Рубрика: Conflit en Ukraine

Etats-Unis / Russie : les fausses-vraies négociations au sujet de l’Ukraine

Les Etats-Unis, leurs satellites et leurs forces alliées exercent une pression considérable sur la Russie, pour la conduire à la capitulation. L’heure est difficile sur le plan militaire, c’est le moment «idéal» pour vendre de fausses illusions. Pendant que Peskov, le porte-parole du Kremlin, confirme des négociations secrètes en Turquie à la demande des Etats-Unis, le ministère des Affaires étrangères repousse une attaque politico-médiatique contre le pays et déclare inacceptables les conditions atlantico-ukrainiennes. Le moment de vérité politique est arrivé pour la Russie.

Pourparlers de capitulation : L’Ukraine atlantiste tente la trahison des élites en Russie

Cela fait quelque temps que l’on entend le discours médiatique s’articuler sur trois modes : ukrainien — nous ne négocierons pas, nous reprenons le territoire ; américain — il serait bien de négocier et c’est pour cela que l’on continue à fournir des armes à l’Ukraine ; russe — on est toujours prêts à négocier, mais à nos conditions. Après le retrait des forces russes et de l’administration étatique russe de la ville de Kherson, Zelensky, suite à la visite de Sullivan, a annoncé l’acceptation de la capitulation de la Russie. Et son Administration affirme être en mesure de négocier avec n’importe qui en Russie, qui serait prête à cela. Autrement dit, le clan atlantiste, par l’Ukraine, tente de provoquer une trahison intérieure en Russie, seul véritable moyen de faire s’effondrer le pays, puisque le Président Poutine ne peut accepter de telles conditions.

Abandon de Kherson : qui de Koutouzov ou de Pétain prendra la direction militaire en Russie ?

Hier, le commandant de l’Opération militaire Sourovikine et le ministre russe de la Défense Choïgu ont annoncé le retrait de la Russie de Kherson, à peine un mois et demi après le référendum, lors duquel la population se prononçait en faveur de l’entrée dans la Fédération de Russie. En plus du revers militaire faisant perdre à la Russie le seul centre régional qu’elle ait pu prendre, se pose la question de la déroute politique. Non pas revers ici, mais déroute. Beaucoup veulent médiatiquement protéger le haut commandement russe sous les ailes de Koutouzov et ainsi légitimer par l’attente la décision prise. Mais Koutouzov a ensuite attaqué et libéré le territoire national contre Napoléon. L’autre alternative est Pétain, qui sous couvert de «redresser la France» n’a jamais attaqué et l’a finalement trahie. Alors, Koutouzov ou Pétain, qui vaincra dans le combat national ?

Ukraine : pourparlers secrets américano-russes et enlisement du front

Cela fait longtemps que sur la ligne de front, il ne se passe rien de significatif. Les bombardements stratégiques russes continuent, la mobilisation est terminée, mais les effets ne se font pas sentir. L’armée ukrainienne continuent à tirer sur les villes russes et les cibles civiles, malgré des pertes importantes. Sans avancées. Dans le même temps, l’on apprend par le Wall Street Journal, que des pourparlers secrets sont menés par les Etats-Unis avec la Russie, pour «éviter une aggravation du conflit» — pendant que ces mêmes Etats-Unis intensifient leur aide militaire à l’Ukraine et exigent des pays européens, entre autres, qu’ils en fassent autant. Nous en revenons toujours à la même question : le problème en Russie, est-il politique ou militaire ?

Ukraine : La Grande-Bretagne, un Etat terroriste ?

L’ambassadeur britannique en Russie a été convoqué ce 3 octobre en raison de l’implication de la Grande-Bretagne dans les activités terroristes menées sous drapeau ukrainien contre la Russie. Nos amis anglais sont tombés bien bas pour en arriver à publiquement risquer la qualification d’état terroriste. Mais rassurons-nous, ce ne sont ni les seuls, ni les pires dans le monde atlantiste. Quoi que cela ne rassure pas vraiment.

Pour le président de la Douma, l’Ukraine n’est plus un Etat

Le discours politique intérieur russe concernant l’Ukraine évolue au fur et à mesure de l’implication croissante des pays de l’OTAN dans ce conflit. La mise au service institutionnelle, économique et humaine de l’Ukraine conduit Volodine, le président de la Douma à déclarer la perte de l’étaticité par l’Ukraine. Si les élites russes osent enfin reconnaître l’état de mort clinique de l’Ukraine, juridiquement ce pays est mort comme Etat en 2004.

Bataille d’Ukraine : Pourquoi les Etats-Unis et leurs satellites ont-ils besoin d’agiter la menace nucléaire contre la Russie ?

La facilité avec laquelle les médias français (à l’unisson), reprenant le discours atlantiste, envisagent une frappe nucléaire à Kherson est non seulement malsaine, mais inquiétante. Cette rhétorique, propagée sous couvert des propos de l’ambassadeur d’Ukraine en France, cache mal cette provocation nucléaire atlantiste, dont la Russie s’inquiète et qui pourrait avoir des conséquences significatives, non seulement pour la suite du conflit, mais en ce qui concerne les relations internationales pour une longue période à venir. Car si les relations entre les pays atlantistes et la Russie sont déjà au plus mal, nous atteindrions alors un point de non-retour. Pour les générations à venir.

Les limites de l’inversion accusatoire : quand les Atlantistes accusent la Russie pour se protéger politiquement de leurs propres crimes

L’inversion accusatoire est certes un procédé classique, surtout en temps de guerre, il n’en reste pas moins à double tranchant : le voile du mensonge finit toujours pas se déchirer et emporte avec lui les illusions, autant que ceux qui les propagent. Devant l’ONU, le représentant français s’est fendu d’une nouvelle tirade accusant sans vergogne la Russie de nouveaux crimes, qui viserait volontairement les sites civils en Ukraine. Sans même parler de Donetsk, qui est bombardé à l’aveugle depuis 8 ans et dont les victimes des tirs ukrainiens sont civiles, la région frontalière de Belgorod est obligée d’évacuer ses habitants, pour qu’ils ne deviennent pas la cible de l’armée atlantico-ukrainenne. Mais de cela, le représentant de la France à l’ONU n’a cure.

OSCE : les preuves d’espionnage au profit de l’Ukraine et de l’OTAN s’accumulent

Les journalistes russes continuent à révéler des éléments de preuve, montrant l’activité systématique d’espionnage conduite par l’OSCE dans le Donbass et en l’occurrence à LNR. Recueil des informations sur les forces armées dans le Donbass, surveillance vidéo, stage de formation pour savoir comment travailler avec les informations ouvertes, etc. Telle était la véritable mission de l’OSCE dans le Donbass, fournir aide et assistance aux services de renseignement étranger, autant que faciliter et couvrir l’action de l’armée ukrainienne. C’est tout le système des organismes internationaux, devenus des organes à la solde de la constitution de la globalisation, qui doit impérativement être mis à plat, pour que les Etats et les peuples puissent retrouver leur liberté.

A Lvov, les familles de soldats manifestent pour savoir où «disparaissent» les membres de la 24e Brigade «royale»

La 24e Brigade ukrainienne, bataillon punitif, est considérée comme étant composée de l’élite des combattants. Mais ces derniers temps, les autorités de la région de Lvov, où elle est basée, la remplissent à tour de bras. Les «disparitions» s’enchaînent et deviennent massives, à la mesure des pertes humaines astronomiques subies sur le front de Kherson par l’Ukraine — qui ne peut le reconnaître. Les familles sortent dans la rue et demandent des comptes. Les autorités ukraino-otaniennes n’ont pas de compte à rendre, sur la chair humaine utilisée pour la victoire du monde global sur la Russie. Qui s’inquiète des «dégâts collatéraux» ?

De Kadhafi à Poutine, l’ONU reprend l’arme médiatico-juridique du viagra

Il y a quelques jours de cela, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU chargée des questions des violences sexuelles en conflit était de passage à Paris et a donné des interviews. Evidemment sur le conflit ukrainien et évidemment contre la Russie. Celle-ci utiliserait le viol comme technique de guerre et doperait ses soldats au viagra, pour en faire manifestement, dans la fantasmagorie malsaine néoféministe, des verges armées en mouvement. Plus sérieusement, cette technique avait été utilisée contre la Libye de Kadhafi et il semblerait que l’ONU, organe de gouvernance politique du monde global, précise encore une ligne d’attaque, bien rôdée, dans sa guerre contre la Russie, tout en participant à la constitution de la figure de l’ennemi.

Vers une reconnaissance par la Russie de l’Ukraine comme Etat terroriste ?

Hier, 10 octobre, un changement radical s’est produit dans la réaction de la Russie face aux attaques de l’armée otano-ukrainienne. Cela s’est constaté dans les faits, avec près de 5 heures de bombardement le matin et depuis plusieurs salves régulières contre les infrastructures énergétiques et stratégiques en Ukraine. Mais aussi dans le discours politique, qui tend à reconnaître l’Ukraine comme un Etat terroriste. Ce pas peut avoir une importance fondamentale pour la suite de l’opération militaire et la détermination de ses buts, qui restent encore très flous du côté russe, alors que le clan atlantiste revendique de plus en plus clairement la disparition de «la Russie de Poutine».

Le visage de la barbarie à Kharkov : exécutions sommaires de civils filmées par les Ukrainiens

Une vidéo postée par Jorine, un ancien commandant de bataillon Azov, a provoqué une fureur sur les réseaux sociaux — et un silence médiatique en Occident. Rien de surprenant à cela, il filme l’exécution sommaire de civils à Koupiansk et leur fosse commune au milieu de la forêt. Le départ de l’armée russe s’accompagne, malheureusement, de ces exactions pour les populations civiles. Au-delà de l’horreur absolue de la chose, ces crimes montrent bien la relation entre le pouvoir atlantiste de Kiev et les populations vivant sur les territoires contrôlés : toute contestation sera réduite à néant dans le sang. Et c’est cela que les pays Occidentaux soutiennent. C’est le visage de cette barbarie que nos dirigeants de pacotille révèrent.

Que se cache-t-il derrière l’appel de Zelensky à des frappes «préventives» de l’OTAN contre la Russie ?

Zelensky appelle hier l’OTAN à des frappes «préventives» sur le territoire russe, c’est-à-dire à mondialiser le conflit, avant de faire une légère marche arrière par l’intermédiaire de son porte-parole, évoquant une incompréhension. La vidéo étant parfaitement claire, les paroles ont été prononcées. Parier sur l’autonomie de l’acteur Zelensky dans cette mise en scène serait oublier un peu trop vite le producteur. Alors quel jeu se joue sur fond d’escalade artificielle de la menace nucléaire ?

Russie : la société et le changement de statut de l’opération militaire

Aujourd’hui, Vladimir Poutine vient de signer la loi portant intégration dans la Fédération de Russie des quatre nouveaux territoires, que sont la République de Donetsk, la République de Lougansk et les régions de Kherson et de Zaporojie. A ce jour, toute une partie des frontières étatiques russes entre dans une zone grise, puisque ces territoires sont contestés, en partie désormais «occupés» et l’on attend une intervention du Président russe sur l’avenir (et le changement de statut) de l’opération militaire. Or, la question du soutien populaire est ici très importante. Revenons donc sur les éléments d’analyse sociologique de cette Ô combien délicate question.