail des coûts et des engagements à venir.

Le Serpent de mer de l’impossible réforme de l’ONU

La question de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU revient souvent à l’ordre du jour ces derniers temps. En effet, sans l’annoncer ouvertement, car ce serait un suicide politique, l’enjeu fondamental de ce discours est d’acter la fin de l’existence des Etats sur la scène internationale, puisque les conflits pourraient alors être réglés par un organe supérieur à ces Etats. Mais pour cela, il faut soit expulser la Russie de ce mécanisme, soit lui faire perdre son droit de veto. L’UE et l’Ukraine y travaillent, entraînant dans leur chute l’ONU. Finalement, ce ne serait pas une mauvaise chose de redéfinir l’arcane des relations internationales.