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L’UE prépare une réglementation «démocratique» sur les agents étrangers : encore un coup de la Russie ?

L’ombre russe plane sur l’Union européenne, Ursula a été retournée! Je ne vois aucune autre explication, après ce qui s’est passé en Géorgie il y a quelques jours. Rendez vous compte, l’UE prépare une réglementation, visant à rendre plus transparent le financement des ONG et groupement recevant un financement hors-UE — afin de réduire l’influence étrangère sur la politique des organes européens. Et dire que la Géorgie, exactement pour la même réglementation, se trouve au banc du Paradis européen, au bord d’une révolution de couleur, qui doit contrer cette «influence russe» rampante. Ô mon Dieu, j’ai compris, la Russie vient certainement d’influencer l’UE!

La contre-offensive ukrainienne du printemps : vers une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie ?

Différents avis circulent au sujet de la contre-offensive ukrainienne annoncée pour le printemps. D’un côté, le Washington Post assure que, selon des sources ukrainiennes, l’armée ukrainienne a subi trop de pertes humaines pour pouvoir assumer une contre-offensive générale, quand certains réseaux russes estiment que cela reste possible, que l’Ukraine s’y prépare, mais qu’une implication directe plus évidente des pays de l’OTAN doit l’accompagner. En fait, ces deux points de vue ne sont pas forcément contradictoires. Et la question qui en découle est simple : la contre-offensive du printemps, va-t-elle conduire à une entrée directe des pays de l’OTAN dans le conflit ukrainien contre la Russie ?

Billet du jour : La Géorgie ou de la naïveté des satellites à se croire souverains

Les hommes ont toujours besoin de rêve pour avancer au quotidien. Qui ne rêve pas sa vie plus haut en couleur ? Quelle élite politique n’a pas de rêve de grandeur ? Ce processus est normal, et même bénéfique, sauf quand le pays en question est un satellite : les rêves doivent alors strictement rester dans l’espace autorisé par le centre. La Géorgie vient de se faire remettre en place. Elle a rêvé de contrôler les revenus de toutes ces structures, qui fonctionnent dans son pays et représentent des intérêts étrangers. Toutes ces structures para-politiques, para-étatiques, qui ont un poids in fine déterminant sur sa politique intérieure et qui sont financées, soit directement par les USA ou l’UE, soit par leurs contre-agents. Immédiatement, de violentes manifestations ont été organisées devant le Parlement, qui vient de retirer le projet de loi, pourtant voté, actant ainsi l’écroulement de la souveraineté nationale. L’indépendance ne se rêve pas, elle se conquiert. La Géorgie vient de perdre la bataille sans même l’avoir menée. Nos pays doivent en tirer la leçon.

L’Axe atlantiste face à l’impasse de la création d’un tribunal international légal et légitime contre la Russie

Depuis quelques jours, les déclarations quant à l’urgence d’un tribunal international contre Poutine et la Russie s’intensifient en Occident, au fur et à mesure que l’armée ukrainienne recule. Au-delà de la dimension communicationnelle et politique, l’Axe atlantiste se heurte à deux problèmes, difficilement surmontables, pour mettre en place une instance un tant soit peu légitime : politiquement, ils n’ont pas gagné la guerre pour utiliser la variante «Nuremberg» et, juridiquement, ils sont limités par le veto de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU pour une variante post-Nuremberg. Faute de grives, on mange des merles et la solution irakienne, d’un jugement national téléguidé de l’étranger, commence à s’imposer pour l’Ukraine. C’est le low cost de la justice internationale politisée au niveau national, d’un false state, comme l’est l’Ukraine.

USA / Russie : Quand Borrell se vante d’avoir entraîné les Européens dans la guerre en Ukraine

Joseph Borrell présente une constance certaine dans ses déclarations : pour le responsable de la diplomatie européenne, il ne parle que de guerre. Il la soutient de toutes ses forces, de tout son être. Elle est manifestement devenue sa raison d’être. Il détaille ainsi au Financial Times, comment il a entraîné les pays européens dans l’armement de l’Ukraine en détournant les textes normatifs et en utilisant pour cela le Fonds de la paix, qui finance la guerre, dans la plus pure tradition orwellienne. Une belle réussite, que l’on voit confirmée par le vice-amiral H. Bléjean, devant l’Assemblée nationale française. Avec détail des coûts et des engagements à venir.

Le Serpent de mer de l’impossible réforme de l’ONU

La question de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU revient souvent à l’ordre du jour ces derniers temps. En effet, sans l’annoncer ouvertement, car ce serait un suicide politique, l’enjeu fondamental de ce discours est d’acter la fin de l’existence des Etats sur la scène internationale, puisque les conflits pourraient alors être réglés par un organe supérieur à ces Etats. Mais pour cela, il faut soit expulser la Russie de ce mécanisme, soit lui faire perdre son droit de veto. L’UE et l’Ukraine y travaillent, entraînant dans leur chute l’ONU. Finalement, ce ne serait pas une mauvaise chose de redéfinir l’arcane des relations internationales.

Le Parlement européen s’apprête à voter le mythe du Holodomor, créé aux Etats-Unis dans les années 80

Sur fond de conflit ukrainien, il est important pour l’Axe atlantiste d’encrer dans l’opinion publique l’image de l’Ukraine victime. D’une Ukraine pas uniquement victime aujourd’hui, mais historiquement victime, déjà de la vilaine Union soviétique. Pour cela, le vieux mythe du Holodomor est très utile. Créé aux Etats-Unis dans les années 80, il est parfaitement réutilisé aujourd’hui en Europe et le Parlement européen, discipliné, se prépare à voter ce 15 décembre une résolution historiquement fausse, mais idéologiquement indispensable, faisant porter la responsabilité de la famine en Ukraine dans les années 1932 et 1933 sur les épaules d’un Staline, qui voulait soi-disant éliminer physiquement le peuple ukrainien. Mettons donc en lumière quelques éléments historiques et voyons comment ce mythe, dans lequel le Parlement européen se prépare à plonger, a été créé de toute pièce pour les besoins du combat géopolitique des Etats-Unis contre l’URSS. Les choses ne changent pas tellement …

Billet équitable : L’UE prépare un Tribunal international contre la Russie, qui reste dans le tout-communicationnel

Alors que la Russie a totalement déserté le champ juridique du conflit en Ukraine pour être obnubilée par la communication, l’UE et l’ONU se préparent à instaurer un tribunal contre la Russie sur le fondement très faible et contesté par la communauté internationale du «crime d’agression». L’ex-Yougoslavie a déjà démontré à quel point la «justice internationale» peut accompagner un conflit en cours et forcer le discours de la communauté internationale. Etrangement, les milieux politico-médiatiques russes ne diffusent qu’une partie des déclarations de notre Chère Ursula — les 100 000 militaires morts Ukrainiens. Les déclarations concernant la mise en place d’un Tribunal devant juger la Russie pour «ces crimes» est totalement absente du discours politico-médiatique russe. 

Guerre du gaz : la Russie se développe vers l’Orient, que restera-t-il de l’Europe ?

Pendant que l’UE conduit les pays européens sur la voie de la récession et de la paupérisation, notamment en tentant d’imposer selon les exigences du Trésor américain un prix maximal à l’importation de gaz russe, la Russie développe ses partenariats stratégiques en matière énergétique avec la Chine et le Kazakhstan. Il est urgent pour nos pays de mettre un terme à cette politique atlantiste suicidaire !

Plafonnement des prix du gaz russe : les pays européens rechignent à se suicider

Sur injonction américaine, l’UE continue à vouloir imposer aux pays européens un plafond au prix du gaz et du pétrole russes. Manifestement, le jeu du marché, si cher aux pays soi-disant libéraux dont nous faisons partie, n’est pas si sacré que cela dans le monde atlantiste, surtout lorsqu’il s’agit d’affaiblir les Etats européens, déjà totalement soumis politiquement, et de les rendre encore plus dépendants des décisions atlantistes. La Russie a encore répété ne pas vendre du gaz aux pays pratiquant le plafonnement. Mais les pays européens ont du mal à faire le dernier pas et à sacrifier ce qui reste de leur économie nationale au dieu Atlan. Pourtant, tous les cultes exigent des sacrifices réguliers, ne serait-ce que pour calmer la colère des dieux.

Billet d’humeur : le combat de la Russie contre la globalisation est du terrorisme pour le Parlement européen

Hier, le Parlement européen a adopté une résolution, acte politique sans force juridique, qualifiant la Russie de pays soutenant le terrorisme et l’accusant des mises en scène préalablement fabriquées dans ce but en Ukraine, mais également de la faim dans le monde ou d’oser soutenir Assad dans sa guerre contre les terroristes. Qualifier la lutte contre le néonazisme en Ukraine de terrorisme est du déjà vu, les résistants lors de la Seconde Guerre mondiale étaient également condamnés pour terrorisme. Au-delà de cette reconnaissance européenne du combat russe contre l’ordre global, qui utilise le terrorisme comme instrument de déstabilisation, les effets juridiques réels de cette résolution dépendront de la capacité de Moscou de sortir de la comm et du confort de l’espoir pour entrer dans le politique. Autrement dit, ne pas seulement faire des déclarations, mais de prendre de véritables décisions politiques — et de s’y tenir. Chacun occupant l’espace que l’autre lui laisse occuper. 

Le Pentagone affirme l’absence de volonté de la Russie de recourir aux armes nucléaires … et arme l’Europe

Le Pentagone déclare à chaque conférence de presse ne pas constater de signes, pouvant laisser entendre que la Russie serait prête à utiliser des armes nucléaires dans le conflit en Ukraine … et donc les Etats-Unis avancent à décembre la livraison en Europe, dans les bases de l’OTAN, de nouvelles bombes nucléaires, pouvant être utilisées lors d’un conflit, pour faire face à la menace russe, qu’ils viennent de reconnaître comme inexistante. Et pendant ce temps-là, les pantins européens continuent à applaudir, alors que leur enterrement politique a déjà eu lieu et qu’ils entraînent nos pays dans leur chute sans fin.

Billet de modélisation : La stratégie d’encerclement politico-juridique, développée par le monde global contre la Russie en soutien à la dimension militaire ukrainienne

L’impression d’une entrée en guerre de l’Europe contre la Russie se précise. Cette guerre n’est pas réalisée, pour l’instant, sous la forme d’une confrontation militaire directe, même si le discours européen monte dangereusement en puissance, mais elle se dirige juridiquement pour une contestation de l’étaticité de la Russie. Et pour cela, le discours médiatique de l’ennemi, centré sur Poutine entraînant une Russie, devenue «terroriste» lorsqu’elle se défend, s’accentue dans un espace médiatique, qui ne supporte plus la nuance. Une stratégie à trois niveaux se met en place contre la Russie.

Billet du jour : Borrell n’est pas satisfait par la paternité de l’OTAN dans le conflit ukrainien

Le diplomate en chef de l’UE, Joseph Borrell, nous a encore une fois gratifié de l’une de ses sorties … d’une grande diplomatie. Lors de son intervention à la Fondation Carlos de Amberes de Madrid, Borrell a reconnu les fausses promesses de l’OTAN à la Russie, mais ne comprend pas en quoi cela doit avoir des conséquences. Et surtout cela n’est censé n’avoir aucun rapport avec la guerre en Ukraine. Aucun, point. En effet, les actes des Maîtres ne se discutent pas — sinon, où en serions nous ? Manifestement, à la différence de l’Union européenne, la Russie ne considère pas l’OTAN comme la voix de son Maître et, en toute logique, lui impute la paternité du conflit en Ukraine.