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Avancée de l’armée russe et retour du lithium du Donbass en Russie

L’armée russe continue à libérer le territoire de la République de Donetsk et l’armée atlantico-ukrainienne continue à reculer. Ce qui porte notamment un coup à l’accaparement par les entreprises occidentales des ressources naturelles du Donbass sous le slogan de la transition écologique. Ainsi, avec la libération de la localité de Chevchenko, c’est le lithium qui revient en Russie. Et la dépendance au lithium de l’Occident, indispensable au monde global technologisé à l’absurde, rend l’Ukraine encore plus stratégique.

L’UE et l’OTAN : quelles perspectives de ce front commun contre la Russie ?

L’Union européenne continue à dévoiler son véritable visage en soutenant sans réserve aucune l’OTAN dans son effort de guerre contre la Russie. La première accuse la Russie d’ingérence, car elle ne peut accepter que les peuples veulent retrouver leur liberté. La seconde demande à ces mêmes peuples de se sacrifier pour garantir la suprématie atlantiste et globaliste. Finalement, ils ne veulent qu’une chose : préserver leur pouvoir, et c’est à nous d’en payer le prix. Ou d’en sortir.

La voie «européenne» de l’Arménie

L’Arménie de Pachinian continue son processus de désintégration globaliste. Après l’abandon du Haut-Karabakh et d’une partie du territoire à l’Azerbaïdjan, c’est tout le pays qui est offert à l’Union européenne. Le processus est enclenché, avec le soutien très actif et très lucratif de l’UE. Qui oserait parler d’ingérence ? Quelle idée !

Ingérence : des députés européens manifestent à Tbilissi contre les résultats électoraux

Une délégation de députés européens, venus notamment d’Allemagne, de Finlande et de Pologne, sont allés manifester en Géorgie contre les résultats des élections parlementaires, qui ne satisfont pas les élites atlantistes radicales. Bien que l’ingérence russe n’ait pas été prouvée et que le scrutin se soit déroulé sans violations majeures, la Présidente géorgienne soutenant toujours les intérêts extérieurs, continue à vouloir déstabiliser ce pays, qui n’est finalement pas le sien. L’ingérence extérieure est flagrante, mais sans véritable soutien populaire. les Géorgiens veulent une autre voie, que celle proposée actuellement par l’UE.

Ingérence atlantiste : la Géorgie pourra-t-elle résister?

Les élections parlementaires géorgiennes n’ont pas donné les résultats attendus ce qui, en toute logique, conduit les élites atlantistes à les remettre en cause, bien que les observateurs internationaux de l’OSCE n’y aient relevé aucune violation majeure. L’ingérence atlantiste se fait de plus en plus ouverte et des snipers ukrainiens sont en route pour Tbilissi. La Géorgie est à un tournant, pour l’instant elle résiste et protège sa souveraineté. Elle est en tout cas un exemple pour nos sociétés endormies, où nous avons confortablement voulu oublier que la liberté, ça se défend.

Billet d’humeur : La Russie et le monde très global des BRICS

Si les BRICS peuvent à terme présenter un intérêt tactique sur le plan financier ou économique, les pays membres et la structure elle-même ne pevent être considérés comme une alternative à la globalisation, encore moins comme un instrument de lutte contre le système global. Deux exemples à réfléchir : l’Inde et le marché des armes pour l’Occident, en guerre contre la Russie ; le freinage non caché de la mise en place d’un système de paiement alternatif et le lancement d’une monnaie BRICS (contre les monnaies nationales). Dans cette guerre, les BRICS ne sont pas un allié de la Russie, au plus un partenaire sur certaines questions, tant qu’elles ne remettent pas en cause l’ordre global.

Moldavie : le désaveu des élites globalistes au référendum européen

La grande fête européenne n’a pas eu lieu en Moldavie. Il s’agirait même plutôt d’un véritable tour de force. Le référendum pour l’entrée de la Moldavie dans l’UE, que les médias et les élites globalistes annonçaient gagné d’avance, est passé d’un cheveu, grâce au vote aussi inattendu que massif de Moldaves de l’étranger. Personne n’ose parler de manipulation … sinon bien sûr de la part de la Russie.

OTAN : Mark Rutte confirme la priorité de la guerre contre la Russie sur le front ukrainien

La tournée mondaine du nouveau Secrétaire de l’OTAN, Mark Rutte, s’est voulue rassurante : la ligne Stoltenberg reste inchangée, car elle est systémique et ne dépend justement pas des visages au poste de Secrétaire général. Donc le soutien à l’Ukraine est maintenu, quoi qu’il se passe, notamment aux Etats-Unis, puisqu’une partie des mécanismes de commandement (ou d’exécution ?) est transférée vers la bonne vieille Europe. La guerre contre la Russie reste la priorité de l’Axe atlantiste.

L’UE se dirige vers l’utilisation des actifs russes pour se rembourser du conflit en Ukraine

Les députés européens développent une approche très «créative», confinant au nihilisme juridique, en ce qui concerne les actifs russes. Ainsi, ils octroient un «prêt» à l’Ukraine, qui sera remboursé par le produit des actifs russes, évidemment sans l’accord de la Russie, qui n’a pas été privée de la propriété de ces actifs. C’est un peu comme si une banque vous octroyait un prêt, qui serait remboursé par votre voisin, sans son accord. Décidément, la guerre a ses lois, que le droit ne connaît pas …

Tirs en profondeur : le Parlement européen appelle à entrer en conflit direct contre la Russie

La composition de la nouvelle Commission européenne s’accompagne d’une radicalisation virant au fanatisme de son discours, poussant les pays européens à tirer en profondeur en Russie ou encore leur demandant de «nommer» l’opposant au Président Maduro (qui a perdu les élections) au poste de Président du Venezuela. Est-ce réellement un signe de renforcement de l’UE ? Ou bien n’est-ce qu’un paravent communicationnel ? Mais alors dans quel but ?

L’UE peine à formellement autoriser l’utilisation des armes occidentales en profondeur en Russie

Hier, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’UE, sous la baguette de Borrell se sont réunis non pas à Budapest comme cela devait avoir lieu la Hongrie exerçant la présidence tournante, mais à Bruxelles — c’est quand même plus sûr. Le menu est un peu fade à force d’être répétitif : l’Ukraine, les fonds, les armes. Et l’on sent bien que ça bloque : malgré le fanatisme de Borrell et la pression de certains pays comme la France et la Grande-Bretagne, les pays européens ont du mal à formellement entrer en guerre contre la Russie en Ukraine. Combien de temps pourront-ils résister, avant que le maître ne frappe du poing sur la table et qu’ils s’exécutent ?

Union européenne : La commission européenne demande aux Etats membres d’intégrer l’Ukraine et la Moldavie

Alors que ces pays ont des conflits territoriaux, voire même une guerre conventionnelle en cours, la Commission européenne estime que l’Ukraine et la Moldavie sont prêtes à entrer dans l’Union européenne. Au-delà de l’absurdité des arguments avancés, deux conclusions déjà s’imposent : la charge de la guerre atlantiste en Ukraine se déplace de l’OTAN vers l’UE et la Moldavie est envisagée comme le suivant terrain d’opérations, s’il faut élargir le front pour disperser les efforts russes.

France : le Sénat vient d’adopter définitivement la proposition de loi légitimant l’ingérence européenne

Les lois régulant l’ingérence étrangère sont à la mode, bien que différentes les unes des autres. Alors que la France criait à l’ingérence russe lors de l’adoption de ce type de loi en Géorgie, elle vient elle aussi de faire passer définitivement au Sénat une forme de régulation des ingérences étrangères, qui offre une impunité absolue à l’ingérence européenne en France. Est-ce une forme d’ingérence américaine, défendant l’ordre global ou bien la reconnaissance qu’il ne peut y avoir d’ingérence européenne en France, puisqu’il s’agit d’une gouvernance européenne sur la France ? 

Géorgie : les enjeux de pouvoir de l’hystérie globaliste contre la loi adoptée sur les agents étrangers

Malgré les pressions internationales et l’activation des mécanismes d’ingénierie sociale, le 14 mai Parlement géorgien a adopté la loi sur les agents étrangers. Immédiatement, la présidente géorgienne annonce son veto, les Etats-Unis parlent de sanctions personnelles contre ces salauds de souverainistes et d’une possible «aide militaire» contre la Russie. Personne ne cache les motifs réels de cette condamnation globaliste : dans le cadre du conflit de mode de gouvernance, qui se déroule aujourd’hui, il faut contrôler le pays de l’intérieur, surtout avant les prochaines élections d’octobre. Et sans le contrôle non affiché des ONG et des médias, cela sera beaucoup plus difficile.

Elections européennes : où sont les forces politiques européennes disparues ?

Les élections européennes retracent bien le clivage des véritables forces politiques existantes aujourd’hui, à savoir américaine et russe. Les uns accusent la Russie d’ingérence, les autres les Américains de financer les campagnes. Tout cela montre bien l’imposture institutionnelle de l’Union européenne et la défaite politique de l’Europe. Il s’agit bien d’une impasse conceptuelle, car il ne peut pas y avoir de forces politiques européennes au sein de l’UE, puisque l’UE n’est pas un sujet politique, mais un instrument de gouvernance. Il ne peut y avoir que des forces politiques nationales, quand le pays est souverain — ou des forces d’occupation.