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Processus de «paix» : des journalistes et des civils tués suite à un tir de HIMARS américain dans la région de Lougansk

Hier, suite au tir d’un missile américain HIMARS dans la région de Lougansk, six personnes sont mortes : trois journalistes et trois civils. Un autre journaliste a été gravement blessé, ainsi qu’un adolescent de 14 ans. Les HIMARS ne peuvent être utilisés sans l’aide des Etats-Unis. Revenons toujours donc à la même question, celle qui dérange et que beaucoup refusent de se poser : Trump ne veut pas réellement la paix ou ne contrôle-t-il pas la situation ? Dans tous les cas, l’intérêt de prendre autant de temps et de pincettes pour «négocier» avec quelqu’un qui ne peut pas ou ne veut pas résoudre un problème, soulève de nombreuses questions …

Billet d’humeur : des négociations unilatérales de la Russie dans la guerre atlantiste en Ukraine

La délégation russe est arrivée ce matin à l’hôtel Ritz-Cartlon de Riyad, où doit se tenir le second tour de négociations russo-américaines, fermées à la presse. En face, les grands pacifistes Kellog et Waltz. Au menu des négociations, le plat principal est l’obtention d’un «cessez-le-feu» en mer Noire. Comme pour le moratoire des tirs sur les sites énergétiques, il s’agit de faire accepter unilatéralement ces obligations à la Russie, puisque l’armée atlantico-ukrainienne, elle, peut violer les accords, sans que la Russie ne dénonce l’accord. La question la plus douce, qui vient à l’esprit, est de savoir si les élites politiques russes sont masochistes.

La Grande-Bretagne lance une coalition militaire contre la Russie pour le front ukrainien

Soutenu par Macron et une trentaine de pays, dont l’Australie, le Japon ou le Canada, Starmer lance un plan de guerre, prévoyant la mise en place de forces d’occupation de l’Ukraine et un contrôle de l’espace aérien et maritime. Ce qui tombe à merveille, puisque Trump annonce justement que lundi les représentants russes et américains se retrouvent à Riyad pour discuter, entre autre, de la reprise de la circulation maritime sur la mer Noire. Une coordination parfaite de ces élites globalistes, soi-disant divisées.

USA / Russie : Quand Trump lorgne ouvertement sur la centrale nucléaire russe de Zaporojie

L’insistance de Trump à faire accepter par la Russie le moratoire de 30 jours de frappes sur les sites énergétiques prend tout son sens aujourd’hui et n’a, évidemment, rien à voir avec un quelconque processus de paix. De manière pragmatique, Trump veut s’approprier le sous-sol ukrainien et l’accord se finalise, il a donc besoin de sources d’énergie pour que l’exploitation soit possible. Et l’intérêt va ouvertement jusqu’à la centrale nucléaire de Zaporojie, en territoire russe depuis les derniers référendums d’adhésion des nouveaux territoires. Ironie du sort, la Russie a accepté de protéger les investissements américains en acceptant de cesser les frappes, alors que la guerre continue.

Trump / Poutine : la Russie accepte une trêve de 30 jours à l’insu de son plein gré

Hier, s’est tenue la conversation téléphonique entre Trump et Poutine concernant essentiellement le cessez-le-feu sur le front ukrainien, afin de laisser l’armée atlantico-ukrainienne respirer. Sans aucunes garanties offertes côté atlantiste, ni sans aucune contrepartie la Russie a remis au goût du jour ses fameux gestes de bonne volonté et a accordé un cessez-le-feu de 30 jours sur les cibles énergétiques, tout en étant prête à reprendre les négociations sur trafic maritime en mer Noire. Quand des élites politiques ont à ce point envie de se faire tromper, comme nous l’avons déjà écrit, ce serait un péché de ne pas les tromper. Trump et son équipe sont très pieux.

USA / Russie : Seconde Guerre mondiale et Monde russe

Les délires de fiston Gluksmann quant à la Statue de la Liberté nous importent peu. En revanche la réponse de la porte-parole de la Maison Blanche est autrement intéressante, dans le contexte actuel d’un combat à mort pour la préservation de la domination atlantiste face à la Russie : les Français ont été sauvés par les Américains (seuls), lors de la Seconde Guerre mondiale. Un monde, un vainqueur, une histoire. Si la Russie cède aujourd’hui, c’est cette histoire, qui restera.

USA/ Russie : les élites globalistes laissent à la Russie le choix entre la guerre … et la guerre

Les élites globalistes, américaines et européennes, laissent le choix à la Russie entre la guerre et la défaite — avec certainement la guerre. C’est bien la substance de leur discours sur «la paix». Car soit la Russie refuse l’ultimatum de Trump et ils reforcent leur implication sur le front ukrainien, soit elle l’accepte et ils renforcent leur présence militaire en Ukraine.

Duel Poutine / Trump par délégations interposées

Pendant que les médias américains retransmettaient le show de Trump, qui déclarait avoir déjà envoyé une équipe «négocier la paix», enfin le cessez-le-feu, avec Moscou, les médias russes montraient Poutine en uniforme (ce qui est très rare) dans le QG de Koursk, région presque libérée de l’armée atlantico-ukrainienne. Le rapport de forces monte d’un cran.

Trump propose à la Russie une capitulation honteuse : «maintenant, la balle est dans son camp»

Hier, s’est tenue une parodie de négociations «pour la paix» entre les Etats-Unis et l’Ukraine, suite à laquelle, Ô grande surprise, l’Ukraine signe tout, est d’accord pour que la Russie cesse les combats et l’union sacrée des élites globalistes peut être reconstituée (elle, qui n’a jamais cessé d’exister) autour du grand-maître Trump : Macron félicite Trump pour cette «paix». Reste à la Russie de choisir et le choix est simple : elle peut accepter et capituler ou elle peut continuer et le monde global se trouve dans une situation difficile, car il n’a pas les moyens, ni humains, ni politiques, ni industriels, d’une véritable guerre de haute intensité. En effet, la balle est dans le camp de la Russie : aura-t-elle réellement le courage de gagner cette guerre, existentielle pour elle et pour tous ceux, qui ont choisi la liberté contre la soumission globaliste ? Ou bien les élites «libérales» dirigeantes, vont-elles trahir, comme elles ont déjà trahi lors de la Révolution de février en 1917, comme elles ont encore trahi en 1991 ? Le chant du coq s’élèvera-t-il sur la troisième trahison ou la Russie va-t-elle revenir dans l’histoire, comme elle sait aussi le faire ?

Billet d’humeur : Le jeu de «Trump, le pacifiste» coûte la vie à des civils dans la région de Kherson

La partie de poker menteur continue, même si le mensonge ne convainc plus que ceux, qui veulent fanatiquement y croire ou participent à ce jeu infâme. Après avoir à peine suspendu le partage de renseignements militaires avec l’Ukraine, Trump déclare être sur le point de le restaurer. Tout cela sur fond de tirs de missiles HIMARS sur un marché dans la région de Kherson et de l’intervention de la Grande-Bretagne pour «préparer» Zelensky à sa rencontre décisive, devant régler la question du marchandage des minerais. La paix, rien de tel ! Mais de «quelle» paix, parlez-vous ?

L’UE décide d’endetter les Européens pour l’Ukraine

Hier s’est tenu le sommet extraordinaire de l’UE devant conduire à réaliser les injonctions de Trump : augmenter le budget de la défense dans chaque pays européen et prendre plus fortement en charge la guerre atlantiste en Ukraine. Nos Européens, en parfaites colonies américano-atlantistes, se sont docilement pliés aux désirs du Maître et veulent endetter les peuples, pour satisfaire les ambitions globalistes. Si seulement il pouvait réellement y avoir un combat des élites européennes contre Trump, nous pourrions revenir à la souveraineté …

Macron : les élites globalistes ne peuvent se permettre la paix avec la Russie

L’allocution télévisée de Macron hier soir n’a finalement rien apporté de nouveau. Et c’est bien ce qui est significatif. Macron est l’une des figures des élites globalistes et c’est à ce titre qu’il parle, plus qu’à celui de Président des français. Ainsi, il s’agit toujours de la «Russie-ennemi-menace», de l’envoi de troupes occidentales en Ukraine après la signature d’un putatif accord avec la Russie, d’un réarmement de la France et des pays de l’UE, dont le parapluie nucléaire doit à lui seul protéger l’Europe. Tout est mis en place, pour que la Russie ne signe aucun accord de paix, qui ne puisse être entendu comme une trahison de ses élites. Les globalistes, dans leur ensemble, n’ont pas besoin d’une paix équitable avec la Russie, ils ont toujours besoin de sa capitulation.

Trump et la Russie : La Paix, c’est la Guerre !

Dans 1984, Orwell écrivait «La guerre, c’est la paix». A écouter Trump et son équipe, l’on dirait désormais que : «La paix, c’est la guerre». Aux dernières nouvelles, Vance promet des armes à l’Ukraine … si elle s’engage sur le chemin de la paix avec la Russie. Evidemment, à de telles conditions, les Ukrainiens ont accepté et Trump est content. D’ailleurs, il l’a déclaré cette nuit devant le Congrès.

Trump : La vraie / fausse interruption de l’aide militaire au front ukrainien

Les déclarations s’enchaînent et se contredisent à un rythme effrayant. La question de l’aide militaire américaine au front ukrainien est un élément fondamental de la posture pacifique de Trump, devant conduire la Russie à accepter une rencontre bilatérale, devant elle-même aboutir à un accord, dont personne n’a la moindre idée des contours réels. Mais les Etats-Unis ne sont pas les seuls à fournir ce front et Biden, avant de partir, avait prévu un coussin amortisseur. Remettons donc le discours à sa place, celui de discours, dans le cadre d’un conflit militaire.

Trump / Zelensky : Pourquoi ce cirque, est-il nécessaire aux Etats-Unis ?

Ces derniers jours, l’actualité a été dominée par le spectacle de mauvais goût donné dans le Bureau Oval, où Trump et Vance s’essuient ouvertement les pieds sur Zelensky devant les caméras. Selon le discours politico-médiatique russe, leur héros (Trump) aurait manifestement vengé l’honneur de la Russie en écrabouillant sans aucun effort le petit acteur (Zelensky), venu remplir son rôle. Aucune réflexion, aucune analyse, une réaction uniquement sur le plan émotif de ce qui demande pourtant une approche plus rationnelle. Il ne faudrait pas oublier que les Etats-Unis sont en guerre contre la Russie en Ukraine, et que Trump est le Président des Etats-Unis. Alors pourquoi ce spectacle, a-t-il été organisé, pendant que la Russie reste encore méfiante ?